Pourquoi pas un seul chimpanzé sur plus de de 250 infectés avec succès par le VIH depuis 1984, n'a développé le SIDA ? Il n'y a pas d'autre microbe pathogène viral humain qui ne puisse reproduire une maladie semblable chez les chimpanzés.
Stolberg (26) rapporte que : "Jessie et Dover [deux chimpanzés du centre national de recherches sur les primates de Yerkes] n'ont pas vraiment besoin d'être à Yerkes, mais il n'ont aucun autre endroit où aller. Engendrés pour la recherche biomédicale, ils sont maintenant sans emploi ; le résultat d'un vaste excédent de chimpanzés de laboratoire. Ils passent leurs journées dans de petits enclôts de béton et d'acier, jouant avec des sacs de toile de jute et déchiquetant de vieux annuaires téléphoniques pour se divertir… L'excédent est un legs inattendu du SIDA. Dans les premiers temps de l'épidémie, les scientifiques ont théorisé que le chimpanzé serait un modèle utile pour étudier la maladie chez les humains. En 1986, les instituts de santé ont commencé un programme agressif de multiplication qui a conduit au doublement de la population de chimpanzés de laboratoire ; seulement pour constater après coup que bien que les chimpanzés pouvaient contracter le virus du SIDA, ils devenaient rarement malades à cause de lui. Ce problème rend difficile l'emploi de ces animaux pour tester des traitements ou des vaccins contre le SIDA.
(26). Stolberg, Sheryl Gay, "For Retired Chimps, a Life of Leisure", The New York Times, January 7, 2003.
http://barnesworld.blogs.com/barnes_world/2006/11/the_hivaids_hyp.html