L'atroce vérité : des virologues ont inventé le SIDA pour se survivre.

Raum & Zeit - Interview exclusive- avec le Dr Peter Duesberg. Professeur de biologie moléculaire à l'université de Berkeley (USA)

Nous sommes témoins d'un processus médico-historique dont il se peut qu'il ait une fonction clef : depuis (au moins) deux ans, la "Théorie sidatique" - ce qui est une formule courtoise pour désigner ce monstre - est réfutée et démasquée comme un système alarmiste de propagation de rumeurs. L'information sidatique n'en poursuit pas moins inexorablement son lavage de cerveaux : 60 millions de "gants antisida", soit 1.500 tonnes de matière plastique !, circulent sur les routes allemandes, les spots de télévision associent le sexe, le condomisme et la peur. Des psychologues se mettent au service de cette théorie sidatique réfutée en cherchant (souvent sans succès) à détourner du suicide des séropositifs (dont le test sanguin indique la présence d'anticorps anti HIV) saisis de panique. Quant aux patients sidatiques, ils sont tenus dans l'ignorance de leur maladie réelle (et de leurs chances de guérison) et se font empoisonner par une thérapeutique erronée (50.000 cette année). Fin juillet, notre collaborateur Kawi Schneider a pu interviewer le Dr Peter Duesberg, Professeur de Biologie Moléculaire à la Berkeley University de Californie, USA. Qu'il cherche à transmettre au monde un message, qui n'a pas son pareil, est évident aux lecteurs de "raum&zeit", notamment depuis la parution dans cette revue (n°39) de son article intitulé : "HlV et Sida, corrélation, mais pas cause".

1. Je n'ai encore jamais envoyé mes étudiants au dépistage. Je m'y suis soumis moi-même à deux reprises, mais le résultat a malheureusement été négatif. J'aurais préféré qu'il fût positif... ce qui m'eût confirmé que je puis former des anticorps, c'est-à-dire que je suis protégé contre ce virus, que je suis en état de me défendre.

2. Aux Etats-Unis, 99 % des HIV séropositifs ne présentent pas de symptômes. Ce qui est d'ailleurs le cas de 99 % de tous les virus.

3. Pour l'instant, j'estime qu'il est superflu de tester le sang des donneurs, parce qu'il n'existe aucune preuve de relation causale étiologique entre le virus et le sida (N.D.L.R. de toute manière, le sang du donneur est stérilisé).

4. Le sida n'est pas une nouvelle maladie, mais une collection de 25 maladies qui n'ont guère de rapports les unes avec les autres...

5. Même chez les mourants, on ne trouve jamais de virus, mais uniquement l'anticorps...

6. Rien qu'aux Etats-Unis, où il est consacré un milliard de dollars; au sida, il est publié tous les ans plus de 10.000 travaux scientifiques sur le sujet.

7. Le test de dépistage est psychologiquement toxique, du fait que la majorité des gens croient à l'hypothèse du virus : or, cette hypothèse postule qu'à partir du moment où l'on est séropositif il y a entre 50 et 100 % de chances que l'on va attraper le sida dans les 8 ans qui suivent l'infection. Rien d'étonnant à ce que ce diagnostic incite au suicide et que certains retombent dans leurs vieilles habitudes de consommation de drogue, en se disant : profitons du peu de temps qui nous reste à vivre. De même coup, nombre d'entre eux perdent leur assurance-vie et leur assurance-maladie, perdent leurs amis et souvent leur famille... ou bien se voient refuser un crédit pour acheter un appartement, une maison... ou n'obtiennent plus de rendez-vous chez le dentiste.

8. La thérapeutique du sida est vraiment catastrophique. Elle est basée sur le fait que le virus se propage par l'ADN et que l'on pourrait théoriquement freiner le virus par inhibition de la synthèse de l'ADN. Cette approche a deux points faibles : le premier c'est que l'hypothèse virale n'est pas prouvée et le second c'est que même si elle l'était, cela ne servirait à rien dans les conditions où l'AZT est administrée. En effet, à ce moment là, le patient est séropositif, mais il n'a pas de virus, I'ADN n'est pas synthétisé et s'il n'y a pas formation d'ADN on ne peut pas freiner le virus par inhibition de l'ADN. Si bien que le seul résultat de ce traitement par l'AZT sera de détruire les cellules humaines qui fabriquent l'ADN. C'est d'ailleurs pour cela que l'AZT a été inventée : pour détruire les cellules sanguines, les cellules T et les lymphocytes. Elle a été mise au point comme cytostatique.(substance qui inhibe la division cellulaire) dans la lutte contre la leucémie. C'est exactement ce qu'elle fait : elle détruit les cellules qui souvent, font défaut aux patients atteints du sida. Ces cellules sont détruites directement, et sans mystère, par l'AZT. Nous savons parfaitement la manière dont cette drogue poursuit son effet : c'est ce que l'on appelle un chain-terminator analogue à la thymidine. Lorsque celui-ci est intégré dans l'ADN, alors l'ADN est à bout, I'ADN est terminé, la cellule est exterminée, elle est morte.

