Infection par VIH

Un test qui vous condamne à mort.
Un rappport spécial montre à l'évidence que
le virus HIV n'est pas lié au SIDA


NEXUS, oct-nov 1994, repris de "What doctors don't tell you " (vol.5, n 4, 1994)

L'ensemble de la communauté scientifique a virtuellement accepté une conception du sida basée sur une théorie microbienne, selon laquelle le Virus de l'Immunodéficience Humaine (HIV en anglais) est capable de provoquer un syndrôme de suppression immunitaire en progression continue conduisant finalement à la mort.

Néanmoins, un petit nombre d'hérétiques solitaires parmi lesquels Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire à l'Université de Californie, ainsi que la biophysicienne australienne Eleni Papadopoulos-Eleopoulos, ont argumenté avec force références le point de vue selon lequel l'infection par HIV ne conduit pas au sida et que le test est si inexact qu'il ne devrait pas être utilisé. Ils ont été vilipendés en tant que fauteurs de troubles, et le gouvernement a retiré son soutien financier à Duesberg, bien que celui-ci ait été considéré par l'Institut Américain du Cancer comme un chercheur exceptionnel.

Même s'ils avaient seulement à moitié raison, leurs affirmations sont réellement inquiétantes. En nous ralliant à la théorie du HIV, nous commettrions l'erreur d'accumuler sous le terme-parapluie "sida" quelque 25 maladies disparates causées par un certain nombre d'éléments non-contagieux déjà identifiés (cf. plus loin : "Mais alors, qu'est-ce que le sida ?"). Ceci, joint à la preuve de l'inadéquation du test, veut dire que nous pourrions faussement diagnostiquer comme séropositifs des milliers de gens en bonne santé et les soumettre à des drogues hautement toxiques et potentiellement mortelles, dont nous ne distinguons pas encore les effets secondaires parmi ce que nous considérons comme étant la maladie du sida.

Dans un rapport de 76 pages publié en Grande-Bretagne par Duesberg (Pharmacology and Therapeutics , 1992, 55:201-77), il écarte systématiquement la théorie selon laquelle le sida serait causé par un virus infectieux et que le HIV est capable de la destruction totale dont on l'accuse. Le co-inventeur du virus HIV, Robert Gallo, ainsi que d'autres chercheurs, ont basé leur théorie du lien sida-HIV sur des preuves purement accidentelles, c'est-à-dire le fait que le HIV semble être présent chez tous les malades qui ont le sida. Pourtant, dès 1989, Luc Montagnier, le co-inventeur français du HIV, écrivait : "Le HIV n'est pas capable de causer la destruction du système immunitaire qui est observée chez ceux qui ont le sida".

Duesberg cite des statistiques de l'Institut de Médecine qui montrent que seulement cinquante pour cent de malades américains atteints du sida ont des anticorps contre le HIV. De plus, le Centre américain de Contrôle et Prévention des Maladies d'Atlanta a confirmé l'existence de cas confirmés montrant "une raréfaction des lymphocytes-T chez des personnes non contaminées par l'HIV" (JAMA , 9 septembre 1992).

Toutes les études directes du sida sont incompatibles avec les critères classiques d'une maladie infectieuse, affirme Duesberg. D'abord, très peu de cellules sont réellement infectées par le virus - en moyenne, seulement 1500 à 8000 globule blancs chez les malades du sida. En fait, un grand nombre de porteurs de HIV en bonne santé ont quarante fois plus de globules blancs infectés que les patients ayant contracté le sida. "Puisque, en moyenne, seulement 0,1 pour cent (1 sur 500 à 3000) de cellules-T sont infectées par le HIV chez les malades du sida ; mais que trois pour cent de toutes les cellules-T, au moins, sont régénérées ... pendant les deux jours qui sont nécessaires au rétrovirus pour infecter une cellule ..., le HIV ne pourrait jamais tuer suffisamment de cellules-T pour provoquer l'insuffisance immunitaire", écrit Duesberg. "Ainsi, même si le HIV tuait chaque cellule-T infectée ... cela ne pourrait abaisser le nombre de cellules-T que jusqu'à un trentième de leur taux normal de régénération. ... L'idée que ce taux de destruction ridicule soit capable d'annihiler le système immunitaire est aussi incongrue que la vision d'un cycliste rattrapant un boeing à la course".

