Apprenti Sage - Edito 2.

Vers un nouveau paradigme de la santé

 

Dr. Michael Ellner, Président de HEAL, organisation d'éducation à la santé pour le SIDA qui a créé de nombreuses antennes dans les grandes villes des USA et du Canada a écrit récemment:

«Créer une plateforme libre pour les discussions académiques sur l'existence, la causalité ou non du VIH est essentiel et un droit fondamental humain. Mais, à notre avis, ces discussions n'auront aucun rôle pratique pour mettre fin au génocide appelé "SIDA". Ce dont nous avons besoin, c'est de l'information et l'accès aux traitements efficaces, non-toxiques et bon marché. Pour arrêter le meurtre légal au nom du "SIDA", il est temps d'évoluer au-delà de la compréhension du "SIDA" en tant qu'erreur scientifique pour comprendre qu'il est devenu un succès florissant aux niveaux social, politique et économique».

En France notre expérience personnelle depuis 1990 démontre que "beaucoup de gens sont au courant du manque total de rigueur scientifique concernant l'hypothèse officielle du SIDA mais que personne n'ose bouger". Ceci est la raison d'être de ce journal. Ce scandale n'apparaîtra peut-être pas de sitôt dans la grande presse et notre but n'est pas de créer une polémique guerrière mais de créer un réseau de soutien et d'information libre qui s'aligne aux courants internationaux. Aller contre les géants pharmaceutiques ne sert qu'à renforcer leur contrôle et affaiblir notre capacité de créer un nouveau paradigme de santé globale. La notion d'apprentissage et de recherche de toutes les informations est fondamentale et une médecine d'intervention aura toujours sa place complémentaire dans une politique pédagogique de santé.

Dans le domaine du SIDA, les doutes de beaucoup de thérapeutes en médecine parallèle et la force de persuasion de la médecine officielle font que les diagnostiqués VIH+ n'ont que peu de chance de sortir de la terreur. Ceci me pousse à partager une partie de mon vécu avec vous dans cet éditorial.

Du SIDA à la santé - des nouveaux tests diagnostics des labos

J'ai reçu le diagnostic VIH+ en 1986 avec un pronostic de cinq ans d'espérance de vie et j'ai subi l'angoisse chronique pendant quatre ans tout en commençant un changement de mode de vie et en cherchant d'autres sons de cloche. J'ai fait des analyses bi-annuelles sous le contrôle d'un spécialiste du SIDA à Genève jusqu'en 1993, année où je me suis fait voler un sac contenant toutes mes analyses dans une église à Paris et je n'en ai plus fait depuis! Pourquoi aurais-je à faire des tests de détection de maladie alors que j'étais en bonne santé?

Pourtant, auparavant, en 1989 j'avais rencontré un médecin Suisse qui m'a enseigné les bases de santé globale et responsable et, déjà en 1990, je me suis senti en pleine forme. Mais mes "T4" étaient à 250 - au-dessous les 1250 en 1986. Que croire? Mon propre sentiment de bien-être et une réelle amélioration de ma forme physique et de mon endurance, ou la médecine qui me disait que j'avancais vers le stade symptômatique du SIDA car mes T4 chutaient? J'ai fait confiance à mon intuition et à ma confiance dans la vie!

En 1991, 1992 et 1993 je suis parti aux USA pour faire des cures de trois semaines dans des centres de détoxination et régénération par l'alimentation vivante. J'ai profité de ces séjours pour faire des analyses avant et après ces cures et j'ai continué mes contrôles bi-annuels.

J'ai observé à chaque fois le phénomène suivant: En revenant des trois semaines, je me sentais merveilleusement bien - lucide, oxygéné et en pleine forme. Or les T4 avaient diminué! La première fois, une amie médecin classique et bien-intentionée a essayé de me faire peur en disant "oui mais tes T4 ont chuté, donc la médecine douce ne marche pas". Au prochain contrôle mes T4 étaient plus élévés qu'avant la cure! Les deux années suivantes, j'ai répété le même scénario, avec le même résultat. Sauf qu'à chaque contrôle mes T4 étaient plus élévés que l'année d'avant! J'avait 850 T4 quand on m'a piqué mon sac en 1993. Une étude sur des athlètes aux jeux olympiques du Japon en 1984 montrait une moyenne de 650 T4, alors moi avec 850, je me suis dit que ça allait bien.

