Association Mark Griffiths (A.M.G.)
La Métairie Blanche
11190 La Serpent / Fr.
Tél : +33 (0)4 68 31 27 91
Email : information@sidasante.com
14/11/98
La lettre du Président
Cette lettre tient lieu de convocation à l'assemblée générale annuelle à 14h00 le
samedi 9 janvier 1998 chez Carolyn & Olivier Guillot, Caratge, 11230 Courtauly -
tél : 04 68 69 55 27.
Je vous rappelle que pour participer à cette assemblée générale, votre cotisation
doit être à jour. Nous vous avons écris pendant l'été pour vous expliquer que le
bureau avait décidé d'introduire un tarif unique pour l'abonnement au journal et
l'adhésion à l'association. Certains d'entre vous ne sont qu'abonnés au journal et ne sont donc
pas en règle pour participer à l'A.G.A. Nous sommes aujourd'hui plus de 80 adhérents,
membres d'honneur (consultants) ou bienfaiteurs. Avec quelques associations internationales et journaux qui soutiennent le mouvement dissident, l'envoi de l'"Apprenti Sage
5" a rempli 100 enveloppes. L'association a doublé son revenu pour l'année 1997-98.
Les chiffres précis seront disponibles le 9 janvier et les absents recevront un compte-rendu.
Pour nos nouveaux membres je récapitule mon parcours et la naissance de l'association
:
Séropositif depuis 1986, j'ai achevé en 1990 une année de découverte et de pratique
des techniques de santé holistique, avec une santé que je n'avais plus depuis 25
ans. Cette année j'ai également découvert
des articles scientifiques du Professeur Peter Duesberg de l'Université de Californie
à Berkeley. J'ai commencé la rédaction de mon dossier "L'Apprentissage" et entamé
une série de conférences pour des associations de santé naturelle en Europe francophone
et en Californie jusqu'en 1995.
A cette époque le point de vue dissident "première génération" était, grosso modo
:
- Les rétrovirus ne sont pas pathogènes pour l'être humain ; les tests détectent des
anti-corps que l'on dit, pour la première fois dans l'histoire de la médecine, être
témoin de maladie - jusqu'alors les anticorps étaient signe d'immunité acquis suite
au passage d'un virus ; ce "virus" n'obéissait pas aux postulats de Koch (critères essentiels
pour définir une maladie infectieuse) ; l'épidémiologie ne démontrait pas une épidémie
ni une maladie infectieuse car les "cas du sida" sont restés presque exclusivement dans les "groupes à risque" et en Europe le SIDA affectait 86% hommes et seulement
14% femmes - pas du tout le profil d'une épidémie.
- En 1994 et 1995, le Professeur Stefan Lanka en Allemagne et le Groupe de Perth en
Australie ont publié des articles qui poussaient la dissidence encore plus loin :
le "virus" n'a jamais été isolé par les critères débattus rigoureusement à l'Institut
Pasteur à Paris en 1972. Les tests sont donc non-spécifiques et logiquement, comment un
virus non-existant peut être la cause du SIDA? Kary Mullis, prix Nobel de Chimie
en 1993 pour l'invention du PCR (utilisé abusivement selon lui pour la détection
de la charge virale) fait savoir que lui aussi a demandé à ses collègues les documents scientifiques
prouvant l'isolation et la causalité du "virus du sida" - sans succès.
En 1994-95 est né en moi un sentiment de malaise. J'étais "utilisé" souvent par des
associations de médecine naturelle comme un "guéri miraculeusement du sida grâce
aux thérapies naturelles". On me demandait souvent des recettes miracles "contre
le sida", ou d'approuver des moyens et des produits divers pouvant "guérir le sida" ou "efficace
contre le virus".
Si le virus du sida n'a jamais été correctement isolé et le document scientifique
démontrant sa seule causalité dans les 30 maladies répertoriées "sida" n'existe pas,
alors toute thérapeutique anti-virale ou anti-sida, physique, mentale, émotionnelle
ou spirituelle, est une perte de temps et d'énergie totale et ne sert qu'à entretenir "la
fraude du sida". Les survivants à long terme du sida sont unanimes : ne prenez pas
de médicament anti-viraux, protégez-vous contre la PEUR et cherchez les moyens et
le soutien pour accroître votre immunité naturelle.
J'ai donc arrêté les conférences en 1995 pour :
NE PLUS PERPETUER LA FRAUDE DU SIDA, NE PLUS SOUTENIR LES TECHNIQUES OU PRODUITS,
M ME NATURELS, "CONTRE LE VIRUS OU LE SIDA" ET NE PLUS ME LAISSER UTILISER COMME
SYMBOLE DE LA "GUERISON DU SIDA".
Comprenne qui pourra ! Je ne me condidère pas "gueri du sida" mais je suis simplement devenu un peu moins ignorant !
J'ai aussi poursuivi un vieux rêve de vivre plus simplement près de la Nature et j'ai quitté la région Genevoise pour venir m'installer dans l'Aude. Mais le téléphone n'a jamais cessé de sonner et la boîte aux lettres de se remplir de demandes de conseils, de dossiers, d'information, d'écoute et d'aide. J'ai répondu et je continue de répondre au mieux à tout le monde.
