Mise au point sur le SIDA

Un commentaire du Dr. Marc Deru au sujet de la chronique santé de Jacques Leroy (Sainte-Catherine-Infos N 38).

 

 

Chers amis,

Dans le dernier numéro de SCI (38), Jacques Leroy parle, dans un entrefilet de la page 45, du SlDA, des médicaments et des laboratoires pharmaceutiques.

Une mise au point me semble très nécessaire à ce sujet car, comme toutes les informations qui circulent sur le SIDA, ce petit article se fonde sur des postulats très contestables, mais que personne ne discute jamais, à savoir que "le SIDA est une infection causée par le virus HIV", "qu'être séropositif, c'est être malade du SIDA", que "la seule prévention c’est le préservatif" et que "la guérison passe obligatoirement par Ies thérapies antivirales"

Ces postulats n'ont jamais été que des hypothèses non prouvées, des affirmations inlassablement répétées d'experts et de spécialistes, qui ont depuis 1984 tenu lieu de preuve aux yeux du public.

L'amalgame trompeur entre séropositivité et SIDA (qui sont deux choses bien différentes) n'a fait que renforcer la confusion.

Or, ce qu'on appelle SIDA (qui n'est pas, rappelons-le, une nouvelle maladie, mais un Syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes et de maladies déjà connues, caractérisé par une Déficience Immunitaire Acquise) ne se présente, ni chez nous ni en Afrique, comme une maladie sexuellement transmissible causée par un nouveau virus (*)

Ce fameux virus n'a jamais été isolé, analysé, visualisé comme on l'a toujours fait pour Ies virus et rétrovirus. Les photos qui ont fait le tour du monde sont des photos de particules dont la nature virale n'a jamais été prouvée et qui sont très probablement de simples éléments de cellules éclatées.(*)

De nombreuses études faites, en Afrique surtout, dans les milieux de la prostitution ont montré que, malgré une vie sexuelle la plus risquée qui soit, les prostituées qui ne se droguaient pas ne développaient pas de SIDA, mais que, par contre, les prostituées qui se droguaient (phénomène nouveau et croissant dans Ies grandes villes africaines) dépérissaient rapidement.(*)

Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire, et avec lui un groupe dissident de plusieurs centaines de scientifiques et médecins du monde entier (Group for the scientific reappraisal of AlDS - Groupement pour une réévaluation scientifique du SIDA), soutiennent depuis plus de 15 ans que l'hypothèse virale est sans fondement et que ce syndrome d'immuno déficience, apparu pour la première fois en Californie au début des années 80, est causé par des facteurs de risques immunosuppresseurs. Ces facteurs susceptibles d'induire un syndrome d'immuno déficience sont essentiellement : la malnutrition, les drogues, les stimulants divers utilisés sans frein dans certains milieux "gay", Immune’usage abusif, répété ou continu, d'antibiotiques, corticoïdes ou médicaments antiviraux, et d'autres encore.

Cette hypothèse du risque explique parfaitement les caractéristiques cliniques et épidémiologiques du SIDA. En Afrique en particulier, des scientifiques, des médecins, des travailleurs sociaux sont nombreux à dire que ce qu'on appelle une épidémie due à un nouveau virus sexuellement transmissible et mortel est en fait une épidémie de misère : carences alimentaires caloriques et protéiques, recrudescence de maladies endémiques telles que tuberculose, paludisme, maladies parasitaires diverses, infections digestives, etc., maladies qui prospèrent sur un fond de malnutrition et d'effondrement des systèmes de santé.(*)

L'OMS a défini quatre critères pour porter le diagnostic du SIDA (Définition de Bangui, 1985) en Afrique : fièvre prolongée, toux persistante, diarrhée chronique, amaigrissement. Or ce sont précisément quatre symptômes caractéristiques de ces maladies africaines endémiques bien connues.

