Réponses aux questions du Président MbekiPar Dr Heinrich Kremer Une brève réponse aux questions soulevées par le Président sud-africain Thabo MBEKI à la rencontre des spécialistes du SIDA à Prétoria les 6 et 7 mai 2000. QUESTIONS 1. Quelles preuves y a-t-il que le VIH soit la cause du SIDA, et quelles sont les conséquences de lapparition de symptômes et de leur diagnostic ? CONSIDERATIONS PRELIMINAIRES Le monoxyde dazote (1)Pour la première fois en 1987 la preuve fut faite par Furchgott et Ignarro (prix Nobel 1998) que les fonctions cellulaires de lorganisme humain étaient contrôlées par le monoxyde dazote (NO, nitric oxide). On démontra au cours des années qui suivirent que les cellules immunitaires éliminent les germes pathogènes à lintérieur de leur cytoplasme en produisant un gaz, le monoxyde dazote. On découvrit quil existe 2 types de cellules immunitaires : celles (type Th1) qui produisent du NO et ses dérivés et celles (type Th2) qui nen produisent pas mais stimulent la formation danticorps afin dinhiber les germes pathogènes extracellulaires (2). Ces découvertes révolutionnaires ont fait que beaucoup de théories considérées jusqualors comme correcte ont dû être révisées, les phénomènes immunitaires pathologiques interprétés comme des conséquences de l " infection VIH "(3), conformément aux théories immunitaires qui prévalaient jusquici, peuvent maintenant grâce à ces recherches nouvelles, être expliquées de façon cohérente et sans devoir invoquer une " infection VIH " .Ces nouvelles découvertes justifient tout à fait les questions critiques du Président MBEKI sur le VIH/SIDA et ont des effets considérables en ce qui concerne la médecine, la société, la politique et léconomie. Il faut quil y ait équilibre entre les cellules immunitaires productrices de NO et celles qui nen produisent pas. Cet équilibre entre limmunité cellulaire et limmunité dite humorale par anticorps peut être pertubé par des facteurs infectieux ou non infectieux qui tous deux peuvent mener à une immunodéficience acquise cellulaire (SIDA). Une hyperstimulation (trop longue ou trop forte) des cellules immunitaires productrices de NO mène à lépuisement de ces cellules et linhibition de la production de NO qui en résulte est compensée par une activité accrue des cellules productrices danticorps. Il sensuit que les microbes intracellulaires tels que mycoses, parasites, mycobactéries et virus (germes de maladies opportunistes), qui normalement seraient éliminés sans symptômes par le gaz NO cytotoxique, se développent sans limites dans les cellules. Ce sont ces maladies opportunistes qui caractérisent cliniquement le SIDA. La respiration aérobie de certaines cellules peut être bloquée par un excès de production de NO et par les phénomènes dadaptation biologique qui sensuivent. Ces cellules peuvent alors adopter un mode de production dénergie indépendant de loxygène. Cela peut mener à des formations tumorales et ce phénomène était déjà connu en 1924 (phénomène de Warburg) ; actuellement on peut lexpliquer grâce à ces découvertes sur le NO. Pour la même raison des cellules nerveuses et musculaires peuvent souffrir de dégénérescence si leur respiration aérobie est perturbée. Groupes à risque en Occident Le SIDA, au sens habituel, est une maladie rare en Occident : 0,001 à 0,002% de la population est atteint annuellement. La plus grande part des patients SIDA se retrouvent parmi les homosexuels masculins du type " récepteur ". Dans ce groupe à risque, les causes principales dhyperstimulation NO sont : linhalation de nitrite damyle (poppers) utilisé pour faciliter la pénétration anale, labus dantibiotiques dont les produits de catabolisme sont le NO et des nitrosamines, labsorption de protéines étrangères (résultat de coït anal non protégé) qui induit une surproduction de NO analogue à celle causée par les protéines antigéniques microbiennes, et enfin les toxines antigéniques dues aux infections répétées et à la surcharge des mécanismes cellulaires de détoxication. Les drogués par voie IV constituent le 2° groupe à risque. Leur équilibre immunitaire est troublé par les drogues elles-mêmes, par les fréquentes infections provenant du partage daiguilles contaminées, par les substances toxiques mélangées aux drogues, par la malnutrition liée à lusage de drogues. 5% de la population totale de drogués intraveineux sont potentiellement sujets à lépuisement immunitaire. Dans de rares cas, les enfants de mères toxicomanes sont eux-mêmes immunodéficients du fait de lintoxication chronique de leurs mères. La perturbation de la respiration cellulaire au niveau des cellules immunitaires et non-immunitaires fait que ces nouveaux-nés souffrent eux-mêmes dinsuffisance immunitaire. Les hémophiles forment un 3° groupe à risque, du moins ceux qui ont reçu des injections de facteur de coagulation (le facteur VIII, une protéine) non purifié, donc associé à dautres protéines antigéniques : cela aboutit à une hyper production de NO chronique comme lont prouvé des expérimentations animales. Les polytransfusés (moyenne de 35 transfusions) du fait dune maladie grave sont aussi un petit groupe à risque, numériquement parlant. Un étude clinique étalée sur 10 ans et portant sur plusieurs milliers de patients, au Canada, a révélé déjà en 1986 que plus de 30% de patients opérés présentent des perturbations immunitaires : anomalies comprises aujourdhui comme résultant de troubles des cellules immunitaires productrices de NO et de prépondérance des cellules immunitaires non productrices de NO. Dès les années 60 il apparut quaprès traitement par médicaments immunosuppresseurs les patients ayant subi une transplantation dorgane souffraient des mêmes troubles immunitaires qui se manifestèrent à la fin des années 70 dans les milieux homosexuels masculins et qui reçurent le nom de SIDA à partir de 1982. Les mêmes maladies caractéristiques de lépuisement immunitaire, les mêmes maladies opportunistes signant linhibition des cellules immunitaires productrices de NO et la prédominance des cellules immunitaires non productrices apparurent chez les leucémiques traités par des antimitotiques, substances analogues à lAZT utilisé comme antiviral contre le SIDA. Dautres facteurs immunotoxiques tout à fait différents peuvent stimuler de manière excessive la production cellulaire de NO et aboutir secondairement à son inhibition. Ce sont les substances toxiques (pharmaceutiques ou non), la malnutrition quantitative ou qualitative, linjection de protéines étrangères, les infections multiples et récidivantes, les dysfonctionnements endocriniens, les stress émotionnels et bien dautres facteurs. SIDA dans le Tiers-Monde Dans les pays en développement ce sont