"Le vaccin du sida est au fond de moi..."

Extrait de conférence, Montauban, oct. 94.

Mark

Voici un texte de 1994 que j’ai retravaillé légèrement (09-04). Ce fut une description de « mon apprentissage » et depuis, je vis à des années lumières de la peur du Sida qui, paradoxalement, m’a fait le cadeau d’un nouveau début. Aujourd’hui je suis « terre-à-terre » - ou peut-être « la tête dans les étoiles et les pieds dans la terre ». Ces dernières années j’ai observé une véritable chasse aux sorcières des médecines douces en France et le refus des autorités de débattre ou remettre en question l’origine virale du $ida – commerce Pasteur oblige. Donc ce texte de1994 vient du cœur encore naïf d’un « séropo » qui cherchait au fond de lui une autre voie qui s’appelle « Vie ». Ceci n’est pas une ordonnance de « guérison du Sida » car je le considère aujourd’hui comme une fraude scientifique…

Le vaccin du Sida est au fond de moi...

Séropositif...

La découverte de ma séropositivité en 1986 dans une clinique où je suivais une cure de désintoxication d'héroïne était la suite logique de quinze ans d'alcoolisme, onze ans d'héroïne, et d'un manque total d'estime et de conscience de moi et une vie de musicien de rock folle et complètement autodestructrice. Le jeune psychiatre qui me l'a annoncé était complètement paniqué et, un peu plus tard, un médecin de l'Hôpital de Genève m'a dit que je pouvais espérer (peut-être) attendre cinq ans avant l'apparition des symptômes du sida.

Les infirmières de la clinique me parlèrent de quelques Américains séropositifs qui vivaient bien après avoir amélioré la qualité de leur vie par l'alimentation, le sport et d'autres choses que je ne connaissais pas du tout à cet e ! Elles m'ont dit surtout de ne pas en parler avec les médecins de la clinique !

Donc, j'ai compris qu'en améliorant la qualité de ma vie je pouvais avoir une chance de m'en sortir - l'espoir était vital - même si à cette époque, j'avais un très long chemin devant moi, au moins la graine était semée grâce à ces infirmières. D'une manière moins rationnelle, j'ai aussi senti profondément qu'au fond de moi se trouvait le "vaccin" du sida, et que la nature ne pouvait pas créer un virus qu’elle ne pouvait pas soigner, au contraire de tout ce qui se disait médicalement et médiatiquement. OSER écouter mon intuition était (et l'est toujours) primordial..

Le diagnostic amenait plutôt la question : "Qu'est-ce que je peux faire pour améliorer la qualité de ma vie et pour réaliser tout ce dont j'avais rêvé plutôt que de lutter contre la maladie ?". Le choc de cette sentence de mort m'a vraiment fait réfléchir au sens profond de ma vie et m'a mis en face de ma lâcheté, mon incapacité à aborder ce que je voulais vraiment faire de ma vie.

Ce diagnostic, dans ce sens, était un cadeau, parce qu'il m'a obligé à me diriger vers ce que je voulais profondément faire de ma vie. Ceux qui m'ont soutenu pour sortir de ma toxicomanie m'ont toujours conseillé de m'éloigner du milieu qui m'empoisonnait. J'ai aussi dû faire des choix pour retrouver ma santé - je me suis parfois retrouvé seul entre les mains de Dieu et de la Nature. Mais beaucoup d'êtres pleins d'amour et de lumière m'ont soutenu pendant ces années d’apprentissage. Un grand MERCI à vous tous !

J'ai donc investi dans l'apprentissage de ma santé plutôt que de lutter contre la maladie, et je suis encore là aujourd'hui...

Approche holistique de la santé

Souvent les gens veulent des clés.J'essaierai d'être aussi concret que possible en donnant ma vision de la santé où le mot responsabilité est fondamental.