Pourquoi attribuer à l'ensemble de ees quatre symptômes un nouveau nom et une nouvelle cause virale ? À cause des tests de dépistage HIV positif ? En réalité beaucoup de malades africains du SIDA sont séronégatifs (entre 30 et 70% selon les études.(*) Et d'autre part ces tests ne sont pas du tout fiables car non spécifiques pour le HIV, ils donnent de faux positifs pour de nombreuses affections, notamment toutes ces maladies endémiques citées plus haut (plus de 70% de faux positifs en Afrique).(*)

Et pourquoi croire que ces malades ne peuvent être sauvés que par un sursaut humanitaire des multinationales productrices de médicaments antiviraux ? Ces antiviraux, qui sont des poisons cellulaires très toxiques pour Ie patient et son système immunitaire, ne feraient qu'aggraver fatalement l'immuno déficience de ces malades qui souffrent simplement de la faim.(*)

Non, la réelle solution à cette prétendue épidémie virale, c'est de combattre la faim et la misère, et leurs causes : faire cesser les guerres civiles, instaurer un ordre économique juste et solidaire, annuler les dettes, abandonner les programmes d'ajustement structurels, etc.

"La prétendue épidémie africaine du S1DA a été utilisée pour justifier la médicalisation de la misère en Afrique subsaharienne. C'est ainsi que l'aide médicale occidentale a pris la forme d'expérimentation de vaccins, d’essais de médicaments de pressions moralisantes pour que des comportements changent.

Les spécialistes du SIDA et les responsables de la santé publique devraient reconnaître que ce sont la malnutrition les conditions sanitaires déficientes l’anémie et les infections endémiques qui sont à l'origine des symptômes cliniques du SIDA et non le virus HIV. Les faits indiquent clairement que la solution pour améliorer la santé des Africains, c'est le développement socio-économique, non par des mesures de répression sexuelle." (Professeur Charles Geshekter - California State University Chico).

Philippe et Évelyne Krynen, coopérants français de formation paramédicale, travaillant pour l'Association française Partage à Kagera, une province de Tanzanie, déclarent que "quand on donne le traitement approprié aux malades qui souffrent de pneumonie ou d'autres affections qui donnent lieu à un diagnostic de SIDA, la guérison s'ensuit généralement". Même observation du Père Angelo Agostino, ex-chirurgien, qui fonda au Kenya, une maison pour enfants séropositifs abandonnés ou orphelins : "Les gens pensent qu'un test positif ne laisse aucun espoir de sorte que ces enfants sont abandonnés sans traitement et meurent. Ceux qui arrivent chez nous sont dans un état pitoyable : épuisement, repliés sur eux-mêmes, muets. Mais dès qu’on leur donne les soins nécessaires, ils prennent du poids, guérissent de leurs infections et retrouvent des forces. Une excellente hygiène, une bonne alimentation des suppléments de vitamines et d l’huile de foie de morue, des légumes et des protéines en abondance et les voilà de nouveau vigoureux."(*)

Quand on voit le SIDA en Afrique sous cet angle, on n'attend plus rien des firmes pharmaceutiques, sinon qu'elles cessent d'espérer faire du "marché" africain un débouché pour leur lucratif commerce : les antirétroviraux, même à bas prix, n'ont aucune place dans le traitement du SIDA.

C'est ce qu'a compris le Président Thabo Mbeki, qui a organisé à Pretoria une double rencontre des scientifiques orthodoxes et dissidents (6-7 mai & 4-5-6 juillet 2000). Après la conférence de janvier 2000 en Inde, c'est la deuxième fois que la voix dissidente a l'occasion de sa faire entendre.

Ce ne sera pas la dernière !

Bien cordialement

Docteur en médecine Marc Deru

Voici une liste, non exhaustive, de sources d'information sérieuse :

- Pr. Peter Duesberg, Université de Californie à Berkeley ;

- Pr. Ch. Geshekter, California State University Chico ;

- Dr. Eleni Papadopulos, et son équipe de chercheurs, Royal Hospital, Perth ;

- Dr. Étienne de Harven, Pr. émérite de l'Université de Toronto ;

- Harvey Bialy, biologiste moléculaire, expert en maladies tropicales africaines ;

- Dr. Francis Plummer, étude à Nairobi, Kenya ;

- Pr.R Root-Bernstein, Michigan State University ;

- Charles Thomas, biologiste moléculaire et virologue, Harvard ;

- Stefan Lanka, virologue, Dortmund ;

- Neville Hodgkinson, correspondant scientifique du Sunday Times, journaliste ;

- Joan Shelton, journaliste scientifique ;

- Et bien d'autres

(*) Ces informations "dissidentes" qui ne sont pas connues car elles ne sont pas relayées, à quelques notables exceptions près, par Ies médias et ont toujours été étouffées par Ies milieux scientifiques orthodoxes, proviennent d'un grand nombre d'éminents scientifiques, ainsi que d'enquêtes et interviews en Afrique.


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