LA VIROMANIE DU SIDA
Après une enquête d'une vingtaine d'années pour trouver un virus causant le cancer chez l'être humain, les rétro-virologistes sont extrêmement contents de découvrir le virus HIV et de le déclarer comme étant le virus qui cause le sida. La découverte de ce virus fut annoncée dans une grande conférence de presse aux Etats Unis et l'hypothèse que ce virus était la cause du Sida devint instantanément un dogme national. Sur cette base les rétro-virologistes convainquirent leurs gouvernements de dépenser des milliards de dollars pour arrêter l'épidémie virale qu'ils prévoyaient et qu'ils décrivaient comme l'épidémie du vingtième siècle. Le virus fut immédiatement l'enfant chéri de toutes les compagnies de biotechnologie. En raison de sa faible complexité il fut facile de préparer à partir de ce virus des tests de laboratoire et de commencer à envisager des vaccins. Cette hypothèse du virus rencontra un grand succès dans la presse parce qu'elle mobilise, chez tous les lecteurs, leur peur instinctive d'une maladie contagieuse et tout ceci correspond à l'idée que tous les maux viennent de l'extérieur de l'individu et non de l'intérieur. Même les critiques potentielles furent étouffées par ce que j'appelerais la viromanie du sida. Au lieu de critiquer le virus tous se mirent à critiquer les virologistes. Une bataille qui dura trois ans fut engagée entre les Français et les Américains pour savoir qui avait découvert le premier ce virus soi-disant mortel. D'une manière assez ironique cette violente controverse renforça la croyance dans l'hypothèse du virus comme agent causal du sida parce que personne ne put penser, ne put même imaginer, la farce qu'aurait été cette bataille pour savoir qui avait trouvé un virus, si celui-ci s'avérait ne pas être la cause du sida. La réponse vient du fait qu'il y a un grand conformisme chez les scientifiques et que de fortes pressions s'exercent sur eux. Leur obéissance conceptuelle au système social en place est maintenue par le fait que pour obtenir des bourses d'études ou de recherche, pour pouvoir participer à des conférences, pour obtenir des missions des compagnies de biotechnologie, il est indispensable de partager les dogmes en vigueur. Celui qui ose remettre en question certains de ceux-ci doit avoir un esprit extrêmement indépendant et se préparer à toutes sortes d'appellations dépréciatives pour avoir osé affirmer que l'administration quotidienne de médicaments chimiques immunodépresseurs avait probablement joué un rôle plus important pour créer le sida qu'un rétro-virus qui se trouve le plus souvent à l'état dormant. La science, en cette fin du 20è siècle, a abandonné toute prétention philosophique et est devenue une affaire commerciale qui modèle la mentalité de ceux qui la pratiquent. Les glorieuses découvertes du passé ne sont plus utilisées comme des moyens d'illumination mais comme des moyens d'intimidation. Il s'agit de faire un pas en avant si l'on ne veut pas que la profession de scientifique ne devienne pas un club de gens qui mettent leurs contemporains en esclavage. La Viromanie du Sida, extrait de la préface du PROFESSEUR PETER DUESBERG, Professeur de Microbiologie à l'Université de Berkeley en Californie du livre "Aids: The HIV Myth", Jad Adams, St. Martins Press, 175 Fifth Avenue, NY 1010, New York , USA.
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