De plus, depuis la première découverte du virus HIV en 1985, le nombre d'américains infectés est resté constant - un million -, ce qui tend à indiquer que ce virus était établi depuis longtemps dans la population. Et jamais dans l'histoire humaine aucune maladie infectieuse n'a jamais eu ce type d'effet discriminatoire contre la plus grande partie de la population, préférant seulement les hommes homosexuels, les drogués, les hémophiles et les Africains. Pas plus qu'aucun autre virus n'ait mis dix ans à incuber avant de déclencher la maladie.

Eleni Eleopoulos fait remarquer qu'un quart de la population du Japon du Sud est porteur d'anticorps contre le HIV, pour seulement un pour cent de la population des Etats-Unis. Pourtant, au moment où elle écrit, seulement 14 cas de sida ont été rapportés au Japon, chiffre qui n'a pas augmenté de manière significative (Medical Hypotheses , 1988, 25:151-62).

Une étude réalisée au St-Mary's Hospital de Londres au milieu des années quatre-vingt, démontrait que même les hommes homosexuels séronégatifs ont une réduction significative de l'activité des cellules T et B, par comparaison avec l'échantillon d'hétérosexuels de contrôle. En fait, leur système immunitaire est tout aussi diminué que celui d'hommes homosexuels séropositifs sans symptômes (Clin. Exp. Immunol. , 1989, 75:7-11). Cette découverte semblerait prouver que des éléments faisant partie du mode de vie homosexuel moderne, mais indépendants de l'infection par le HIV, seraient responsables du déficit immunitaire.

Des études ont constaté que moins d'un-tiers des malades présentant le sarcôme de Kaposi - l'une des principales maladies associées au sida chez les homosexuels - sont séropositifs. Les chercheurs du CDC acceptent maintenant le fait que cette maladie, qui définit le sida de la façon la plus originale et la plus spécifique, n'est causée par le HIV ni directement ni indirectement (The Lancet , 1990, 1:123-8). De plus, chez des groupes de population à faible risque tels que les épouses d'hémophiles, la preuve de l'infection est inadéquate. Depuis 1985, seulement 94 épouses des quinze mille hémophiles séropositifs sont supposées avoir développé des maladies définissant le sida. Pourtant, étant donné le petit nombre, et le fait que la plupart de ces femmes sont mortes d'infections opportunistes reliées à l'âge telles que la pneumonie, Duesberg prétend que l'association entre celles-ci et l'infection par HIV n'a pas été établie. Dans une autre étude concernant 41 épouses d'hémophiles immunodéficients, tous les taux de cellules-T de ces femmes étaient normaux (JAMA , 1984, 251:1450-54).

La preuve que le HIV est la cause du sida repose entièrement sur l'idée que la détection d'une réaction par anticorps au virus est la preuve de sa présence réelle. En d'autres termes, on suppose que si votre corps a émis des anticorps qui sont spécifiques au HIV, c'est qu'il y a la présence d'une protéine du virus, et donc du virus lui-même. Ceci, parce que le soi-disant test-sida ne teste pas la présence du HIV, mais seulement la présence des anticorps émis contre lui - signe habituel que le corps a combattu contre l'infection.

Les tests HIV sont reconnus comme étant extrêmement irréguliers et non fiables. Le test ELISA ("enzyme-linked immunosorbent assay" en anglais) est le plus fréquemment utilisé, et le Western Blot est utilisé comme confirmation. Dans l'ELISA, un échantillon du sang du patient est ajouté à un mélange de protéines. On suppose que si des anticorps au HIV sont présents dans le sang, ils vont réagir aux protéines HIV du test. Dans le Western Blot, ces protéines HIV sont isolées en bandes. Quand on les mélange à l'échantillon de sang, chaque bande de protéine apparaît s'il s'est lié à un anticorps.

Le CDC considère qu'un simple test ELISA, sans autre confirmation, peut être la preuve positive que vous êtes porteur de l'HIV, et donc, finalement, que vous avez contracté le sida.