Mais alors, demande l'interviewer, s'il en est ainsi, I'AZT est un poison susceptible de liquider certaines catégories de personnes ?

Tous les séropositifs, cela inclut à présent les bébés... même les bébés bien portants, qui sont séropositifs, et même les mères sont traitées à l'AZT, même les adultes bien portants...

Cette année, 50.000 personnes sont traitées à l'AZT. Il n'est pas difficile de prévoir qu'en l'espace d'un an on aura créé de toutes pièces 50.000 cas de sida par administration d'AZT: en effet, par définition elles sont séropositives et leur immuno-déficience est acquise par destruction des Lymphocytes au moyen de l'AZT. Elles vont donc toutes mourir du sida en l'espace d'un an.

Et alors le traitement sera la principale cause de la mort par sida ?

A mon avis, ce sera la seule cause, tout au moins chez ceux qui sont d'abord asymptomatiques.

Alors, la thèse du "massacre" est exacte ?

Oui, c'est un empoisonnement ! Les séropositifs sans symptômes peuvent être assassinés uniquement par l'AZT. Il n'y a pas besoin d'autres facteurs. Pour appeler cela du sida il faudrait naturellement trouver l'anticorps, sinon on pourrait dire que c'est un empoisonnement à l'AZT.

Les uns en profitent, les autres en souffrent

9. Les scientifiques et les hommes politiques, les journalistes scientifiques ont largement profité de la fascination du sida, parce que, sous ce pseudonyme, on pouvait, sous couvert de recherche scientifique, décrire des pratiques sexuelles, s'intéresser aux minorités et facteurs de risque, dont on n'aurait jamais osé, sans cela, entretenir à ce point les lecteurs de la presse BC-BG. On pouvait faire appel aux instincts, stigmatiser les maladies infectieuses comme châtiments de certains comportements, mobiliser les notions morales et tout, grâce au sida.

Traiter 50.000 personnes à l'AZT et tester des millions de personnes pour voir si elles sont séropositives, tel est le prix à payer pour que d'autres puissent amasser des fortunes colossales et faire carrière. On dira : c'est comme cela dans le monde capitaliste. Mais que des gens doivent le payer de leur vie, dépasse même ce que pourrait tolérer l'acception la plus radicale du capitalisme. On pourrait dire : c'est vraiment dommage que certains se suicident, mais en revanche il y a tout de même le progrès scientifique et nombre d'entre nous sommes devenus millionnaires : c'est le prix du capitalisme, que tous les jours 50.000 personnes soient traitées à l'AZT.

Puisque l'hypothèse de HIV est scientifiquement réfutée, pourquoi ne l'abandonne-t-on pas ?

Les promoteurs de l'hypothèse de HIV, qui sont également ceux qui en profitent le plus, n'ont pas d'alternative. Ce sont pour la plupart de purs rétrovirologues, comme moi, d'ailleurs. S'il n'y a plus de virus, il n'ont plus rien à proposer. Ils n'ont plus qu'à démissionner. C'est comme au poker : le joueur mise sur une seule carte, si elle est bonne il gagne, sinon il laisse la place aux autres. Voilà pourquoi ils vont chercher à se défendre le plus longtemps possible, il n'y a pas d'autre solution. Ils ont crié trop tôt que le sida est une maladie virale, ce sont tous les rétrovirologues, les Gallo, les Montagnier, les Levy, ils n'ont plus rien à offrir.

C'est la raison, je crois, pour laquelle il est si difficile de les amener à envisager d'autres alternatives. Ils se déjugeraient, se remettraient en cause. A cinquante ans, ils ne le peuvent plus.

11. Une tactique dilatoire: la fable du cofacteur

On commence à mettre en place une ligne de défense. On dit tout bonnement qu'un seul virus ne suffit plus à engendrer le sida, qu'il faut un cofacteur. Cela permet de gagner du temps, de cinq à dix ans. Puis il faudra chercher ce que peut bien être ce cofacteur. Le jour où on l'aura trouvé, il nous faudra savoir si ce cofacteur a besoin du virus. Cela permet d'interminables discussions. Dans l'intervalle l'hypothèse s'édulcore, mais on continue de parler du HIV.

