Témoignage de l'horreur
Jane Doe et ses enfants
" Je suis devant vous et vous ne pouvez pas voir mon
visage car la loi m'interdit de divulguer mon identité
pour protéger mes enfants. Je m'appellerai donc Jane Doe
et mes enfants, enfant A et enfant B ". C'est ainsi que celle
que l'on appellera donc Jane Doe débute son récit,
un récit qui nous plonge dans l'horreur médicale
(ce qui n'empêche pas d'ailleurs qu'elle soit aussi économique
!). "
Jane Doe a été déclarée HIV positive
il y a plus de 14 ans et elle a toujours été testée
positive depuis. Toujours en bonne santé cependant, grâce
à une vie saine, et sans prendre de médicaments.
Ses deux enfants sont également séropositifs mais
en bonne santé depuis leur naissance.
Tout s'est gâté le jour où un spécialiste
du HIV a commencé à les traiter.
Écoutons le témoignage de Jane Doe.
1986 : début du cauchemar
" Mon premier enfant est né en 1986. Dès
sa naissance, j'ai été harcelée par l'establishment
médical à travers le directeur de la Protection
pour l'enfance (DYP). On m'a retiré mon bébé
à la naissance parce que je voulais l'allaiter. J'ai continuellement
refusé que l'on traite mes enfants avec les médicaments
contre le sida et j'ai posé des questions sur la validité
du traitement. "
1993, Le combat commence
" Le DYP est intervenu en 1993, alors que l'AZT était
utilisé en monothérapie. J'ai demandé à
choisir mon médecin et j'en ai trouvé un qui possédait
un diplôme de médecine et d'homéopathie. Le
DYP a clos l'affaire un mois plus tard. "
" En 1994, je m'étais exilée du Canada pour
deux ans avec l'enfant A, après le traitement de mon homéopathe.
Comme je n'avais pas consulté le docteur X, il devait appeler
le DYP. L'establishment médical a cherché dans tous
les dossiers, cherchant des motifs d'accusation contre lui pour
avoir donné un traitement homéopathique à
ses patients. Il voulait se débarrasser de moi. "
" En 1997, le DVP m'a obligée à voir le
Dr X, dans un premier temps. J'ai demandé des informations
sur la validité du traitement qu'il me proposait et sur
sa nature. "
" En mai 1999, mon père amena l'enfant A à
l'hôpital pour une infection de l'oreille. Le docteur X
a alors impliqué le directeur de la protection de l'enfance.
Quand le DYP est intervenu, j'ai dit que je n'avais pas confiance
dans le docteur X et que je voulais pas le consulter. Je pensais
alors que j'avais le droit de choisir un médecin en qui
j'avais confiance pour mes enfants. Le DYP m'a répondu
que, depuis que mes enfants étaient séropositifs,
je n'avais pas vu un seul spécialiste HIV. "
" Aussi je leur ai demandé de changer d'hôpital
pour un autre situé à cinq minutes à pied
de chez moi. Ce qui me fut aussi refusé par le DYP, pour
la bonne raison que DYP est de mèche avec l'hôpital.
"
" Et on m'a précisé qu'on ne fermerait pas
mon dossier avant un an, voire plus. J'ai donc obtempéré
et je me suis rendue à l'hôpital une fois par mois,
pour que mes enfants soient examinés par le docteur X.
À chaque visite, on me demandait instamment de donner les
médicaments qui étaient prescrits à mes enfants.
Le docteur X me répétait continuellement que mes
enfants et moi mourrions si nous ne prenions pas ce traitement.
En fait, il m'a déclarée presque mourante en juillet
1999, à la suite de deux tests qu'on m'avait fait passer.
Je suis encore vivante et je vais bien aujourd'hui en dépit
de l'énorme stress que j'ai subi. "
Une séparation indigne
" En juillet 1999, mes enfants m'ont été
retirés, alors que j'essayais de quitter le Canada pour
les soustraire à l'intervention du DYP. J'ai pris un rendez-vous
avec un avocat d'aide légale pour me défendre et
j'ai pu le consulter dix minutes avant le procès. En trente
minutes de procédure, mes droits parentaux ont été
temporairement supprimés jusqu'à ce qu'une autre
date fixe définitivement la décision de la cour.