les infections et les phénomènes inflammatoires chroniques, la malnutrition et la consommation deau polluée qui sont les causes majeures dépuisement immunitaire. Cette mauvaise situation sanitaire est due à des conditions de vie pour lesquelles lOccident porte historiquement une grande part de responsabilité. Ces conditions font que, dans les pays du Tiers-Monde, les enfants, les femmes et les hommes sont plus souvent infectés par des germes pathogènes que dans les pays industrialisés. Les microbes qui vivent hors des cellules sont inhibés et éliminés par les anticorps et autres mécanismes immunitaires humoraux, tandis que ceux qui pénètrent dans les cellules (ce sont essentiellement les mycoses, les parasites, les mycobactéries et les virus) ne peuvent être efficacement inhibés et éliminés que par une production suffisante de NO. En cas dinfection intracellulaire chronique, la production du gaz cytotoxique NO est constamment stimulée pour tenter déliminer le germe infectieux. Mais le NO est un facteur toxique pour la cellule elle-même : elle doit donc se protéger contre leffet irritant et éventuellement mortel de ce gaz endogène. Cette protection est réalisée par divers antioxydants : protéines soufrées, vitamines, enzymes. Ces antioxydants doivent être ingérés ou synthétisés à partir de lalimentation. Les antioxydants portent ce nom car ils doivent constamment neutraliser des substances oxydantes telles que le NO et ses dérivés, ou les radicaux libres oxygénés (reactive oxygen species, ROS). Sil y a épuisement dantioxydants ( à cause de déficit alimentaire dantioxydants ou de substrats permettant de les synthétiser, ou bien à cause dinfections ou de processus inflammatoires chroniques épuisant les réserves dantioxydants) les molécules de NO et de ROS ne peuvent plus être efficacement neutralisés. Il sensuit une détérioration cellulaire et divers dysfonctionnements métaboliques secondaires au sein des cellules immunitaires et aussi non-immunitaires ; cela mène à une inhibition de la production de NO et par conséquent à lapparition des infections opportunistes.
Ce cercle vicieux commençant par la présence dinfections chroniques, de malnutrition et de carence en substances antioxydantes et aboutissant à davantage dinfections appelées infections opportunistes est bien connus dans les pays du Tiers-Monde sous le nom de SIDA nutritionnel (NAIDS ou SIDAn) (4).
Ces facteurs fondamentaux dépuisement immunitaires (de SIDA) dans les pays en développement affectent indifféremment, quel que soit le sexe, les enfants pas encore nés, les nouveaux-nés, les enfants, les femmes et les hommes. Ces facteurs différent fondamentalement de ceux qui entraînent le SIDA en Occident dans les groupes à risques. SIDA et NO Le SIDA en Afrique nest pas plus le résultat de la transmission sexuelle dun prétendu germe infectieux quil ne lest en Occident. Le SIDA nest pas causé par un germe infectieux particulier. La présence dun tel germe nest ni nécessaire ni suffisante pour comprendre les processus de la maladie. La supposition que le SIDA est dû à un germe infectieux est née à cette époque encore récente où les processus fondamentaux qui régissent limmunité nétaient pas encore compris. Même dans les cas de SIDA où des infections constituent un facteur important dépuisement immunitaire par carence de production de NO dans les cellules immunitaires, les maladies sexuellement transmissibles (MST) ne jouent pas un rôle exclusif. Le sexe nest quune source dinfection parmi bien dautres. La plupart des infections chroniques ne sont pas transmises sexuellement : par exemple la tuberculose pulmonaire, la malaria, les verminoses et de nombreuses autres infections tropicales. Cest le cas aussi des infections opportunistes qui sont principalement dues à des mycoses, des parasites, des mycobactéries, le cytomégalovirus (CMV) et autres virus herpétiques. Linfection caractéristique et la plus courante du SIDA, la pneumonie à pneumocystis carinii (PPC), en est une autre preuve : elle est déclenchée par un parasite fongique des voies aériennes. La vision scientifique réduisant la cause du SIDA à la transmission homosexuelle ou hétérosexuelle dun prétendu " virus du SIDA " a empêché de voir les causes réelles de limmunodéficience et des infections opportunistes. Toutes ces infections sont la conséquence de linhibition de la production de NO, tant dans les cellules immunitaires que dans les cellules non-immunitaires, et du blocage de la respiration aérobie de certaines cellules. La théorie " VIH/SIDA " a été jusquà présent incapable dexpliquer pourquoi les maladies caractéristiques du SIDA sont censées se développer à cause dun prétendu VIH transmis sexuellement ou par voie sanguine, alors que ces mêmes maladies se développent sans aucune intervention de " VIH " dans les cas de SIDA pharmacotoxique ou SIDA nutritionnel. Ce que ces différents cas ont par contre en commun ce sont des facteurs immunoagresseurs de type toxique, pharmacotoxique, infectieux et nutritif, ou une stimulation immunitaire massive à partir de protéines antigéniques étrangères. De nombreuses études expérimentales et cliniques ont établi quau tout début de la séroconversion, quand le patient devient " VIH " positif, la taux dantioxydant et de protéine sulfurée détoxifiante dans les cellules immunitaires est très bas, que les cellules immunitaires prédominantes ne produisent plus de NO, et que par contre la production danticorps est augmentée. Cela prouve que ce qui perturbe le système immunitaire de ces patients cest linhibition de la production de NO à cause du manque de molécules antioxydantes chargées de la détoxification. Un grand nombre de cellules immunitaires Th2 non productrices de NO quittent alors la circulation sanguine pour stimuler les lymphocytes B producteurs danticorps (5). Il nest donc pas nécessaire dimaginer un prétendu VIH pour expliquer ces perturbations. Pourtant, la diminution de lymphocytes T4 dans la sang circulant est donnée comme preuve que ces cellules sont détruites par le " VIH " ! Aux E-U le diagnostic du SIDA est posé, même sil ny a pas de symptômes cliniques, sur base de la chute du nombre de lymphocytes T4 sous un certain seuil associé à la positivité du test " VIH ". Cette procédure diagnostique discutable (SIDA sans syndrome clinique ou " IDA ") a fait que les cas de SIDA officiels aux E-U depuis le 1° janvier 1993 ont augmenté de plus de 100%. En Europe on na pas utilisé à lépoque cette définition de SIDA et dès lors les cas de SIDA ont continué à chuter. Tout aussi discutable est la manière de diagnostiquer le SIDA en Afrique. La définition de Bangui (1985), qui est en usage aujourdhui sous de multiples