Le test ELISA est notoirement non-fiable. En Russie, en 1990, sur 20.000 tests ELISA positifs, seulement 112 ont été confirmés par le Western Blot, selon Eleopoulos.

De plus, aucun de ces deux tests n'est spécifique au virus HIV. Les deux réagissent à de nombreuses protéines provoquées par d'autres maladies. Par exemple, la protéine p24, généralement considérée comme preuve de l'existence du HIV, se trouve dans tous les rétrovirus qui vivent dans le corps sans lui causer de dommage. Le Dr Gallo a répété que la p24 n'était pas spécifique au HIV (Bio Tech , Juin 1993). L'hépatite B, l'hépatite C, la malaria, le virus de la verrue papillome, la fièvre glandulaire, la tuberculose, la syphillis et la lèpre ne sont qu'un petit nombre des situations capables de produire des résultats positifs au test ELISA. (Nature , 1985, 317:395-403, et The Lancet , 1989, 11:1023-25). Dans une étude en particulier, des anticorps de la p24 ont été détectés chez un individu sain sur cent cinquante ; chez un patient sain sur treize présentant des verrues papillomes et ayant été sélectionné au hasard ; chez 24 pour cent de malades présentant le lymphome T cutané, et chez 41 pour cent de malades de la sclérose en plaques (New England Journal of Medicine, 1988, 318:448-9).

En 1991, une étude affirmait : "Dans la moitié des cas de réaction positive à un test de la p24, le sujet a présenté par la suite une réaction négative à un nouveau test, sans avoir pris aucun médicament pouvant avoir affecté son niveau d'antigène p24". Les chercheurs concluaient que "le test est cliniquement erratique (??) et devrait être interprété avec précaution" (Abstracts , VIIe Conférence Internationale sur le Sida, Florence, Italie, 1991, vol. 1, p. 326).

Le gouvernement français a récemment retiré du marché neuf des trente tests HIV

Le Western Blot, supposé être le plus exact des deux, n'est pas plus spécifique que l'ELISA. Le Dr Max Essex de l'Ecole de Santé Publique de Harvard, expert reconnu, a trouvé que le Western Blot donnait un résultat positif pour 85 pour cent des Africains reconnus comme HIV-négatifs. Finalement, on s'est aperçu que des protéines provenant du microbe de la lèpre - qui infecte des millions d'Africains - peuvent provoquer un résultat faussement positif à l'ELISA comme au Western Blot (rapporté par The Sunday Times , 22 mai 1994).

Dans une étude sur des patients vénézuéliens atteints de malaria, le taux de fausses réactions positives au Western Blot a été de 25 à 41 pour cent. Ceci a conduit les chercheurs à conclure que "le HIV ne cause pas le sida, même en présence des importantes perturbations de la régulation immunitaire caractéristiques de la maladia aigue" (New England Journal of Medicine , 1986, 314:647).

Eleni Eleopoulos et son équipe soutiennent qu'il n'y a aucun standard établi pour interpréter ce que signifient les bandes individuelles du test Western Blot. Aux Etats Unis, le Groupe d'Etude sur la Sécurité des Transfusions (TSS) a présenté chaque semaine une centaine d'échantillons de patients aux tests de trois laboratoires hautement respectés, durant trois périodes de plusieurs mois. Le TSS a trouvé des variations extrêmes dans les bandes de ces mêmes échantillons, même parmi ceux provenant d'un même laboratoire.

Le manque de spécificité des test-HIV devrait déranger tous les cliniciens travaillant avec des personnes considérées comme séropositives. Les individus appartenant aux principaux groupes "à risque" - hommes homosexuels, drogués et hémophiles - sont exposés à de nombreuses substances étrangères telles que semence, drogues, transfusions sanguines et composants du sang, hépatite, virus d'Epstein Barr, et de nombreux autres facteurs ou maladies connus pour causer de fausses réactions positives. D'autres populations - telles que les Africains et les drogués - exposés à un taux de maladie plus haut que la moyenne, produisent aussi plus d'anticorps que le reste de la population et sont donc susceptibles d'avoir de fausses réactions positives. Par exemple, Eleopoulos affirme qu'il y a une forte association entre les transfusions sanguines et un test HIV positif.