Mais à cela il n'y a pas de précédent. Et d'ailleurs ce serait du point de vue biologique tout à fait invraisemblable : une infection virale, qu'il s'agisse de la grippe, de la polio ou de l'herpès, ne met en jeu qu'un petit nombre de cellules, qui sont infectées par un petit nombre de virus. L'infection typique que vous contractez au contact de votre partenaire, aux toilettes ou au restaurant, est due à une concentration minime de virus. Pour que l'hypothèse du cofacteur se vérifie, i! faudrait que la même cellule - sur les 1014 cellules qui composent notre organisme - fût touchée simultanément par le virus du sida et un covirus ou cofacteur: se serait pratiquement impossible d'après les modes de transmission naturels. C'est comme si l'on croyait à une collision permanente de deux étoiles. Cela se produit de temps en temps entre astéroïdes, entre fusées ou entre deux autos qui se télescopent. L'infection débute dans l'une des 1014 cellules, peut-être à la rigueur dans dix ou cent, mais jamais dans toutes les cellules à la fois. Il est invraisemblable que cela commence en même temps dans les mêmes cellules. C'est la raison pour laquelle il n'y a pas de précédent. En effet, les rétrovirus ont été fort bien étudiés, mieux que tous les autres virus, parce qu'au cours des vingt dernières années ont les soupçonnait d'être responsables du cancer. C'est à cela que j'ai passé mes vingt dernières années. Il y a peu de place pour de mystérieuses surprises, des chocs ou des nouveautés. Si l'on avait découvert un virus d'une structure ou d'une complexité sans précédent, vous pensez bien que je le saurais.

Ne pourrait-on expliquer cette hystérie sidatique, cet attachement envers et contre tout à l'hypothèse du HIV, par le fait que certains sont fort reconnaissants aux virologues et notamment à Gallo, de s'être mis en avant et d'avoir dit : nous savons à quoi nous en tenir, nous connaissons les causes, nous trouverons les remèdes. Du même coup, les autres spécialistes sont apparemment dédouanés. Il se peut que le sida soit un thème pour les spécialistes des maladies internes, et pas pour les rétrovirologues.

Oui, cela se pourrait bien. Cela devrait être un thème également pour les toxicologues et pour les pharmacologues.

12. La mise au pas de la presse

Comment expliquer cette mise au pas de facto de l'ensemble de la presse mondiale, à part quelques rares exceptions en matière de sida ? Ne sommes-nous pas en démocratie ?

Moi non plus je ne comprends pas. Je ne puis l'expliquer que par étapes. Commençons par les scientifiques. C'est là leur dernière chance. Pendant vingt ans ils ont essayé de prouver que les rétrovirus sont responsables du cancer. Des prix Nobel ont été décernés. Mais ceux qui avaient fait carrière sous cette bannière ont échoué. Et voici que soudain quelqu'un leur promet monts et merveilles : vous allez rester sur les rails de la vieille rétrovirologie et dans l'introduction et la conclusion de vos demandes de subvention vous écrirez que c'est le "H.I.V." qui est responsable du sida, et que mon rétrovirus, ou le rétrovirus que m'a envoyé Gallo en est directement la cause. Je fais maintenant le gag, pol et env (l'analyse virale mise au point par Duesberg et qui est utilisée couramment aujourd'hui, Réd.) exactement comme nous l'avons toujours fait ces dix dernières années, et voilà que tout d'un coup cela redémarre, tu es invité à une conférence à San Marino ou à Stockholm, tu peux parler à la reine, ou tu reçois un prix avec le prince Charles à Bologne, du jour au lendemain tu redeviens quelqu'un. On te demande ton avis à la TV ou à la radio, tu te répands sur les erreurs commises par les homosexuels et les drogués, bref tu as cédé à la tentation et tu t'es rangé de nouveau sous la même vieille bannière.

Oui, mais ce serait une merveilleuse aubaine pour les journalistes de démasquer cette supercherie.

Bien sûr, mais cela ne ferait jamais qu'un "scoop", ou deux. Tandis que les derniers détails croustillants sur le sida, cela fait du pain sur la planche tous les jours. L'an dernier, le New York Times a écrit en moyenne trois articles par jour sur le sida. Pour les journalistes scientifiques rien de plus simple : alors que normalement chaque article nouveau les oblige à s'informer, à lire, à enquêter et à se mettre à jour, ils n'ont maintenant plus qu'à écrire : la célèbre héritière de la grande firme machin est séropositive, bien qu'au milieu des roses et du champagne elle n'ait eu qu'une seule fois des relations avec machin-chouette. Et à présent elle prend de l'AZT : vous vous imaginez cette belle fille et tout cet argent, et la catastrophe que cela va faire. Il suffit de faire mousser et d'en tirer un opéra à bulles de savon pour midinettes et un coup de téléphone à Gallo, qui fournit cinq citations.