variantes, permet de faire un diagnostic de SIDA sur des symptômes cliniques aussi peu spécifiques que la toux, la fièvre, la diarrhée etc si ces symptômes datent de plus dun mois. Ces symptômes sont courants dans les pays en développement du fait des fréquentes maladies inflammatoires et infectieuses chroniques. Ces cas, enregistrés comme SIDA sans critères diagnostiques véritables, sont rapportés à lOrganisation Mondiale de la Santé (OMS) à Genève. Et cest sur base de ce diagnostic sommaire dune supposée " extension épidémique du VIH en Afrique " quon fait des projections (estimations par extrapolation) du nombre de cas VIH/SIDA et que des chiffres catastrophiques illustrant la pandémie de VIH/SIDA en Afrique sont offerts à la presse du monde entier. Là-dessus les médias, sans se poser de questions sur le sérieux de ces données, dépeignent lAfrique comme " un continent qui se meurt " Voilà comment lopinion mondiale a été manipulée et convaincue que 90% des " infections VIH/SIDA " apparaissent en Afrique. Se poser des questions En Europe, aux Etats-Unis et en Afrique limage que se fait le public du SIDA repose donc sur des réalités différentes. Dès lors, et vu les moyens limités des pays en développement , se poser des questions relève du plus élémentaire bon sens : quelle est la cause du SIDA, comment prévenir et traiter ? Comment arriver à séparer nettement le problème médical réel des considérations médicales officielles focalisées sur le VIH/SIDA ? REPONSE A LA QUESTION 1 " VIH " ? A propos de la question sur les " conséquences de lapparition des symptômes et de leur diagnostic ", il faut remarquer tout dabord qu en Afrique les causes véritables des maladies ne sont pas, ou sont incorrectement, diagnostiquées. On peut se rendre compte aussi que les malades du SIDA et leur famille sont mis, par le diagnostic, dans une situation de peur panique, dexclusion et de désespoir. Il ny a en fait aucune preuve pour étayer la théorie disant que " le SIDA est causé par le VIH " et au contraire énormément de preuves contre cette théorie. Personne na jamais isolé le " VIH ", lexistence de ce prétendu virus fut affirmée suite à la présence de marqueurs moléculaires non spécifiques apparaissant après manipulation de cellules immunitaires sanguines de patients homosexuels atteints de SIDA (6). Ces cellules immunitaires furent stimulées par des substances très oxydantes ce qui, on le sait maintenant, déclenchent en réaction la production de NO. Comme elles étaient carencées en molécules soufrées détoxifiantes, une partie de ces cellules périt ; ce phénomène (chute de lymphocytose) est interprétée comme une destruction des lymphocytes par lhypothétique VIH. Une autre partie des cellules réagit en adaptant son métabolisme ; entre autres par la synthèse de nouvelles protéines et par lexpulsion hors de la cellule de protéines liées au stress oxydatif. La présence de ces deux marqueurs moléculaires (protéiques) fut considérée comme la preuve de la présence de " VIH ", alors que ces mêmes marqueurs peuvent apparaître dans bien dautres cultures cellulaires soumises aux mêmes conditions de laboratoire. Isolement ? Toutes les expériences qui prétendent être des isolements de " VIH " sont basées sur la mise en évidence de tels marqueurs non spécifiques après stimulation par des substances très oxydantes. Sans avoir recours à ces artifices chimiques, personne na pu démontrer la présence de " VIH " libre dans le sérum sanguin de patients " VIH " positif ou atteints de SIDA, alors que, selon la théorie VIH/SIDA qui prévaut depuis 1995, ce " VIH " devrait se multiplier des milliards de fois Les découvertes concernant la NO, font apparaître que les chercheurs " VIH " ont confondu cause et effet. Linventeur du test " VIH " breveté en 1987, le prof. Gallo, traita ses cultures cellulaires de patients SIDA avec de lhydrocortisone. Or lhormone hydrocortisone bloque la division cellulaire, y compris celle déventuels virus intracellulaires qui ne peuvent que synchroniser leur reproduction avec celle de la cellule-hôte. Lhydrocortisone inhibe aussi la production de NO tout en promouvant la néo-formation de protéines (regenerative proteins). Deux anciens collègues du Prof. Gallo ont révélé en 1987 que la présence de marqueurs moléculaires (protéines néoformées ou protéines " de stress " expulsées par les cellules sous la forme de particules dites " virus-like ") avait été démontrée avec une facilité particulière après ladjonction dhydrocortisone aux cultures cellulaires utilisées pour la recherche de " VIH " dans les lymphocytes de patients atteints de SIDA. Il sagissait des expériences menées dans la laboratoire du Prof. Gallo en 1984, au moment de la mise au point du test " VIH ". Le prof. Gallo avait, à lépoque, tenu secret cet usage dhydrocortisone, et il ne reconnut le fait quen 1998 quand on le lui reprocha au cours dune conférence de presse au Congrès international sur le SIDA à Genève. Le Prof. Gallo a été jusquici incapable dexpliquer pourquoi le " VIH " se reproduit particulièrement bien dans une culture cellulaire traitée à lhydrocortisone alors que, comme le sait bien tout médecin praticien, lhydrocortisone bloque la division des cellules-hôtes. La recherche sur le NO donne lexplication : les marqueurs moléculaires prétendument preuve de lexistence du " VIH " ne sont rien dautre que des protéines néoformées et des déchets cellulaires expulsés par les cellules exposées au stress oxydatif sous forme de particules virus-like. Ces marqueurs, non spécifiques, nont rien à voir avec le prétendu " VIH ". Un test " VIH " ? Le Prof. Gallo fit des co-cultures de lymphocytes de patients atteints de SIDA et de cellules leucémiques humaines, et stimula ces cultures avec des facteurs oxydants. Une protéine apparut dans la co-culture à la suite de ce traitement. Il lappela " protéine VIH " sans apparemment faire lhypothèse plus vraisemblable quelle pouvait provenir de cellules humaines soumises au stress oxydatif de la culture. Il utilisa alors cette protéine abusivement attribuée au " VIH " comme substrat de son test à anticorps " anti VIH ", test qui fut breveté. Ce substrat antigénique, dont la dose a été calculée pour réagir à des taux particulièrement élevés danticorps, réagit avec les anticorps présents dans le sérum sanguin des patients dont les cellules immunitaires produisent une grande quantité danticorps. Cette situation apparaît surtout chez les malades dont la réponse immunitaire cellulaire par NO est épuisée et compensée par une synthèse accrue danticorps (réaction immunitaire humorale). Un test " VIH " positif veut donc simplement dire ceci : la personne testée a un grand nombre danticorps dans le sang, et