La technologie pour compter les lymphocytes est née en 1981. Ma conclusion est simple. Je crois que cette technologie nouvelle montre l'activité du système immunitaire et non son potentiel vital. Alors, détoxiné, mon système immunitaire après la cure était soulagé et avait moins d'activité lymphocytaire - donc "chute des T4". Les mois après j'ai repris des activités mondaines (et plus toxiques) mais le repos a permis une amélioration se traduisant par une hausse des T4 sans aucun traitement toxique et par des moyens naturels. Pour analyser le système immunitaire dans une optique de santé, il faudrait inclure d'autres analyses qui donneraient une image globale de cet état. Nous serions ravis d'avoir des suggestions de personnes compétentes à ce sujet qui donneraient une image des critères d'une bonne immunité globale. Créer un groupe VIH+ ainsi qu'un groupe de contrôle VIH- et faire des bilans régulièrement pendant un certain temps serait un bon moyen de développer des critères plus rigoureux.

Chez le séropositif, le contrôle systématique de l'évolution des T4s ne sert qu'à entretenir la peur, ou pire, l'inactivité de la personne qui reste entièrement dépendante de ce seul critère, confinée au seul rôle de victime et sans prendre la responsabilité de l'amélioration de son immunité.

Dans notre dernier numéro, Sylvie raconte comment un médecin de l'hôpital lui a dit que la hausse de ses T4 était provoqué artificiellement par une corticothérapie. Au sujet de l'AZT et des trithérapies, de nombreux experts poussent le même cri d'alarme. La toxicité de ces produits (terminateurs de réplication de l'ADN - processus essentiel à la vie et à notre régénération cellulaire) provoque une augmentation provisoire de l'activité immunitaire, et ainsi un élévation des T4, car le corps tente de toutes ses forces d'éliminer cette toxicité. (L'AZT est le médicament le plus toxique jamais mis sur le marché...) Au bout d'un certain temps le corps ne peut plus combattre la toxicité et s'épuise, provoquant une chute des T4 et souvent la mort. Dans un futur numéro nous évoquerons comment "les essais phase trois" sur les cobayes humains pour l'AZT et les anti-protéases ont étés écourtés avant le temps obligatoire, avant la mise sur le marché de nouveaux produits pharmaceutiques...

Revenons au monde de la simplicité et du bon sens...

Est-ce que vous considérez votre corps comme la Ferrari de Michael Schumacher qui a besoin de tout son talent et expérience ainsi que les soins d'une équipe compétente pour gagner, ou est-ce que vous le considérez comme un vieux clou pourri qui marche à l'huile de vidange, tombe en panne régulièrement et se trouve la plupart du temps entre les mains du garagiste ravi d'avoir du travail? (De plus le garagiste est payé par la SECU - 319 milliards de francs dépensés par les hopitaux français en 1996!) Ne restons plus soumis bêtement aux avis des spécialistes, surtout en ce qui concerne notre corps et nos choix de vie.

"Les experts sont des gens qui apprennent de plus en plus sur de moins en moins jusqu'à ce qu'ils savent absolument tout sur rien du tout!" pourrait être la devise de la politique mondiale du SIDA aujourd'hui.

Un écrivain américain a dit "La vie est ton maître. Le secret est d'apprendre à t'asseoir aux pieds de ta propre vie pour y être enseigné". Voilà du pain sur la planche!

A nous de jouer. Mark Griffiths et Sylvie Cousseau. Octobre 1997.


L'Apprenti Sage. N° 2, automne 1997 :
Table des matières :
" Ann " - Le souffle de la vie
Dr. Stefan Lanka - VIH ­ Réalité ou artefact ?
Gian Laurens - Medically correct
Pr. David Rasnick - Aveuglé par la science

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