"
" Mes enfants furent placés chez mes parents qui
aussitôt ont reçu l'ordre de leur donner une combinaison
des trois médicaments les plus puissants et toxiques
, connus sous le nom de HAART. Mes parents ont refusé
de leur donner le traitement, mais ils ont accepté de donner
seulement Septra ® (un antibiotique très puissant
utilisé en prophylaxie et donné journellement, à
vie, aux personnes séropositives). Mes parents ont aussi
demandé si c'était efficace et sans danger. "
" Après ces événements, j'étais
déterminée à trouver un avocat qui s'intéresserait
à mon cas pour me défendre. J'ai demandé
au Fond de défense légale de AIDS mais ils
n'ont pas voulu s'occuper de mon cas, ils sont probablement inféodés
financièrement à l'industrie pharmaceutique. "
" J'ai alors trouvé fortuitement le site web virusmyth.com.
J'étais au comble de la joie de voir que je n'étais
pas seule. La communauté médicale a des vues différentes
et j'ai contacté par e-mail Coalition internationale
pour la justice médicale (en américain IMCJ)
qui a accepté aussitôt de payer pour mes dépenses
légales et de m'aider avec des témoins experts.
"
La bataille judiciaire
" J'ai aussitôt contacté DYP pour l'informer
que j'amènerai des experts à la cour pour prouver
que mon refus de traitement était justifié. J'ai
mis les médecins en garde au sujet de la toxicité
des traitements et de l'opinion dissidente d'une partie de la
communauté médicale. "
" Malheureusement, ils ne m'ont pas prise au sérieux
et DYP avait prévu de m'expédier en une demi-journée
à la cour. Ils ont demandé au juge que mes enfants
soient placés dans une famille d'accueil pour deux ans,
avec l'ordre de démarrer le traitement. "
" En octobre 1999, mon nouvel avocat a demandé
une nouvelle date de procès pour me permettre de présenter
mes experts. Le juge accepta notre demande mais c'est avec horreur
et consternation que nous avons alors entendu le docteur X certifier
à la cour qu'il était urgent que le traitement démarre
pour mes enfants. Que ce traitement était repoussé
depuis 1997, exposant mes enfants aux infections, et que mes parents
étaient vieux et hésitants au sujet des médicaments.
Que, par conséquent, il était préférable
pour mes enfants de les placer dans une famille d'accueil dans
laquelle on pourrait procéder au traitement sans obstacle.
Le juge accepta. "
" DYP signa alors l'autorisation de démarrer le
traitement en dépit des mises en garde de mes parents et
de moi-même. Ils n'ont pas eu la décence d'attendre
pour entendre ce que mes experts avaient à dire. Aussi
mes enfants furent placés dans une famille d'accueil, l'enfant
A a dû changer d'école et manquer deux semaines.
Mes enfants ont servi de sujets d'expériences à
l'agence supposée les protéger. "
Les experts convergent
" IMCJ a dépensé plus de 50 000 dollars
pour me défendre. L'organisation a dépêché
des experts d'Allemagne, de New York et de Californie pour certifier
que la FDA (organisme officiel de consommation chargé de
vérifier les produits alimentaires et les médicaments)
avait approuvé le traitement tout en précisant qu'il
n'y avait pas eu d'essais placebo pour en prouver l'intérêt
thérapeutique et la sécurité. Pour HAART,
l'essai placebo consiste à comparer des patients traités
avec HAART à des patients traités avec AZT. Depuis,
il y a été admis par l'establishment que l'AZT en
monothérapie n'est pas bon, qu'il y a eu de nombreux décès
causés par l'utilisation de l'AZT, et cet essai ne peut
pas être considéré comme viable. "
" Un de mes experts a aussi certifié que les tests
HIV sont hautement inexacts, que le test était prévu
pour détecter sur écran, dans le sang, le virus
HIV et non pour tester les humains. Il a aussi présenté
au juge des notes trouvées dans des kits de test HIV dans
lesquelles il était écrit que ce test n'est pas
prévu pour détecter la présence ou l'absence
du HIV1 ou HIV2 dans le sang humain. Il a aussi dit qu'il y a
plus de 60 autres facteurs que le HIV ayant été
répertoriés et pouvant donner à un test HIV
une réaction positive. "
Tant de souffrance pour rien ?
" Aussi loin que je suis concernée, je considère
que mes enfants et moi-même sommes de faux positifs.