ces anticorps réagissent avec la protéine étrangère du test. Comme un anticorps ne réagit pas uniquement avec la protéine spécifique contre laquelle il a été produit (un anticorps nest pas rigoureusement spécifique), il sensuit quun grand nombre danticorps différents réagiront positivement avec la protéine du test " VIH ". En Afrique, les anticorps des personnes testées réagissent positivement au test " VIH " alors que ces anticorps réagissant ont été initialement produits contre les protéines antigéniques du BK (tuberculose), du plasmodium de la malaria, de parasites ou de bien dautres germes infectieux. Transmission ? Contamination ? Ne parlons donc pas dinfection " VIH ", pas plus par transmission sexuelle que par voie sanguine. Les prétendues contaminations de mère à enfant sont des transmissions soit danticorps maternels à lenfant, soit de produits toxiques pour le système immunitaire en formation du ftus, soit de médicaments immuno-toxiques administrés après la naissance. Ce peut être aussi le résultat dune infection chronique de la mère transmise à lenfant. Les contaminations " VIH " dites professionnelles ou suite à un viol sont des faits exceptionnels. Aucune étude scientifique ne prouve que ces cas existent réellement. Ces histoires dramatiques sont fondées sur la pseudo-logique de lhypothèse VIH/SIDA et sont utilisées pour faire croire au public que le SIDA est une infection. REPONSES AUX QUESTIONS 2 et 3 Améliorer les conditions alimentaires et sanitaires Ce qui précède montre bien quaucun traitement ni aucune prévention ne peuvent se fonder sur lexistence dun supposé VIH cause du SIDA. Il y a cependant des possibilités de prévention et de traitement pour le SIDA et pré-SIDA : corriger la malnutrition calorique et protéique et les carences alimentaires diverses, traiter les causes infectieuses et non infectieuses de maladie, éviter les autres facteurs de risque, prendre des compléments vitaminiques, des minéraux, des antioxydants, des médicaments protecteurs du foie. Des traitements non toxiques peuvent rétablir léquilibre immunitaire en ne bloquant pas la respiration cellulaire comme le font lAZT et autres antiviraux. Depuis quelques années, la médecine conventionnelle a, elle aussi, commencé à redécouvrir les bienfaits des antioxydants et de la protection hépatique chez les patients immuno-déprimés. Dans ce domaine, les pays en développement ont beaucoup de possibilités : consommation de produits de la mer comme aliment (poissons) et compléments alimentaires (algues), culture de plantes indigènes non brevetées pour usage phytothérapeutique, réhabilitation de médecines traditionnelles. Des somme fabuleuses ont été gaspillées en Occident depuis 1984 sur base de la théorie manifestement fausse selon laquelle " le VIH est la cause du SIDA ". Les pays pauvres ne peuvent pas se permettre ces extravagances et devraient plutôt investir leurs maigres ressources dans lamélioration des conditions générales dexistence. Ceci implique que les équipes médicales de ces pays soient formées à appréhender les problèmes selon les connaissances scientifiques de lan 2000 plutôt que celles de 1984. Lhistoire médicale en Occident a démontré que la fréquence et la gravité des maladies infectieuses aiguës et chroniques ont pu être drastiquement et durablement réduites dès avant le milieu du XX° siècle, avant lintroduction des médicaments de synthèse, des antibiotiques et des vaccinations de masse (7). Entre-temps, les découvertes de la recherche fondamentale sur le NO, sur la vie cellulaire symbiotique et dans dautres domaines sont à lorigine de progrès significatifs dans la prévention et le traitement des déficiences immunitaires. Tôt ou tard ces découvertes prévaudront dans la prévention et le traitement du SIDA. Les chercheurs, les médecins et les autres professions impliquées dans la question ont bénéficié depuis 1984 dun flux massif de subventions pour combattre le " VIH , cause du SIDA ". Ils ont été indignés par les saines questions du gouvernement sud-africain sur la cause, le traitement et la prévention du SIDA, mais cette indignation est liée à leur ignorance et leur refus dapprendre. Ce rejet des médecins et scientifiques dissidents est une violation inacceptable des droits de lhomme (au détriment surtout des malades). Ces dissidents nont fait que tirer des conclusions rationnelles de découvertes scientifiques reconnues et fondent leur attitude dissidente sur les meilleures observations et connaissances disponibles, sur les exigences de leur conscience et sur le sens quils ont de leur responsabilité professionnelle. LAfrique du Sud devant un choix Que se passerait-il si le gouvernement sud-africain restait attaché à la théorie virale du SIDA, théorie devenue scientifiquement obsolète, et suivait les conseils recommandant lusage massif de poisons comme lAZT et médicaments similaires ? Cela déclencherait justement la catastrophe annoncée pour lAfrique par les autorités médicales, les médias, les politiciens et lindustrie pharmaceutique, ainsi que par la grande armée de ceux qui profitent des énormes subventions libérées en réponse à la peur viscérale des populations menacées dun nouveau fléau. Après avoir vaincu lapartheid et son racisme, la mission historique du gouvernement sud-africain ne serait-elle pas de résister à la psychose du " VIH " et de développer un modèle proprement africain en vue de promouvoir des conditions de vie meilleures ainsi que des règles de prévention et de traitement ? En Occident des séropositifs ont survécu parce quils ont résisté à la psychose ambiante, parce quils ont reconnus les facteurs de risques et quils ont adopté un mode de vie sain en utilisant largement des compléments alimentaires et des antioxydants. A linverse, les séropositifs qui ont fait confiance à la médecine officielle ont été victimes de traitements dits antiviraux hautement toxiques. LAZT, un dangereux poison cellulaire " Le très toxique AZT bloque la maturation des cellules immunitaires productrices danticorps dans la moëlle osseuse " (8). Pendant ses premiers mois de vie le nouveau-né est protégé contre les infections extra-cellulaires par les anticorps transmis par sa mère. Les anticorps mesurés chez le nouveau-né par le test " VIH " sont donc des anticorps de sa mère. En Occident, environ 12% de bébés nés de femmes séropositives sont eux-mêmes séropositifs. Personne ne sait réellement quels anticorps de la mère et du bébé réagissent positivement au test. Comme le seuil de sensibilité du test est déterminé pour que la positivité apparaisse avec une certaine quantité danticorps, un test positif signifie seulement que la mère et le bébé ont dans le sang une quantité