Une symbiose

C'est-à-dire que le journalisme, la politique et la virologie ont constitué une symbiose, une association qui leur permet de se refiler mutuellement la balle ?

Disons qu'ils en ont tous profité de la même manière. Je crois que pour tous les trois c'est très utile, au sens capitaliste. Cela se vend facilement. Sous couvert de sida et de HIV on peut faire passer toutes sortes d'histoires croustillantes (juicy stories) dans un journal très conventionnel. Et on peut donner aux lecteurs le frisson, leur faire dresser les cheveux sur la tête et leur tirer des sous. On peut aussi promettre de nouveaux succès que l'on attend toujours.

Où sont les études scientifiques comparatives ?

Quand on pense que par crainte d'une contamination éventuelle à l'occasion d'un accident sur l'autoroute, 30 millions d'automobilistes transportent tous les jours des gants sidatiques dans leur boîte à gants, comment se fait-il que personne n'ait l'idée de demander combien il y a de cas dûment attestés de sida causés par un accident sur la route ? Je parie qu'il n'en existe pas un seul. Mais admettons qu'il en existe un : il y a un accident, une transfusion de sang, et éventuellement, des anticorps. Qu'un blessé attrape par-dessus le marché une des 25 maladies qui forment le "syndrome", alors on dit qu'il a le sida ! Mais ces maladies existaient déjà avant. Si quel qu'un est transfusé pour une vasodilatation des coronaires ou pour une greffe du cœur, et qu'un an ou six mois plus tard il fasse une pneumonie et soit séropositif, alors il a tout ce qu'il faut pour être classé sidéen.

Pour démontrer que le virus a joué un rôle quelconque, il faudrait étudier 100 greffes de cœur effectuées sur des quinquagénaires ou sexagénaires séropositifs et les comparer avec 100 greffes sans anticorps. Si l'on pouvait, sans complications, montrer que les séropositifs sont les seuls à faire des pneumonies après coup, alors que les autres n'en font pas, alors on serait en droit de dire que le virus a, peut-être, joué un rôle. Mais on s'est passé allègrement de ces comparaisons scientifiques.

Le sida comme système pseudoscientifique de rumeurs et faux-bruits

On ne fait jamais que raconter des anecdotes, on se borne à dire qu'un tel est séropositif, tu verras ce qui lui arrivera dans les huit années à venir - ça y est, il a une pneumonie, tu vois bien ! C'est la faute au virus ! Mais on se garde bien de dire que les hémophiles ont toujours eu des pneumonies et d'autres problèmes, même sans anticorps. Ou bien un tel, transfusé, ou encore des enfants de mères prostituées et droguées dont les couches n'étaient pas changées ou qui ne recevaient jamais du lait maternel, font des maladies infantiles, comme c'était fréquent il y a 1.000 ans.

95 % des enfants sidatiques appartiennent à ces groupes à risques, de mères qui sont prostituées ou droguées ou les deux à la fois. 95 % ! Dans la classe moyenne il n'y en a pas, ni dans les banlieues, ni à Dahiem. C'est-à-dire qu'on ne dispose pas à cet égard, d'études comparatives.

Du fait justement que la définition est dogmatique on se passe allègrement de toutes études scientifiques, qui sont apparemment superflues ?

Pas superflues, on ne précise pas quel genre d'études il faudrait au juste pour le vérifier. Ou bien c'est fait par des gens n'ayant pas les qualifications scientifiques. Ils travaillaient auparavant dans un petit institut. On assiste à une succession d'escroqueries et de faillites au NIH (Institut national de la santé aux USA. Allusion aux thèses réfutées de Gallo & Co. Réd.). En effet, il n'y a pas eu moyen de vérifier la présence dans le cancer de la transcriptase inverse (c'est-à-dire de l'enzyme d'appoint dont les rétrovirus ont besoin pour la transcription rétrograde de l'ARN en ADN, au lieu du sens inverse). C'est ce qui avait valu à Gallo la célébrité, il y a quinze ans. Puis on s'est aperçu que ce n'était pas vrai. Ensuite, il s'agissait d'un virus associé à des souris, puis d'un virus associé à des chats, plus tard d'un virus provenant de singes, après quoi d'un virus humain, et à présent c'est le sida. Cela dure toujours quelques temps, puis ce n'est pas vérifiable et enfin cela retombe dans le néant.

Ehiers Verlag Daimierstrasse 5, D-3029 Sanerlach

Traduction parue dans 'Le Sida" Dr R.G. Hamer
publié par l'ASAC, 29, bd Gambetta, 73000 Chambery


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