Dans une étude (The Lancet , 1986, 1:1090-92), le taux d'anticorps HIV détecté par l'ELISA était le plus fort immédiatement après une transfusion sanguine, et diminuait entre les transfusions.

Dans un autre cas (AIDS , 1988, 2:405-6), un volontaire a reçu six injections de sang provenant d'un donneur séronégatif, à des intervalles de quatre jours. Après la première injection, le test HIV était négatif, mais le signal d'une réaction positive d'anticorps augmentait après chaque transfusion.

Dès qu'un patient est présenté comme séropositif, les médecins se persuadent de l'importance de rechercher des anomalies dans le sang, en particulier la chute significative du nombre d'adjuvants aux cellules-T (les CD-4), considérés comme un indicateur de la présence des maladies majeures associées au sida.

Mais les comptages de CD4 sont pratiquement sans signification comme mesure de la progression de la maladie, et peuvent présenter une augmentation et une diminution à n'importe quel moment de la journée. Dans de nombreuses cliniques du monde entier, une diminution "significative" des CD4 est utilisée comme l'indication d'un futur traitement prophylactique médicamenteux. La quantité de deux cent cellules-T par millilitre de sang est considérée comme étant le point où l'on va informer le patient que sans une drogue comme l'AZT, le DDI ou la Septrine il a de fortes chances de contracter une maladie associée au sida telle que la pneumonie associée au pneumocystis carinii (PCP).

De nombreuses études ont montré que le comptage moyen de cellules-T pour une personne non-HIV+ peut varier de 200 à 2000. Il y a de nombreux cas de personnes présentant un nombre de cellules-T inférieur à 50/mm3 et qui restent parfaitement saines. Dans un récent documentaire de la BBC, "File of Four", le Professeur Ian Weller, coordinateur de la branche britannique de l'essai Concorde sur l'AZT qui a testé le médicament sur des volontaires séropositifs en bonne santé, a émis le commentaire suivant : "A propos des comptages de CD4 (cellules-T), nous devons nous souvenir qu'ils sont extrêmement variables. Ils peuvent varier chez un même individu dans le courant d'une même journée... plus bas le matin et plus élevés le soir. Ils peuvent être affectés par toutes sortes de choses comme de se rendre à la clinique à pied au lieu d'y aller à bicyclette... Le degré d'ensoleillement peut les affecter, de même que fumer une cigarette".

Une autre variable qui peut sérieusement affecter le résultat du test des CD4 est l'inadaptation du procédé utilisé par le laboratoire. Pour ce même programme, un volontaire choisissait d'avoir un prélèvement sanguin pour le comptage des cellules-T. Deux échantillons pris dans la même veine au même moment avec la même aiguille furent envoyés à deux laboratoires différents. Les comptages de CD4 qui en résultèrent variaient de 33 pour cent !

Une fois qu'un patient, en bonne santé par ailleurs, a été testé comme étant séropositif, qu'il a un nombre de CD4 bas et qu'il présente des problèmes de stress, pratiquement tous les médecins travaillant sur le terrain saisiront leur bloc d'ordonnances et proposeront un médicament. L'idée est de prescrire une drogue au patient en supposant que ce médicament "pour-le-cas-où" arrêtera la maladie avant qu'elle ne se déclare. Dans le cas de l'AZT, la drogue anti-HIV la plus courante, cette supposition a été démolie par la récente publication dans The Lancet des résultats de l'essai Concorde, montrant que l'AZT n'est d'aucun bénéfice pour les séropositifs qui ne développent pas les symptômes du sida (The Lancet , 9 avril 1994).

En plus du fait que l'usage de ces médicaments n'est pas justifié, on constate qu'un patient sans symptôme à qui on les administre se met à présenter tous les problèmes associés aux effets secondaires de la drogue - lesquels peuvent ressembler de façon troublante à la liste de symptômes attribués à l'infection par HIV ou au sida pleinement déclaré.