Je me suis rendu compte que j'étais responsable de ma vie avant même le diagnostic de 1986. En 1985, ma femme est morte, et toute ma culpabilité envers tout ce que j'aurais pu faire et que je n'avais pas fait avec elle et avec ma vie est remonté à la surface. J'ai vu très clairement à quel point je pouvais trouver le courage pour démarrer des projets simples, pour arrêter de tourner autour du pot et pour commencer à vivre l'essentiel. Ce n'était peut-être pas un hasard si ce diagnostic tombait une année plus tard, juste pour vérifier si j'avais bien reçu le premier message!

J'ai commencé alors les années de "travail sur moi" et de prise graduelle de conscience. Je souligne l'importance du temps, j'en ai mis, et j'en ai parfois bavé... Ce n'était pas facile parfois et je continue d'apprendre tous les jours avec mes erreurs.

J'ai adopté une sorte de "grille" de référence. Elle m'a obligé à sortir de ma vision de l'être humain qui ne serait qu'un corps physique qui se contente de subir les circonstances extérieures. J'appelle cette grille "l'approche holistique de la santé", Holos signifiant global en grec.

Cette vision reconnaît plusieurs aspects dans l'être humain, exactement comme dans le corps il y a plusieurs organes et plusieurs systèmes qui ont besoin de fonctionner en harmonie. Si une partie "tombe en panne", elle induit des effets sur le reste du corps. Donc la compréhension de la globalité est fondamentale. Travailler sur un aspect ne suffit pas pour restaurer l'harmonie globale.

Le corps physique, d'une manière simple, a besoin de respirer, de manger, de boire d'éliminer, d'exercice et de repos. Je peux choisir de me donner les meilleurs soins de qualité pour chacun de ces aspects.

Il y a aussi ma manière de sentir, mon côté émotionnel. À l'intérieur de moi se trouvent un volcan de colère et un océan de tristesse qui étaient emprisonnés, abandonnés et mal nourris de l'amour essentiel. C'est mon "enfant intérieur" qui n'a pas pu s'exprimer après des traumatismes de ma jeunesse.

Le fait d'exprimer la colère, la rage, la violence, la frustration, la tristesse et le désespoir permet à cette énergie, cette force qui se trouvait dans cet enfant d'avant les traumatismes, de refaire surface aujourd'hui.

Le travail de groupe le plus évolué que je connaisse aujourd'hui permet aux participants de s'exprimer totalement avec le soutien inconditionnel du groupe. Plutôt que de dire "il ne faut pas pleurer", "il ne faut pas crier" ou encore "il ne faut pas se mettre en colère", le groupe soutient la personne à sortir cette souffrance qui est restée bloquée à l'intérieur et qui l'empoisonne aujourd'hui. Le fait de se retrouver dans les bras de sa mère ou de son père, symbolisés par la présence réelle du groupe, permet de réalimenter une partie profonde de nous qui était mal nourrie depuis toutes ces années.

J'ai l'image de ma propre vie bâtie autour des noeuds d'un enfant frustré et mal nourri, le reste de ma vie étant basé sur le fait d'éviter de toucher la douleur non exprimée de ces instants-là qui bloquaient l'amour-joie qui est notre droit de naissance. Toute la vie que j'ai construite à partir de ces moments-là était adaptée et m'empêchait de recevoir une grande partie de ma force vitale. Pour moi, ce travail est la BASE. Les autres aspects de mon être peuvent se construire sainement à partir de cette purification fondamentale. (Pourquoi les gens se mettent souvent en colère quand l'on parle de guérison du sida ou du cancer?!!!)

Ensuite, il y a l'aspect mental. Comment est-ce que je pense ? Cette sentence de mort du sida était un grand aiguillon pour comprendre l'importance des mots que j'utilise dans le quotidien : qu'est-ce que je dis sur moi-même ? Ma façon de penser va créer l'action qui est contenue dans mes mots.Au début, j'ai utilisé la "pensée positive", la "visualisation créatrice", des exercices de relaxation et la méditation, mais je n'aime pas la limitation des "techniques".

En prenant responsabilité pour moi, ce que j'aperçois à l'intérieur de moi a une influence sur ma perception de ma réalité extérieure. Le travail de purification des pensées intérieures et extérieures m'a amené à comprendre que la "preuve se trouve dans l'épreuve". Je la vis tous les jours !