suffisante danticorps pour réagir à la protéine du test . Et un test négatif chez un bébé né de mère séropositive signifie simplement que le bébé na pas reçu assez danticorps de sa mère pour réagir au test. Que se passe-t-il si on donne de lAZT à la femme enceinte séropositive ? Par ses propriétés biochimiques lAZT va attaquer les cellules immunitaires productrices danticorps, le taux danticorps transmissible au bébé va diminuer et donc le bébé recevra peut être trop peu danticorps de sa mère pour faire réagir le test. Affirmer que " lusage de lAZT diminue de moitié la probabilité de transmission du VIH au nouveau-né " est une interprétation erronée de ce phénomène. En réalité, le test ne révèle pas la présence ou labsence de " VIH " mais seulement la quantité danticorps transmise par la mère au bébé. Le mécanisme daction de lAZT est bien connu. Il inhibe certains enzymes nécessaires à la respiration cellulaire et à la formation de lADN. LAZT administré à des femmes enceintes a causé de graves malformations congénitales et dautres problèmes de croissance (10). Ladministration dAZT est strictement contre-indiqué pour tout séropositif ou malade du SIDA, femmes enceintes ou non, enfants ou hommes, y compris pour les malades non testés considérés comme " infectés par le VIH " selon les critères de Bangui. " Une analyse critique des publications prétendant que lAZT a des effets anti-VIH montre quil nexiste aucune preuve théorique ou expérimentale confirmant que lAZT, seul ou en association, ait un tel effet " (11). Le fait que lAZT inhibe des enzymes microbiennes a été interprété à tort comme une action inhibitrice sur le " VIH ". Mais les cellules des malades dont le système immunitaire est déjà déprimé sont plus sensibles à cette inhibition enzymatique que les germes pathogènes, de sorte que lusage de lAZT ne fera que favoriser, tôt ou tard, le développement de germes responsables de maladies opportunistes caractéristiques du SIDA. LAZT et lexcès de NO ont une action et des effets similaires : souffrance et détérioration accélérée des cellules de lorganisme avec dysfonctionnement de leur métabolisme. Lidée fixe " infection VIH " empêche de comprendre les choses de cette manière. Le fabricant dAZT reconnaît que des " phénomènes pathologiques semblables à linfection VIH ont été observés après un traitement prolongé à lAZT " (Glaxo Wellcome, notice 1998). Il fait également cet avertissement : " Rétrovir (=Zidovudin=AZT) peut être associé à une grave intoxication des cellules souches de leucocytes et de globules rouges avec parfois anémie grave. Des dégénérescences de cellules musculaires ont été associées à ladministration prolongée dAZT ".(Glaxo Welcome : Rétrovir. In : Physicians Desk Reference. Medical Economic Co, Monvale, 1998, p 1167-75). Les symptômes de ce quon appelle " infection VIH " (perturbations de limmunité cellulaire, test " VIH " positif, et maladies opportunistes) peuvent trouver une explication cohérente grâce aux découvertes sur le NO et sans devoir imaginer lexistence dun " VIH ". Des faits et des chiffres manipulés " En Afrique du Sud, presque la moitié des jeunes femmes sont séropositives dès lâge de 20 ans, et 58% à 25 ans. Parmi les hommes, le taux dinfection atteint son point culminant à 32 ans : 45% ont le virus fatal dans le sang à cet âge " (Der Spiegel, 3/7/2000). " Le soudain accroissement de cas de tuberculose parmi les travailleurs des mines dor de Carletonville a attiré lattention du directeur de lInstitut Epidémiologique de Johannesbourg, le Dr Williams. En 10 ans le nombre de tuberculeux a presque quadruplé ; la tuberculose est 100 fois plus fréquente que dans les pays industriels. Explication du Dr Williams : cette maladie pulmonaire est souvent le résultat dune infection VIH. Les tests confirment ses soupçons : 1 mineur sur 3 est déjà infecté par le VIH, comme le sont 37 % des femmes adultes " (Der Spiegel 3/7/2000). Ce que cette prestigieuse revue européenne oublie de dire à ses lecteurs cest que des chercheurs orthodoxes sur le VIH/SIDA de lUniversité de Harvard (US) ont conclu dune grande étude faite en 1994 que " les résultats des tests Elisa et Western Blot (WB) doivent être interprétés avec prudence quand ils sont réalisés chez des gens ayant été au contact avec le bacille tuberculeux ou dautres mycobactéries. Les tests Elisa et WB ne peuvent pas être considérés comme suffisants pour établir un diagnostic de VIH dans les régions dAfrique où le taux dinfection à mycobactéries est très élevé. Dans ce cas un très grand pourcentage de tests VIH Elisa ou WB sont faussement positifs " (11). Comme beaucoup dautres grands médias, Der Spiegel a été informé à plusieurs reprises du caractère fantaisiste des déclarations scientifiques concernant le VIH/SIDA en Afrique. Mais sa ligne rédactionnelle na pas changé pour autant. Toute personne correctement informée des conditions de travail dans les mines dor africaines et des conditions de vie dans les camps aménagés pour les travailleurs comprend parfaitement pourquoi il y a tant de tuberculose et dautres infections parmi eux. Pour expliquer lendémie de tuberculose dans cette population de mineurs, il nest pas nécessaire dinvoquer une infection " VIH " ni deffectuer des tests " VIH ". Poursuivons donc la lecture de Der Spiegel : " Un jeune Sud-Africain sur deux mourra de SIDA, prédit lOMS. Chaque heure qui passe, 70 Sud-Africains sont infectés par le virus fatal. Et nulle part, déclare lépidémiologiste Brian Williams, la situation nest pire que dans la ville minière de Carletonville. Parce que là sont réunies les conditions idéales pour que se développe un virus transmis sexuellement. Quelque 70.000 hommes seuls vivent dans des baraquements construits par les sociétés minières autour de la petite ville et de ses quartiers noirs. Cest le résultat dune politique de création demplois datant de lapartheid. Lor se trouve plusieurs kilomètres sous le sol de Carletonville. Il faut 1 tonne de minerai pour extraire 1 gr dor. Pour rendre la mine rentable, il faut employer sur le site minier une main duvre considérable venant dailleurs. Jusquà présent, ces travailleurs itinérants ne voient leurs familles que tous les 2 à 3 mois. Le reste de lannée ils vivent entassés à 14 sur 45 mètres carrés " (Der Spiegel, 3/7/2000). Nimporte quel médecin un peu expérimenté reconnaît dans cette description les conditions de vie et de travail idéales pour le développement et la transmission du bacille tuberculeux (BK, bacille de Koch) et dautres germes infectieux, dautant plus si les soins médicaux sont, comme dans les pays dAfrique, insuffisants. Des tests non spécifiques et donc non fiables Ces chiffres effarants d " infection