Suite à la demande ininterrompue et grâce à l'encouragement et le soutien de Sylvie Cousseau et plusieurs ami(e)s et thérapeutes de la région, nous avons créés "L'Association Mark Griffiths - A.M.G." en novembre 1996. Pourquoi ce nom ? D'abord le nom "Mark Griffiths" est devenu synonyme avec "bien vivre avec le sida" et je suis le seul
"étiquetté" non-médicalisé francophone qui réussit à faire publiquement entendre
un autre son de cloche sur le sida depuis 1990. D'autre part, mon "rebelle" a constaté
que beaucoup d'associations SIDA ont trouvé leur nom après le décès de leurs camarades ;
j'ai fais le défi d'utiliser le nom d'un vivant...
Voilà j'ai terminé mon historique. Maintenant, passons aux choses sérieuses :
D'abord les projets 1998 tels que nous les avons votés à la A.G.A. en 1997 avec mes commentaires d'aujourd'hui en italiques :
1) INTERNET! - Pour étendre la communication de nos informations, un site Internet
est un but logique pour lequel nous avons besoin du soutien de tous! Un budget de
15,000 FF nous permettra l'achat du matériel et la réalisation de ce but.
But atteint. Grâce à Malcolm Beeson et ComputOurs, nous avons notre site Internet
depuis le mois d'août. Nous sommes répertoriés par la plupart des autres sites dissidents
et c'est un formidable outil de communication. Merci à ma famille de m'avoir soutenu et d'avoir fourni les 15,000FF.
2) Elaboration d'une charte pour la santé et le libre choix thérapeutique pour les
séropositifs.
But atteint. Nous avons publié cette charte en L'Apprenti Sage du printemps et nous
avons récolté beaucoup de signatures lors du Congrès mondial du sida à Genève. Le
libre choix thérapeutique doit être notre principale axe d'orientation.
3) Création d'une plate-forme "dissidente" internationale parallèle à la conférence
internationale officielle sur le SIDA qui aura lieu à Genève du 28 juin au 3 juillet
1998. Nous collaborerons avec Michael Baumgartner, président de I.F.A.S. (International Forum for Accessible Science) et directeur des consultants du journal Continuum à
Londres. Mark a déjà créé un petit réseau à Genève en 1994.
But atteint. Lire l'éditorial de l'Apprenti Sage 5. La rencontre des dissidents du
monde entier à Genève portera ses fruits pour plusieurs années. Une belle expérience
de fraternité et de solidarité.
4) Organisation de journées "portes ouvertes" afin de nous faire connaître et de réunir
des fonds.
But atteint - à Genève. J'espère que des membres de l'association prendront plus d'initiatives
l'année prochaine. Organisation de conférences et projections de vidéos dans votre
région pour ouvrir le débat. Allez-y.
L'A.M.G. s'est récemment affilié au réseau international HEAL et 1998 pourra voir la création de HEAL France - si vous voulez nous soutenir. Voici une présentation de
HEAL :
HEAL est un réseau international de groupes indépendants qui soutiennent la réévaluation
de l'hypothèse VIH-sida. HEAL maintient que les personnes qui reçoivent un diagnostic
de "sida" ne sont pas malades à cause d'une infection par VIH, mais à cause d'une exposition répétée à une multitude de facteurs tels que les drogues dites de recréation,
les protéines étrangères que l'on trouve dans le sang transfusé ou dans les produits
coagulants pour hémophiles, les antibiotiques, les pathogènes intestinaux et vénériens (le VIH n'en fait pas partie), la malnutrition, la chimiothérapie anti-cancer
AZT et les inhibiteurs de protéase. HEAL fournit l'information, le soutien et l'espoir
pour les soins naturels et des thérapies holistiques et non-toxiques. A ce jour,
avec l'A.M.G., HEAL compte 27 antennes de par le monde.
Etes-vous partant ? Le premier pas consiste à créer une association. Dans un second temps, votre président s'engage à reprendre le chemin des conférences publiques pour
faire connaître d'avantage ce point de vue. Et troisièmement, ce n'est pas dans l'Aude, sur une colline isolée qu'une telle organisation sera vraiment utile, mais au centre de Paris, Lyon, Nice, Marseille, etc. - des villes qui connaissent non seulement le plus haut taux de "sida", mais surtout le plus d'abus de drogue et de pauvreté.
Pour franchir le pas entre l'A.M.G. actuel et la création de "HEAL France" nous devons devenir
une famille dévouée et solidaire. Nous devons organiser et partager tout le travail d'administration, de la communication avec les groupes dissidents à l'étranger, de la rédaction et de la mise en page du journal, des appels
téléphoniques et du courrier.
Alors pour évoluer, s.v.p. MOBILISEZ-VOUS. NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE AIDE POUR CRÉER ENSEMBLE UNE SOLUTION VIABLE AU SIDA EN FRANCE.