Une étude récente concluait qu'un patient traité à l'antibiotique Septrine contre la pneumonie PCP a beaucoup plus de risque de développer une maladie dévastatrice telle que la candidose orale, l'infection par Cytomegalovirus et le complexe Mycobacterium-avium - considérés généralement comme des maladies du sida - que s'il n'avait pris aucune drogue (New England Journal of Medicine , 23 décembre 1993).

L'action de cette drogue ainsi que de l'AZT détruit ou inhibe les entérobactéries présentes dans l'intestin, y compris l'E-coli , ce qui provoque une surcroissance des Candida ainsi que d'autres bactéries indésirables, supprimant ainsi les capacités de l'organisme à fabriquer le facteur nécessaire à l'absorption de la vitamine B12. Les symptômes terminaux de la déficience aigu' en vitamine B-12 sont identiques à ceux du sida en phase terminale.

Jody WELLS et Lynne MC TAGGART

Note de l'éditeur

- Jody Wells , qui fut diagnostiqué séropositif il y a onze ans, reste en bonne santé sans utilisation d'aucune drogue. Il est fondateur et éditeur de Continuum , un magazine destiné aux rescapés du HIV et du sida. Pour plus ample information, écrire : PO box 2754, Londres, NW10 8UF, United Kingdom. Tel. +44 (081) 961 1170.

- Lynne Mc Taggart est éditeur du magazine What Doctors Don't Tell You (en français : "Ce que les médecins ne vous disent pas"); Plus d'information:


1. Qu'est-ce qui est vrai ?

Le professeur Peter Duesberg (Université de Californie à Berkeley) a été celui qui a fait le plus de bruit en manifestant que le HIV ne serait pas la cause du sida. Il fut bientôt suivi par le professeur Robert Root Bernstein dont le livre, Rethinking AIDS (repenser le sida), est une démonstration dévastatrice des intrigues politiques et pseudo-scientifiques tournant autour du sida.

Le débat a été illustré par Neville Hodgkinson, correspondant scientifique du Sunday Times (Royaume-Uni), dont l'article du 3 avril 1994, "la Conspiration du Silence", met en lumière le scepticisme scientifique en ce qui concerne le mythe HIV = sida.

Voici quelques citations de témoins :

"Le dogme selon lequel le virus HIV cause le sida représente l'escroquerie la plus gigantesque et peut-être la plus moralement destructrice qui ait jamais été perpétrée sur de jeunes hommes et femmes". - Charles Thomas, ancien professeur de biochimie à Harvard.

"La façon dont on applique la théorie du HIV est infalsifiable et donc inutile en tant qu'hypothèse médicale. Le sida est le résultat d'un énorme degré d'exposition à des virus et des bactéries humaines". - Dr Kary Mullis, prix Nobel de chimie 1993.

"De nombreuses personnes atteintes du sida n'ont pas le virus HIV, et un grand nombre de personnes présentant le virus HIV ne déclarent pas le sida. L'hypothèse HIV+sida est beaucoup trop simple. Une alternative plausible, des causes testables... devraient faire partie de la recherche ordinaire sur le sida". - Dr Hank Loman, professeur de chimie biophysique, Université Libre d'Amsterdam.

"On voit s'accumuler de plus en plus rapidement les preuves du fait que la théorie initiale du virus HIV n'est pas exacte. Celui-ci n'est pas suffisant pour causer la maladie". - Dr Steven Jonas, professeur de médecine préventive, Université de l'Etat de New-York. (Source : Int'l Journal of Alternative and Complementary Medicine, Août 94)

2. Mais alors, qu'est-ce que le sida ?

Si le virus HIV n'est pas la cause du sida, qu'est-elle ? Du point de vue de Peter Duesberg, "vingt-cinq maladies déjà connues auparavant mais presque entièrement non-reliées entre elles ont été redéfinies comme étant le sida, du moment qu'elles se déclarent en la présence du virus HIV". (Pharmacology and Therapeutics , 1992, 55:201-77). En d'autres termes, si vous avez la tuberculose sans avoir fait un test ELISA, vous avez la tuberculose. Mais si la tuberculose est diagnostiquée en même temps qu'un test HIV positif, vous avez le sida.