VIH " en Afrique du Sud se basent uniquement sur le test " VIH " Elisa qui donne très fréquemment des résultats faussement positifs. En Occident pour porter le diagnostic d " infection VIH " il faut 2 tests Elisa positifs confirmés par 1 test WB positif. En Afrique, en règle générale, on ne fait que le test Elisa (pour une question de prix). De plus les résultats du test dépendent de la viscosité du sang, qui est plus grande dans les pays tropicaux quen Occident. Cela fait que des Africains testés séropositifs dans leur pays sont régulièrement séronégatifs quand ils sont testés en Occident selon les critères occidentaux. En réalité on peut dire que tout test " VIH " positif est un faux positif, que ces tests ne peuvent pas mettre en évidence des anticorps anti " VIH ", pour la bonne raison que personne ne peut fournir la preuve que le substrat antigénique de ces tests dits VIH est une protéine du "VIH " (6). Pour linterprétation de ces tests à anticorps faits en Afrique, il est essentiel de savoir ce que ces tests veulent dire :
Une médecine scientifique se doit de considérer ces questions et dy répondre si elle veut prétendre à un minimum de sérieux. La recherche médicale a clairement démontré que les tests " VIH " réagissent positivement aux anticorps formés contre des mycobactéries et des mycoses (12). Il nest pas scientifiquement défendable daffirmer quen Afrique un test " VIH " positif équivaut à une infection fatale par le " VIH ". Laffirmation du Dr Williams selon laquelle le développement de la tuberculose parmi les Africains est le résultat dune infection " VIH " est absolument dénuée de fondement. La réalité biologique est que linfection mycobactérienne tuberculeuse entraîne la formation danticorps et que ces anticorps peuvent réagir positivement avec les protéines du test " VIH ". Linfection mycobactérienne précède et cause la séropositivité et non linverse. Par contre un test " VIH " positif ne permet pas de dire quune infection mycobactérienne, fongique ou autre est activement en cours. Il faut pour cela faire appel à des méthodes diagnostiques spécifiques. Une séropositivité peut impliquer la présence danticorps apparus suite à une infection antérieure, mais ne permet pas didentifier le type dinfection. Les tests dits VIH sont donc absolument non spécifiques et sans valeur. Les utiliser est irrationnel et conduit à des interprétations erronées et dangereuses. Malgré ces faits bien connus, cest sur ces tests et ces diagnostics de séropositivité plus que douteux que se fonde lOMS pour publier ses statistiques épidémiologiques catastrophiques et ses prédictions apocalyptiques, quà leur tour lensemble du corps médical et les grands médias de tous les pays considèrent comme une information scientifique et une réalité biologique indiscutable quils transmettent alors au grand public. Manipulation de lopinion Les déclarations délibérément fausses de scientifiques sur lépidémie " VIH " mortelle en Afrique du Sud font un perfide usage du nombre de séropositifs présentés comme des infections " VIH " prouvées. Ces chiffres permettent daccuser le gouvernement sud-africain dirresponsabilité politique et de répandre une peur panique injustifiée dans la population. Et cela au profit dintérêts politiques et économiques. " La moitié des jeunes adultes mourront de lépidémie parce que létat na pas agi " ( ) " Et le pire est encore à venir Une catastrophe difficilement imaginable menace les pays tels que le Zimbabwe, la Zambie, le Botswana et lAfrique du Sud ". (Der Spiegel, 3/7/2000) Le gouvernement sud-africain devra répondre par autre chose que des discours au défi très dangereux quil doit assumer après ce 13° Congrès International sur le SIDA organisé dans son propre pays et notoirement sponsorisé par les multinationales pharmaceutiques. LAfrique du Sud semble en effet le pays utilisé pour servir de tête de pont aux firmes pharmaceutiques pour le reste des pays en développement. En Occident les horribles scénarios et les histoires de virus mortel transmissible sexuellement ont perdu de leur crédibilité. En Allemagne les statistiques médicales officielles de 1999 nous apprennent que 800 séropositifs sont morts du SIDA. Toutes ces victimes avaient été traitées par les poisons antiviraux. Lépidémie générale prédite pendant des années ne sest pas produite. Les firmes pharmaceutiques prévoient donc une stagnation de leurs ventes en Occident et comptent sur le marché des pays en développement pour prendre le relais et satisfaire leurs actionnaires : leurs bénéfices peuvent saccroître même si elles vendent à des prix cassés car il y a des millions de candidats à lempoisonnement. La stratégie a comme premier objectif le traitement des femmes enceintes séropositives avec des médicaments antiviraux qui ont un effet destructeur sur les cellules de la moëlle osseuse productrices danticorps et qui, par cette action, diminueront le nombre de nouveaux nés séropositifs. Ce qui sera interprété comme un effet inhibiteur sur le " VIH " Comment va réagir lAfrique du Sud à cela ? Voici ce quécrivait le Président Mbeki le 3 avril 2000 dans une lettre adressée à des chefs dEtats : " Il ny a pas si longtemps, dans notre pays, des gens furent tués, torturés, empoisonnés, privés de leur liberté dexpression parce que les autorités en place estimaient que leurs opinions étaient dangereuses et inacceptables. Aujourdhui on nous demande de faire exactement la même chose que la dictature raciste de lapartheid que nous avons combattue, parce que, nous dit-on, il existe un consensus scientifique partagé par la majorité des scientifiques et quil est interdit de le remettre en question ". Cependant, aujourdhui il ne sagit plus dune controverse scientifique. Cest létouffement de faits scientifiques indiscutables au profit dintérêts particuliers (vested interests). Cest, plus précisément, la " torture propre " de millions de gens sans défense victimes dune panique organisée et qui devraient être traités par des produits pharmaceutiques dont la toxicité est démontrée ; des traitements basés sur les résultats de tests à anticorps dont il est démontré quils ne permettent pas de diagnostiquer une infection fatale à " VIH ". Dans cette situation, lespoir est que les cadres médicaux et sociaux dans les pays en développement alignent leur politique de santé sur létat des connaissances de lan 2000, afin de combattre par de mesures préventives et thérapeutiques efficaces les véritables causes du SIDA. Cette tâche exigera que soient mobilisées intelligemment toutes les ressources et toutes les forces, et quon se libère de lidée fixe faisant du SIDA une " infection à VIH ", quon se libère de cette hypothèse réductrice qui