La détente et l'approfondissement de mes états de conscience produisent avec le temps un changement à l'extérieur de moi. C'est là la force de la pensée et de cet aspect mental de l'être humain. C'est aussi peut-être le défaut le plus grave de l'homme moderne : il est trop dans son mental!

Le mot spirituel gène souvent les gens à cause des sectes, des religions, de la discipline ou d'autres raisons. Pour moi, le spirituel est tout simplement le sentiment de l'harmonie entre ce qui est en moi et ce qui est à l'extérieur. Khalil Gibran a dit "chaque goutte d'eau contient la sagesse de l'océan". Mon travail de longue haleine de prise de conscience a fait fondre graduellement cette barrière qui m'a amené par le passé dans un état de victime terrible : alcoolisme, toxicomanie, la perte d'êtres chers... jusqu'au sida.

J'ai lentement dissolu l'idée que j'étais séparé de la vie, que j'étais échoué sur ma plage de solitude, abandonné par l'océan de la Vie. Je construis ma relation avec tout ce qui m'entoure et sa relation avec ma vie intérieure, et cette unité commence à s'installer.

La Nature est d'un grand, grand soutien. Mes promenades dans la nature pour découvrir la perfection, la simplicité, les rythmes et la force m'ont sorti de cette folle société actuelle. J'ai commencé à sentir lentement, progressivement, que je faisais partie aussi de ce grand organisme qui est Vie.

Voilà ma vision holistique impliquant tous les aspects de l'être humain, et sûrement davantage ! J'ai choisi de "travailler sur moi" avec la notion de responsabilité. J'ai pris conscience que j'étais un organisme vivant, sacré, qui peux amener la Vie dans tous les aspects de ma propre vie pour me nourrir.

Mon inspiration après le diagnostic était " si je devais en mourir, comment est-ce que j'aimerais vivre?". J'ai commencé à me "nourrir" d'une manière holistique en 1989, motivé par la peur du sida. Depuis 1990, je n'ai plus peur du sida et ma motivation est devenue l'Amour de la Vie, le défi est autant plus grand ! Je cherche constamment à améliorer la qualité de ma vie et à expérimenter ma nature d'apprenti être humain. Le sida est devenu ma "Source Intérieure de Développement Acquis!"

Fin de modification 2004


La science (Quittez l'ignorance et vous vivrez !)

Durant l'été 90, quelqu'un m'a envoyé un article de Policy Review (journal américain conservateur) intitulé "Le virus du sida est-il de la science fiction?" du Professeur Peter Duesberg. Il constate, après avoir passé en revue rigoureusement tous les aspects médicaux, scientifiques et épidémiologiques courants de la maladie, que le retrovirus HIV est parfois un hôte passager qui accompagne certains états d'affaiblissement immunitaire (pas tous car on trouve de plus en plus de cas de sida sans virus). Il constate qu'après les recherches épidémiologiques (depuis l'apparition du sida) que ce virus est aussi vieux que l'homme, qu'il est endémique à un niveau stable dans l'humanité, et que son taux de présence diffère selon les diverses populations. Ainsi 0,03 % des conscrits de l'armée américaine sont séropositifs avec un distribution 50% - 50% entres hommes et femmes quand l'"épidémie" américaine touche 90 % d'hommes et 10 % de femmes. Cette proportion de 90 -10% est pratiquement le même que les arrestations pour les delits de drogue... La mortalité est même en baisse depuis 1989, malgré l'addition officiel d'une dixaine de nouvelles maladies qui s'ajoutent à la liste des maladies dites sidéennes...

Il constate également que le HIV ne diffère pas des milliers d'autres rétrovirus qui ont été la cible des recherches très approfondies et bien documentées depuis 20 ans. Les rétrovirus ne sont pas pathogènes : ils ont même besoin de la cellule hôte pour vivre ! (alors que les partisans de la thèse HIV / sida affirment au contraire avec insistance que le rétrovirus tue la cellule hôte).