Selon le point de vue hérétique, l'effondrement immunitaire sévère constaté dans le sida déclaré n'est pas causé par un microbe, mais par une variété de facteurs séparés de modes de vie à risque spécifiques à certains groupes à haut risque dont la santé est compromise bien avant la déclaration de la maladie. Le lien commun, selon Eleni Eleopoulos, est que ce sont tous des agents d'oxydation - c'est-à-dire qu'ils provoquent des "feux" indésidables dans les cellules, comme fait le cancer. De telles insultes au corps ne causent l'effondrement immunitaire qu'au bout d'un temps assez long, de même que le fait de fumer des cigarettes met des années à produire un cancer.

La croyance principale est que le syndrôme immuno-dépresseur est causé par un certain nombre de faits suivants :

* Chez les hommes homosexuels, le fait d'avoir un nombre élevé de partenaires et d'assumer le pôle réceptif dans la pénétration anale, ainsi que de s'exposer à certaines drogues comme les nitrites. Selon Eleni Eleopoulos, de nombreuses études démontrent que l'immuno-suppression apparaît plus souvent chez les récepteurs de sperme par l'anus (c'est-à-dire les partenaires passifs), et non pas chez leurs partenaires donneurs. De plus, des études chez l'animal démontrent de façon concluante que le sperme est très fortement immuno-suppresseur s'il migre dans les cellules générales du corps. Ceci est possible surtout dans la sexualité anale puisque, contrairement au vagin dont la paroi épaisse rend impossible le passage de la semence dans le sang, le rectum n'est séparé du flux sanguin et du système lymphatique que par un mince mur cellulaire, aisément traversé lors d'un acte sexuel anal. (Medical Hypotheses, 1988, 25:151-62).

* Chez les hémophiles, non seulement l'état de ces malades lui-même, mais aussi des impuretés présentes dans l'agent coagulant appelé Facteur VIII. Dans une étude, on constata qu'un plus grand nombre d'hémophiles non infectés par l'HIV avaient contracté des maladies reliées au sida que ceux qui étaient séropositifs confirmés. (Gomperts E.D., de Biasi R. and De Vreker R., "The Impact of Clotting Factor Concentrates on the Immune System in Individuals with Hemophilia ", Baxter Healthcare Corporation, Hyland Division, Glendale, California, 1991).

* Chez les usagers de de dérivés opiacés par intraveineuse, l'effet immuno-suppresseur des drogues, lequel est connu depuis les années 1970.

* Chez les récipiendaires de transfusions, les produits sanguins et la transfusion elle-même, dont l'effet immuno-suppresseur est connu, en particulier en cas d'usage de sang irradié. Une étude a démontré que plus le patient reçoit de sang, plus son nombre de cellules-T diminue. (British Journal of Hematology, 1985, 59-713).

* Chez les bébés nés d'une mère séropositive, l'accoutumance aux drogues ou les effets de cette accoutumance chez la mère. Les trois quarts des bébés américains atteints du sida sont nés de "mères à crack", dit Duesberg. D'autres bébés du sida sont des récipiendaires de transfusions ou des hémophiles.

* Chez les Africains, la malnutrition et la sexualité anale largement pratiquée par les hétérosexuels. Le sida est un nom pour de vieilles maladies indigènes. De plus, ce que nous appelons "l'épidémie du sida" pourrait résulter d'une inadéquation sauvage du test sida en Afrique, où des milliers de gens porteurs d'anticorps multiples apparaissent séropositifs lors du test ELISA. Contrairement aux cas de sida américains et européens, le sida africain n'apparaît pas chez les homosexuels, les drogués ni les hémophiles.

* Chez tous les malades atteints du sida, la prophylaxie par des drogues telles que l'AZT, qui provoque l'anémie et la baisse de la numération des cellules, causant le "sida sur ordonnance", selon Duesberg.