embrouille terriblement le problème. Lindustrie pharmaceutique et la Névirapine " Daprès les prévisions présentées à Durban par le Bureau of Statistics et lAgency for International Development (AID), deux services officiels américains, lespérance de vie au Botswana est de 29 ans ; en Afrique du Sud, au Swaziland et en Namibie elle est de 30 ans. Dautre part, M. Mbeki déclara à louverture du Congrès que la pauvreté était la première cause de mort dans le monde, et la principale source de maladies et de souffrances. De manière indirecte il exprima des doutes sur limportance de la catastrophe SIDA annoncée pour lAfrique du Sud. Au Botswana 1 personne sexuellement active sur 3 est infectée, le plus haut pourcentage du monde. En Afrique du Sud, il y a 4,2 millions de porteurs de virus (1 adulte sur 5), plus que dans nimporte quel autre pays du monde. A partir de 2003 les populations du Botswana et dAfrique du Sud vont décliner, selon de nouvelles études américaines. A peu près 70% des 334 millions de victimes du SIDA et la quasi totalité des 11 millions dorphelins SIDA du monde vivent en Afrique subsaharienne. Dans son discours douverture du Congrès (auquel assistaient pendant 6 jours plus de 11.000 médecins, scientifiques et activistes SIDA) Mbeki a déçu les attentes de ceux qui espéraient le voir abandonner sa position controversée et se mettre à combattre le SIDA. Il déclara quon ne pouvait pas tout mettre sur le compte dun virus, mais il évita de parler du lien entre VIH et SIDA. Contrairement à lopinion de la grande majorité des scientifiques, il ne considère manifestement pas ce lien comme décisif. Dans une lettre au chef de lopposition, Leon, Mbeki réitéra ses doutes sur lefficacité de la thérapie antivirale, ce qui aggrava encore le malaise des scientifiques. La Ministre sud-africaine de la santé, le Dr Manto Tshabalala-Msimang, exprime aussi des réserves : le deuxième jour du congrès elle déclara que lefficacité et les dangers possibles de la Névirapine devaient être soigneusement étudiés avant denvisager son usage en Afrique du Sud. Pour ce faire, la firme pharmaceutique allemande Boeringer-Ingelheim, productrice de la Névirapine, médicament qui pourrait grandement réduire la transmission du SIDA de la femme enceinte ou allaitante à son enfant, a offert de fournir gratuitement le produit à lAfrique du Sud et aux autres pays en développement pendant 5 ans " (Frankfurter Allgemeine Zeitung : Weitere Kontroversen auf dem AIDS-Gipfel in Durban, 11/7/2000). La Névirapine est un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (NNRTI) utilisé pour inhiber la réplication du " VIH ". Comme lAZT, il inhibe la maturation des cellules productrices danticorps de la moëlle osseuse et il peut donc négativer un test " VIH " chez le nouveau-né. Une analyse critique des données actuellement disponibles montre que la Névirapine est aussi peu efficace contre le " VIH " que lAZT (11). Un esprit rationnel qui examine le problème na pas besoin " détudier soigneusement lefficacité et les dangers possibles de la Névirapine " parce que lusage de cette substance immunotoxique est aussi peu justifié que lusage de lAZT. Il ny a au contraire que de formelles contre-indications. Par contre celui qui adhère à la théorie virale du SIDA se sentira obligé de faire cette étude soigneuse de la Névirapine. Et, sous la pression psychologique de la croyance générale qu'un enfant sur 2 risque de mourir dinfection " VIH ", cette étude soigneuse aboutirait à ladministration de Névirapine (et autres drogues similaires) à des femmes enceintes ou allaitantes, à des nouveaux nés, des enfants, puis dautres hommes et femmes. Cest ainsi que cela sest passé en Occident depuis 14 ans, le scénario est donc bien connu. De même les résultats de cette " étude soigneuse ", en Afrique du Sud et ailleurs des effets de la Névirapine administrée à des femmes enceintes séropositives et à leurs nouveaux nés peuvent être imaginés davance. Ces effets prouveraient seulement que le taux danticorps non spécifiques peut être diminué par des substances toxiques : certains enfants nés de femmes séropositives pendant la grossesse seraient séropositifs, certains autres négatifs, et les séronégatifs seraient statistiquement plus nombreux dans le groupe traité. Cela serait interprété, erronément, comme une preuve que la Névirapine inhibe le " VIH " et, malgré les graves atteintes immunitaires observées après lusage, même court, de ce genre de médicaments immunotoxiques, les résultats de " létude soigneuse " justifieraient le traitement régulier par la Névirapine, ou des produits similaires, de millions de femmes enceintes et de leurs nouveaux-nés. Les ravages immunitaires qui sensuivraient seraient attribués au " VIH " Les perturbations de la biologie cellulaire qui apparaissent toujours quand le système immunitaire est agressé seraient interprétées comme la preuve que le " VIH " est mortel. Et personne ne remarquerait même plus le fait, démontrable, que les spécialistes du VIH/SIDA confondent la cause et leffet. Loffre gratuite de Névirapine pendant 5 ans pour réaliser une " étude soigneuse " est un argument face à la compétition dautres firmes pharmaceutiques fabricant des produits analogues. Un large " retour sur investissement " apparaîtrait après 5 ans. Et à long terme le gouvernement sud-africain serait pieds et poings liés soumis à la dictature de lindustrie pharmaceutique, de ses exécutants et de ses agents de marketing. Dans le même temps lopinion publique mondiale bien manipulée féliciterait le gouvernement sud-africain pour lempoisonnement massif de son peuple et on ne parlerait plus d " irresponsabilité et de manque de volonté politique " . CONCLUSIONS Si Si les découvertes fondamentales sur le monoxyde dazote (NO) et dans dautres secteurs de la biologie avaient été connues au début des années 1980, on naurait pas dû chercher une explication au développement des maladies opportunistes en imaginant un " VIH ". On naurait pas non plus considéré la nécessité de faire des tests " VIH ". Et personne naurait pu justifier une recherche sur lefficacité et les dangers possibles de substances immunotoxiques en vue de traiter, ô paradoxe, des malades immunodéprimés. On aurait mis en évidence et étudié létat de stress oxydatif des personnes à risque et des malades, on aurait observé que la carence en anti-oxydants et les dérèglements de la production de NO dans les cellules immunitaires (type Th1) étaient des faits reconnaissables longtemps avant les manifestations cliniques des maladies opportunistes. On aurait reconnu les facteurs de risque expliquant limmunodéficience des malades en Occident et dans les pays en développement. Et on