Sa conclusion est la même que sur le Manuel de Merck (dictionnaire médicale de renom) il y a plus de quarante ans : "Les causes de l'immuno-déficience sont la malnutrition, la pollution, les radiations, les chimiothérapies, les transfusions (souvent multiples) contenant des immuno-dépresseurs, l'excès de stress émotionnel et physique, les drogues, ainsi qu'une grande variété et une grande quantité de médicaments" et il recommande que "...le reste des subventions qui devaient être dépensées pour l'hypothèse HIV pourrait bien être économisé et rendu aux contribuables avant de faire plus de dégats".

Le Groupe de Réévaluation de la Thèse HIV / Sida, constitué des plus éminents scientifiques du monde, en collaboration avec d'autres experts de la santé, s'est créé pour éveiller l'opinion publique et scientifique au point de vue exprimé ci-dessus. Ce groupe inclut deux Prix Nobel, dont Kary Mullis, Prix Nobel de chimie en 1993. Peter Duesberg est membre du National Academy of Science et le découvreur de la structure génétique des rétrovirus. Ils publient régulièrement une revue baptisée "Reappraising Aids" (le sida repensé).

Les racines de la definition du "sida" commencent au début des années 50 par l'installation d'un réseau militaire chargé de détecter épidémiologiquement un éventuel début de guerre biologique aux Etats-Unis, au temps de la guerre froide... Vous pouvez découvrir vous-même l'histoire sordide de manipulation morale, corruption et tromperie qui ont engendré la définition du "sida" en lisant "L'Escroquerie du sida - (L'ultime supercherie)" et "Reappraising Aids".

Le linge sale...

Il y a plusieurs événements recents qui méritent d'être devoilés :

Au sujet de la scandale du sang contaminé, Le Point du 5 novembre 94 commence à devoiler les pressions économiques qui ont bloqués le test Abbott (américain et au point) d'un commercialisation français en attendant que le test Pasteur soit au point pour recolter le marché français... (même si aujourd'hui des scientifiques australiens et allemands ont des bonnes raisons scientifiques pour mettre en doute la validité des cultures utilisées pour fabriquer tous les tests actuellement sur le marché...)

Le fait que l'annonce du gouvernement américain en 1984 qu'un scientifique américain avait découvert la cause du Sida sans aucun debat scientifique (Le Prof. Gallo s'est trouvé devant les tribunaux accusé de "fraude de patente et parjure" depuis ce temps) - le fait que le CDC (Centre de Controle des Maladies) aux USA avait déjà décidé en 1981 qu'un retrovirus "sexuellement transmissible" sera un bon candidat pour la cause du GRID (le premier nom donné au Sida) pour des raisons morales à cause de l'explosion du promiscuité homosexuel aux USA - fait une moquerie de la base des croyances qui ont provoqués le scandale du sang contaminé.

Des Etats représentants et le parlement Euopéen ont commandé un éditoriel "Le Sida n'est pas un mythe" dans le Courrier ACP-UE 145, 2, mai-juin 94 pour contrer les "effets démotivants" du Sunday Times évoquant l'hypothèse "non-vérifié" du Group for the Re-evaluation of the HIV/Aids Hypothesis. (Le Sunday Times est un des rares journaux à oser faire des reportages à ce sujet). Cet article était le précurseur d'une réunion des chefs d'Etats invités par le gouvernement français le 1er décembre lors de la journée mondiale du Sida. La politique mondiale pour le Sida des années à venir sera le sujet de leur debat le 1er décembre 1994 à Paris.

En parallel, le projet des médecines complémentaires, présenté par le belge Paul Lannoye à l'assemblé européen, a été rejeté par l'opposition de 52 députés, dont 24 français menés par le professeur Schwarzenberg...

Une partie de ma reponse au Courrier ACP était: "Ce minorité bien vivant de "survivants bien-vivants" du Sida ne prends aucun médicament commerciel toxique et ils ont pris le temps de changer leur vie en apprenant quels facteurs pouvaient être nuisible à leur santé, et quels autres facteurs pouvaient les aider à retrouver la santé par le renforcement de leur immunité naturel. Dans cet optique, il n'y a ni remède miracle, ni vaccin qui apparaîtra sur le marché dans 5 ou 10 ans, mais un retour vers le bon sens, aux valeurs simples et à l'amour de sa/la nature". Et pour terminer: "Il est clair que le Sida n'est pas un mythe - c'est le virus monocausal qui est le mythe. Mais n'exagerons pas: aux USA les décés dûs au Sida ne totalise que 1.5% de la mortalité totale annuelle, 30 fois moins que les décés dûs aux seuls maladies cardiaques . Il est aussi clair qu'il est temps d'admettre les véritables causes de presque toutes les maladies modernes, même (surtout!) si cela provoque une revolution dans la médecine!