3. Les maladies qui définissent le sida

Le sida est généralement caractérisé par un grand nombre de maladies "opportunistes", qui peuvent devenir actives dans un corps dont le système immunitaire a été sérieusement endommagé. Ceci inclus la pneumonie à pneumocystis carinii (PCP) et la candidose (toutes deux causées par des champignons parasites présents chez tous les humains), la tuberculose, la toxoplasmose, la cytomegalovirose et l'herpès. De plus, les malades atteints du sida peuvent souffrir d'autres troubles non causés par l'immuno-déficience, parmi lesquels le lymphome et le sarcome de Kaposi (deux formes de cancer), la démence etc. Si le sida est provoqué par un virus, il a une étrange tendance à causer dans certains groupes certains types de maladies. Par exemple, Duesberg souligne les faits suivants :

* Les homosexuels américains contractent le sarcome de Kaposi vingt fois plus souvent que tous les autres patients américains atteints du sida. Par contre, moins d'un pour cent des hémophiles et des Africains contractent cette maladie. Des études ont relié le sarcome de Kaposi à la sexualité anale et aux "poppers", c'est-à-dire l'amyl-nitrite.

* Les usagers de drogues par intraveineuse ont tendance à avoir la tuberculose.

* Les utilisateurs du "crack" attrapent la pneumonie, en plus de la tuberculose.

* Les hémophiles favorisent des infections opportunistes, dont les trois-quarts sont à champignons, en plus de la pneumonie virale.

* Les bébés du sida ont des maladies bactériennes et la démence.

* Quatre-vingt dix pour cent des malades africains atteints du sida, hommes et femmes en nombre égal contrairement à ce qui se passe en Occident, attrapent des fièvres, la diarrhée, la tuberculose et la "maladie de la maigreur" - maladies depuis longtemps établies sur ce continent. Les Africains n'ont pas la pneumonie PCP et la candidose, bien que ces parasites existent chez tous les humains y compris les Africains.

4. La cellule kamikaze

Ainsi que Duesberg et Eleopoulos le font remarquer, le virus HIV est l'un des cent ou cent-cinquante rétrovirus présents à l'état de latence chez les humains, tous ayant la même structure génétique. Au début des années 1980, Robert Gallo de l'Institut Américain du Cancer ainsi que Luc Montagnier de l'Institut Pasteur ont tous les deux isolé un rétrovirus présent chez des patients homosexuels que l'on croyait atteints du sida. Selon la théorie Gallo-Montagnier initiale, ce rétrovirus est un virus dont le propre ARN (code génétique court qui enseigne à chaque cellule la manière de se reproduire) est transmué par une enzyme particulière (la transcriptase inverse) en ADN, dont la longue hélice double porte le code de l'information cellulaire complète. Selon les théoriciens de la cause unique, le virus HIV peut "s'introduire par effraction" dans une cellule-T du système immunitaire et s'attacher à l'ADN de la cellule, dont il se nourrit. Lors de la réplication de la cellule, le virus procède également à sa réplication. Lorsque le patient est atteint du sida pleinement déclaré, on suppose que le virus a alors complètement dévoré ces cellules, laissant le corps complètement démuni face à n'importe quelle espèce de maladie.

Au vu des trous géants que comporte cette théorie, les "révisionistes" du sida, parmi lesquels le co-découvreur Montagnier, ont tenté de sauver l'hypothèse HIV grâce à la proposition selon laquelle le virus HIV a besoin d'un certain nombre de co-facteurs, tels que le mycoplasme et autres virus, pour induire la mort de la cellule. Ou bien, fait unique dans l'histoire de la maladie infectieuse, le HIV peut forcer le système immunitaire à réagir contre lui-même ou à se suicider.

Duesberg souligne que de nombreux rétrovirus existent dans toutes les cellules à la manière du HIV, et non pas simplement dans quelques unes d'entre elles. Et la plupart des groupes à risques du sida ont un grand nombre d'anticorps à de nombreux parasites humains qu'ils ont accumulés au cours de comportements à haut risque (tels que l'usage de drogues), de transfusions sanguines ou d'intense promiscuité. Duesberg et Eleni Eleopoulos considèrent le virus HIV comme un "innocent passager microbien" sans distinction particulière. Par conséquent, même transmis périnatalement aux bébés, il serait sans danger.

Source : NEXUS , oct-nov 1994, repris de "What doctors don't tell you " (vol.5, n 4, 1994), 4 Wallace Road, London, N1 2PG, UK. Traduction en français : Mona Bossy


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