" Ce test doit être hors la loi. "
" De plus, le corps médical a multiplié
les recommandations à propos de HAART dans les journaux
médicaux, montrant que le traitement est un échec
et qu'il est trop toxique. Alors, pourquoi le docteur X insiste-t-il
pour que mes enfants prennent des médicaments obsolètes,
au point de les avoir fait enlever de ma maison et de celle de
mes parents par le DYP ? "
" Selon la théorie de l'establishment HIV, le patient
doit prendre religieusement les doses, sinon le virus deviendra
résistant aux médicaments. Ce qui donne une bonne
excuse aux médecins quand le traitement échoue,
et leur permet d'incriminer le patient. Compte tenu de cette théorie,
mes enfants ont du prendre 10 doses par jour de médicaments
hautement toxiques, sept jours sur sept, pour le restant de leur
petite vie et s'ils vomissaient la dose, ils devaient en reprendre
une autre aussitôt. Une torture, à l'opposé
des précautions à prendre pour préserver
leur santé. "
" Mes avocats et moi-même avons passé 4 jours
de plus devant la cour, essayant de convaincre le juge d'arrêter
ce traitement. Le juge a décidé de remettre mes
enfants chez mes parents, à la condition qu'ils continuent
le traitement et obéissent à toute directive donnée
par le docteur X. Mais il a tout de même proposé
une ouverture en affirmant la possibilité de revoir son
jugement si nécessaire. "
" Cette opportunité est arrivée la semaine
dernière quand l'enfant A se plaignit de douleurs aux reins
et a été admis, encore une fois, à l'hôpital
avec une inflammation rénale. Les médecins ont continué
de lui donner HAART et ont imputé cette inflammation rénale
à une infection virale. La littérature médicale
dit pourtant clairement que deux au moins des médicaments
que mes enfants prenaient étaient connus pour provoquer
des calculs rénaux. Mes experts témoins avaient
d'ailleurs prédit ces effets néfastes des médicaments.
" Cependant, mes parents ont satisfait aux ordres de la
cour pour pouvoir reprendre leurs petits-enfants. "
Pour la liberté de choix des patients
" Ce qui m'est arrivé peut arriver à n'importe
quels parents au Canada. Un seul docteur a eu le pouvoir de ruiner
la vie d'une famille entière en imposant un traitement
qu'il juge être indispensable, et ce avec l'aide du gouvernement.
C'est un véritable fascisme médical dans une société
démocratique. Alors, parents qui utilisez les médecines
alternatives, attention ! "
" Je pense que c'est la décision des parents de
donner ou non un traitement. Les parents sont dans la meilleure
position pour prendre une telle décision, à l'inverse
d'un travailleur social surmené ou d'un médecin,
lesquels tirent, l'un comme l'autre, profit de la prescription
des médicaments à leurs patients. La médecine
se comporte comme une religion et impose sa dictature à
la population, à travers une propagande massive et avec
l'appui de la loi. Si le traitement continue, mes enfants vont
être atteints de cancer à cause de ces médicaments
toxiques, jusqu'à un point de non retour. Le docteur X
écrira alors que le sida est la cause de leur mort et pourra
même me faire condamner pour avoir tué mes enfants,
puisque j'ai refusé le traitement. "
En conclusion
" Si le DVP n'avait pas nié mes droits civiques
à choisir le médecin que je désire pour mes
enfants, ainsi que mon droit civil à ne pas être
accablée par un handicap, je ne serais pas aujourd'hui
dans cette situation. "
" Qui paie pour tout ce traitement médical non
voulu ? Le contribuable canadien. "
" L'interdiction de divulguer mon identité est
destinée à protéger le DYP et non pas les
enfants. Les membres de l'etablishment médical peuvent
faire ce qu'ils veulent sans que le peuple en ait connaissance.
En fait, DYP a protégé les intérêts
des compagnies pharmaceutiques et non les intérêts
de mes enfants. Touchent-ils aussi de l'argent de ces compagnies
pharmaceutiques ? "
" J'espère qu'en racontant mon histoire, je vais
faire réaliser l'absurdité et la cruauté
de ma situation. Peut-être pourra-t-on ainsi m'aider. Je
sais qu'il y a beaucoup d'autres mères séropositives
qui ne veulent pas prendre des médicaments, j'aimerais
contribuer à leur épargner les souffrances, l'horreur
et l'incompréhension dont j'ai souffert. "
Traduction - Pierre Andrillon (Votre Santé).
Depuis
cette cauchemar, "Jane Doe" a fuit le Canada avec ses
deux enfants. Le "International Coalition for Medical Justice"
s'occupe de son cas et un avocat Parisien prépare son dossier
pour présentation à la "Comité des droits
de l'homme" à Genève.
Lisez l'appel à l'aide de "Jane Doe".
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