Un mouvement mondiale grandissant et paisible est conscient que notre mode de vie occidentale, qui perds de plus en plus ses liens avec la Nature, est le principale cause de TOUTES nos maladies de civilisation et de la dégradation de notre planète. S'il vous plaît, sortons de notre dogmatisme égoiste, et reveillons nous à une vision plus globale, plus responsable et plus sage de la vie pour demain".

Moi, j'arrête là ! Ces recherches amènent droit au coeur de la corruption, des monopoles planétaires, du passé et des racines de la PEUR qui se répandent dans l'humanité et autour de la planète.

Nous avons besoin de solutions maintenant pour demain. Cela ne sert à rien de continuer à remuer les erreurs du passé, sauf à les entretenir...

Demain...

Le programme LIFE (sigle américain que l'on pourrait s'amuser à traduire en français par VIE, ou "Vivre Immunitairement Eveillé" !) qui a été mis en place depuis 1990 au sein des services sociaux de San Diego (Californie), est probablement le programme d'enseignement de santé le plus évolué du monde pour les séropositifs(ve)s.

Ils ont développé une approche unique pour traiter l'infection du HIV, sous le nom de "Conseils de Co-facteurs". Le programme dure onze mois. Les personnes séropositives y sont évaluées sur dix neuf critères de vie qui ont prouvé leur action soit d'accélérateur, soit d'inhibiteur de la progression depuis le HIV positif vers le sida. Ceci est le fruit de quatorze ans de recherches sur les "survivants à long terme" par l'Université de Californie à San Diego.

Les participants acquièrent l'information de base dans un groupe "psycho-éducatif". Ensuite chacun est parrainé individuellement par un conseiller pendant une période de trois mois. Les "co-facteurs" négatifs, tels la mauvaise respiration, le stress excessif, la mauvaise alimentation ou les deuils / traumatismes non résolus, sont identifiés et classés dans l'ordre d'impact croissant sur la santé.

Le conseiller et le participant développent ensemble des stratégies pour améliorer la santé. Ces stratégies incluent l'utilisation de traitements complémentaires - alimentation saine, exercices, respiration, thérapies physiques, gestion du stress, attitude mentale et expression créative.

Les premiers résultats cliniques sont prometteurs : 25 % d'amélioration spectaculaire, 50 % d'amélioration sensible, 25 % stables, et... 0 % de dégradation ! Nous étions 33 à créer l'association Source Intérieure à Paris, basée sur un modèle similaire. Je crois qu'il était trop tôt pour qu'un tel projet puisse marcher en France face à la politique actuelle toute puissante et la peur qui regnait alors autour du sida!

Cette année, la conférence internationale sur le sida à Yokohama, Japon, a probablement basculé l'opinion publique. Trois conclusions importantes à tirer à l'issue de cette conférence :

1. Pas de vaccin avant 15 ans (c'est-à-dire jamais !).
2. L'importance d'étudier les "survivants à long terme". (Des survivants à long terme qui n'ont pas pris de médicaments sont étudiés cette année en Suisse).
3. L'étude de suppléments naturels pour accroåtre l'immunité naturelle sont nécessaires. (En cours à l'Institut Pasteur).

Je suis sûr qu'un programme tel que LIFE peut s'adapter à la France. Il faudra pour cela un rapprochement entre les deux écoles de médecine pour créer un nouveau paradigme mutuel.