Nous avons besoin d'aide pour la traduction, le secrétariat, l'organisation de manifestations destinées à soutenir financièrement l'AMG et la recherche de lieux pour fonctionner
en ville. (A Genève, par exemple, j'ai joué de la basse avec deux excellents musiciens de rock et la recette de la soirée a couvert les 5000FF pour notre salle Swissair...)
Au niveau international, beaucoup de choses sont en train de bouger. La France est symboliquement le berceau du sida ; ne serait-ce pas juste que nous concrétisions une action unie avec les autres dissidents du monde pour agir enfin en France ?
Une dernière demande : Que nos thérapeutes et soignants s'interrogent profondément sur l'importance du message dissident :
- Le libre choix thérapeutique est le message essentiel qui dépasse les frontières
du sida. Compte tenu de la multitude d'informations fiables disponibles, on ne peut
continuer à croire au rétrovirus unique, infectieux et cause exclusive des 30 maladies
appelées officiellement "SIDA". Le débat scientifique est muselé à "haut niveau" depuis
1984 car l'enjeu économique et le contrôle des populations est énorme. Or cette conspiration
de silence est une violation des droits universels de l'homme. Garder le silence veut dire complicité...
Ce qui pourrait porter bénéfice aux malades, à la réputation de la médecine et de la science serait de soigner les malades en dehors de la psychose officielle et de les reconnaître en tant qu'êtres humains avec une histoire et des besoins uniques, plutôt que les traiter comme des cellules à analyser et chiffrer en $. Dr Michael Ellner, Président et fondateur de HEAL nous prie de "sortir de la zone du sida", la phrase qu'il utilise pour décrire la psychose / hypnose collective qui a créé le sida et qui n'a aucun fondement dans la science ou le monde réel. J'appelle le sida "La première maladie virtuelle de l'histoire".
Le Président Reagan et le Premier ministre Chirac se sont serré la main en 1985 pour officialiser le partage du butin des tests entre les USA et la France... et si le virus n'existait pas ? En 1985, Laurent Fabius a ordonné un délai avant d'installer le dépistage officiel du sang transfusé parce que les tests américains (Abbott) étaient prêt pour la mise au marché et non les tests français... et si le virus n'existait pas ?
Nos consultants (membres d'honneur) à ce jour sont:
Neville Hodgkinson - correspondant médical au "Times" (1981-90), correspondant scientifique
au "Sunday Times", et auteur de "AIDS, the failure of contemporary science".
Pia Gyger - religieuse suisse et fondatrice de "l'Institut pour la Promotion de la
Conscience Spirituelle dans la Politique et l'Économie".
Continuum - premier journal anglais de santé séropositive et plate-forme pour la science
"dissidente" et les thérapies naturelles.
Christine Johnson - consultant scientifique de HEAL et Reappraising Aids aux USA et
Continuum en Angleterre.
Et bienvenu à :
David Rasnick Ph.D - Directeur de la rédaction de "Reappraising Aids", la publication
officielle du "Groupe pour la Réévaluation Scientifique de l'Hypothèse VIH-SIDA".
Pionnier dans le développement des inhibiteurs de protéase, il détient 8 brevets
dans ce domaine et a enregistré des applications pour 6 brevets supplémentaires. Il est actuellement
Professeur Emeritus à l'Université de Californie à Berkeley.
Nous vous rappelons les buts de l'association dont nous ferons le point ensemble lors
de l'assemblée générale. :
* étudier, répertorier, appliquer et diffuser les moyens de santé identifiés comme
efficaces par les "bien vivants" à long terme du SIDA, du Cancer et d'autres maladies
graves, en dehors du cadre médical et scientifique. Une étude internationale est lancé suite au Congrès de Genève. Contacter Claire Walton à Continuum pour participer - email : projects@dircon.co.uk
* créer des médias pour communiquer notre point de vue et le résultat de nos recherches.
* participer à la création d'un groupe francophone pour la réévaluation scientifique
de l'hypothèse VIH / SIDA et surtout pour l'évaluation des véritables causes de
l'immuno- déficience et ses solutions.
* promouvoir le dialogue entre VIH+ qui utilisent des moyens naturels de santé et
le corps médical.
* organiser des soirées de partage et d'information sur ces thèmes ainsi que des conférences,
des séminaires et des spectacles.
* soutenir le libre choix thérapeutique. Cliquer ici pour notre charte.
Un grand merci à : Sylvie, Sandrine, Maggie, Tal, Johanne, Malcolm, Claudy, Victor, Yvon G, François, Mareke, Vic, Yannis, le Goulet 13, les Cèdres, Kaliata, Benoit, Yvonne de votre aide à Genève et à vous tous de votre confiance et soutien.
Nous devons voter pour la continuation de ces buts ainsi que pour la réélection du bureau.
Veuillez nous informer de votre venue et éventuellement de votre besoin de logement le soir du samedi 9 janvier. (chez Carolyn & Olivier Guillot, Caratge, 11230 Courtauly - tél : 04 68 69 55 27).
Avec mes meilleurs sentiments, Mark Griffiths, Président.
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