aurait cherché à écarter ces facteurs de risque par des mesures préventives et thérapeutiques visant à restaurer léquilibre immunitaire et un métabolisme cellulaire correct. Ce nest pas la première fois dans lhistoire de la médecine quune maladie de carence est prise pour une maladie infectieuse. Ce fut le cas pour le béri-béri (carence vit. B1) et le scorbut (carence en vit.C), par exemple. Enjeux Le quartier général de la propagande pour le " VIH ", lONUSIDA, a pointé un doigt accusateur sur la conduite du Président Mbeki. " Si les choses continuent de cette manière, tous les efforts investis dans laide au développement nauront servi à rien, ce qui évidemment aurait des conséquences pour léconomie mondiale. Dans le pire des cas, cest lanarchie qui menace. " (Der Spiegel, " Zeitbombe vor der Haustür ", 10/7/2000). On peut reconnaître là un chantage politique à peine voilé. Pourtant, cette bruyante propagande au service de lindustrie pharmaceutique ne doit pas cacher entièrement le fait que même des partisans de lempoisonnement massif organisé soutiennent, par leurs déclarations, la position du gouvernement sud-africain. " Le problème pour la plupart des patients traités cest toujours les effets secondaires. Les experts considèrent même comme possible que dans les 10 ans à venir des troubles coronariens apparaissent fréquemment chez les malades VIH traités. Et laffaiblissement du système immunitaire pourrait même causer lapparition de cancers. " (Der Spiegel, " Zukunft der Todgeweihten ", 10/7/2000). Cest un comble : ceux-là même qui prétendent que leurs médicaments immunotoxiques dits antiviraux peuvent prévenir une maladie caractérisée par la déficience immunitaire, prévoient maintenant que les patients ainsi traités risquent de développer des maladies graves en conséquence des effets toxiques de leurs traitements. En réalité, il est manifeste que tous les médicaments dits antiviraux peuvent causer des immuno-déficiences, des atteintes au muscle cardiaque et la cancérisation de cellules dont la respiration est bloquée, surtout chez des gens immunodéprimés au départ. Au cours des discussions du 13° Congrès sur le SIDA, lopinion exprimée dans le Wall Street Journal en 1996 fut confirmé : les séropositifs et les malades du SIDA traités par antiviraux " sont pratiquement les cobayes de la recherche pharmacologique et font lobjet de la plus grande et la plus coûteuse expérimentation médicale jamais effectuée ". Le gouvernement sud-africain a été le premier à oser sopposer à la folie galopante de la théorie virale du SIDA et aux profiteurs de cette croisade " humanitaire ". Le problème du SIDA démontre la vulnérabilité de la civilisation quand on abuse de lénorme pouvoir de suggestion de la médecine moderne pour exploiter les populations en créant la panique face à des épidémies imaginaires. Les stratégies trompeuses des chasseurs de virus et de leurs propagandistes sont plus insidieuses que lancien colonialisme parce quelles méprisent le droit humain à la vie et à lintégrité corporelle, et simposent sous le masque de laide humanitaire. Ce faisant elles empêchent de reconnaître les réelles causes scientifiquement établies du SIDA et, de les traiter par les moyens non toxiques existants. La théorie VIH/SIDA a soulevé de monstrueux problèmes et nen a pas résolu un seul. Les promesses de guérison ont une date dexpiration toujours plus courte, la désinformation est utilisée dune façon inimaginable, léthique médicale est depuis longtemps abandonnée. Depuis 16 ans on attend la mise au point dun vaccin contre le " VIH " promis pour les " 2 à 10 ans à venir. ". Depuis avril 1984, quand la ministre américaine de la santé inaugura la doctrine nationale du " VIH , cause probable du SIDA ", ce vaccin est régulièrement promis avant et pendant chaque Congrès mondial sur le SIDA. Simple méthode de marketing destinée à maintenir ouvert le robinet des subventions pour de nouvelles recherches. Le vice congénital de lhypothèse VIH/SIDA est lenregistrement dun brevet par le découvreur du test " VIH " sans avoir soumis préalablement sa découverte au jugement scientifique. Le profit commercial a corrompu la recherche médicale sur le SIDA dès le départ. Les découvertes sur le NO, les recherches sur les cytokines et sur la vie symbiotique cellulaire, elles, ne sont pas brevetées et peuvent être utilisées par quiconque à des fins de prévention et de traitement. Heinrich Kremer, docteur en médecine, a été entre 1968 et 1975 directeur du service médico-social pour toxicomanes, délinquants sexuels et déséquilibrés mentaux à Berlin Tegel (un projet pilote du gouvernement fédéral allemand en vue dune réforme du système pénal), puis directeur médical dune clinique pour adolescents et jeunes adultes toxicomanes ( Brauel, Basse Saxe). Il a démissionné de ce service fédéral en 1988 à cause de différences de vue concernant léthique professionnelle et médicale liée à la politique sur la drogue et le SIDA. Depuis 1988 il a fait de la recherche fondamentale sur le cancer et le SIDA et a travaillé entre 1995 et 1999 avec le Prof. Alfred Hässig comme membre assistant du Study group for Nutrition and Immunity (Berne). Notes (1) Les intertitres sont du traducteur (2) Lincoln et al., " Nitric Oxide in Health and Disease " Cambridge Univ.Press., Cambridge UK, 1997 parmi bien dautres publications. (3) Le terme VIH est écrit dans cet article avec des guillemets : " VIH " car ce terme est inapproprié. (4) W.R.Beisel, 1992 ; J.Nutr. 122 : p 591-96 (5) Buhl et al., Lancet 2, 1989 : p 1294-6 parmi dautres publications (6) E.Papadopulos et al., Curr.Med.Res. and Op. 13, 1997, p 627-634 (7) L.A. Sagan, " The Health of Nations : True Causes of Sickness and Well-being ", Basic Books, NY, 1987 (8) GJ Rosenthal and M.Kowolenko, " Immunotoxical Manifestations of AIDS Therapeutic " (9) Il est donc particulièrement toxique pour les cellules jeunes qui se reproduisent vite (moëlle osseuse, cellules embryonnaires) et pour les cellules dont la fonction respiratoire est très importante (système nerveux central, muscles, foie ). LAZT cause don un grand nombre deffets secondaires (reconnus et cités dailleurs par les firmes pharmaceutiques) au niveau du sang, du tube digestif, du foie, des muscles, du système nerveux, avec risque de cancers, de mutation congénitales etc NDT (10) J.Kumar et al., Acq.Immund.Syndr.7, 1994 : p 1035-39 Moye et al., J.Ped 128, 1996, p 58-67 (11) E.Papadopulos, Curr.Med.Res.and Op.15, Supplement 1 : p 1-45 (12) Kashala et al., J.Inf.Dis. 169, 1994 : p 296-304 Titre anglais : " Answers to the questions of President Mbeki ". Traduit de langlais par Dr Marc Deru
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