Je donne un symbôle à ce rapprochement : imaginez une croix faite de quatre cercles avec un cinquième cercle au centre. Le cercle supérieur représente le futur et la naissance. Le cercle inférieur représente le passé et la mort. Le cercle gauche représente l'aspect masculin, la médecine allopathique, interventionniste et rationnelle. Le cercle droit (aspect féminin) représente la médecine traditionnelle (complémentaire), préventive et intuitive. Le cercle du milieu représente le présent et le choix que nous avons.

Dans des expériences que j'ai fait avec le son pour obtenir des brevets, deux frequences differentes créés simultanément donnent naissance à une troisième frequence indépendant. Plus l'on rapproche ces deux frequences, plus la troisième a d'ampleur - inversement, plus l'on les éloignent, plus la troisième perds son ampleur...

J'ai confiance dans les décisions que nous devons prendre aujourd'hui car elles peuvent apporter la naissance d'un nouveau paradigme de la santé basé sur le rapprochement des deux grandes traditions de la médecine.

Aujourd'hui mes rêves

Je cite Bob Banner, éditeur de la défunte "Critique", au Canada. Ses mots décrivent exactement ce que je vis aujourd'hui depuis que j'ai arrêté la diffusion de documents critiques:

"Je ne peux plus tolérer mes tentatives à impressionner des gens et des lecteurs par la publication d'une pléthore d'informations qui ne font qu'exposer les problèmes et les désillusions du monde. Je ne peux plus me permettre d'être obsédé intellectuellement par mes tentatives de tout comprendre. L'information a besoin de devenir source de transformation: accumuler de plus en plus d'informations, sans égard pour son contenu outrageux, ne suffit pas. Plus d'information ne va pas guérir. J'ai besoin de commencer à relever et guérir mes propres blessures plutôt que de me focaliser continuellement sur les blessures et les crises globales.

A commencer par moi, en apprenant à vivre maintenant avec qui je suis maintenant. Je me sens comme si j'avais porté les toxines du monde dans mon corps depuis des années, comme un gentil garçon protestant des "bonnes écoles" qui est responsable de tous les problèmes et de tous les maux du monde. Je dois commencer à briser ma propre conspiration du silence et ma partie de cache-cache avec moi-même. J'ai abusé de l'information en m'éloignant des gens, et de la Vérité. Je n'ai plus besoin de chercher les conspirations du monde, il y en a assez qui travaillent avec diligence à l'intérieur de moi".

Cette citation me rappelle une légende où Brahma et les sous-dieux cherchent à cacher la divinité de l'Homme. Certains proposent de la cacher au sommet des plus hautes montagnes, d'autres au fond de l'océan. Ils décident finalement de la cacher au fond de lui-même !

Dans des rares moments privilégiés, j'ai eu un aperçu de ce grand mystère de I'infini en moi, enfoui sous une vie de conditionnement et de sentiments refoulés. Je m'engage aujourd'hui à prendre le temps pour continuer le déblayage en moi, que j'ai laissé en veilleuse en I990 quand j'ai pris entrepris mes épuisantes recherches sur les véritables causes du sida. .

Je cherche un lieu isolé dans la nature pour crcer un lieu de vie avec d'autres personnes pour partager l'expérience de recherche, de découverte, de présence, d'intimité et d'authenticité envers l'être humain et la Nature.

Je me donne du temps pour commencer un livre racontant mon expérience et ma vision. Je sens que le sida est au coeur d'une transformation historique dans la conscience humaine.

" Pendant que nos anciennes structures tombent et se fissurent de partout certains d'entre nous ont poussé des racines dans la boue de ce chaos pour faire renaître un arbre de vie plus simple et plus présent

La peur engendrée par le sida a contaminé le monde entier. C'est en abordant et en transformant ces peurs au niveau individuel et collectif que pourra renaître une nouvelle conscience basée sur la perception de la beauté en toute vie. Cette transformation pourra être un grand pas évolutif dans l'histoire de l'homme."

Amicalement, pour un futur bâti sur le respect de la beauté et de la diversité de la Vie...

Mark Griffiths, Thoiry 01, le 16 novembre 1994.
Extrait de Biocontact, déc 1994. 1 ch. de Matens, 81600 GAILLAC,
Tél : (33) 05 63 41 04 00, fax : 05 63 41 03 60.


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