Le témoignage de ClaireBonjour, voici mon histoire pour tous ceux qui veulent bien me donner leur avis, leur impressions, un soutien et une communication dont j'ai vraiment besoin malgré tout pour avancer. Merci d'avance à vous. En 1994, j'ai été déclarée moi aussi séro + suite soit disant à une relation douteuse.Le mot est tellement vraie à présent ! Je ne me doutais pas être contaminée, bien évidemment ! De suite après cette relation, j'ai fait un herpes génital carabiné et une lègère grippe. Je me suis rétablie en 5 jours. Quelques temps plus tard, j'ai rencontré un garçon qui m'a demandé de faire un test hiv. ce que j'ai fait sans l'ombre d'un doute ! il se revéla donc positif ! à l'annonce du verdict, je peux me rappeler encore aujourd'hui mon ressenti sans vraiment pouvoir l'expliquer . En en mot, j'étais FOUTUE. La mort semblait m'envelopper de son grand manteau glaçé ! le désastre, la peur tétanisante, une vie qui s'écroule en une fraction de seconde sans que rien ni personne puisse nous venir en aide. j'avais 28 ans je n'avais jamais pris de drogues dures et je me demandais vraiment ce qu'il m'arrivait ! Cela faisait de longues années que je faisais un travail spirituel, sur moi même et cela m'a beaucoup aidé ! J'ai téléphoné sans hésiter à ma thérapeute holistique. Elle m'apaisa et m'envoya du réconfort, de la compréhension et surtout me mis en relation avec un hostéopathe de ma région, le soir même. Cette personne me regonffla par ses paroles, ses soins, et sa pensée créatrice. Mon stresse n'a été que de courte durée pour ainsi dire 10 heures à tout casser et encore ! le temps d'une nuit ! Je n'avais absolument pas envie de mourir ! Je ne voulais pas non plus partir en GUERRE contre l'ennemi mais plutôt j' essayais de me rapprocher de ma vérité, celle d'aimer la vie, de m'aimer et de me faire du bien pour que mon système immunitaire puisse être toujours avec moi ! J'étais convaincue que ma seule antidote était le respect de mon corps, de mon hygiene de vie de mes pensées positives et que grâce à mes pensées curatrices je ne tomberais jamais malade. En 1995, de passage chez une amie à Genève je suis tombée sur un dossier bleu de Mark Griffiths. je l'ai contacté. son analyse et son travail m'aida. Je me rappelle lui avoir écrit et ensuite Mark m'a téléphoné. Ses propos, sa façon de voir les choses m'ont permis de confirmer ma propre analyse. Depuis le premier jour, je suis restée confiante et nulle ne pouvait ébranler mes pensées. Je n'avais pas de virus mortels, j'avais fourni des anti-corps et je remercier mon corps d'avoir su répondre positivement à un virus. Cela prouvait qu'il faisait son travail et rien n'y personne ne pourraient brouiller mes pistes en la vie ! Malgré la foi que j'avais en mon propre corps les medecins m'ont endoctriné lorsque je suis tombée enceinte en novembre 1996. Je vivais jusque là sans médicaments et bien que j'acceptais les analyses tous les 6 mois pour controler mon état général rien ne me laissait supposer le changement incroyable de mes convictions. Ie medecin qui s'occupait de moi m'a proposé une bithérapie afin d'aider mes enfants.Et ce jour là oui j'ai eu peur, peur de la suite des évènements pour mes enfants que j'attendais. Je me rappelle être partie de l'hospital avec une bonne dose de culpabilité, me traitant de mère indigne si je ne prenais pas ces fameux médicaments. j'ai accepté me sentant prise au piège de pensées négatives dont je ne pouvais me défaire totalement. Cette bi-thérapie fut un échec ! je n'arrivais pas à prendre ces médicaments, mon coeur me disait non, mes états d'âmes me disaient oui. Lors de ma nouvelle visite, mes résultats étaient moyens, ma charge virale ayant augmentée et mes T4 étant à la baisse, j'ai eu droit à des remotrances me déstabilisant d'avantage et donnant le pouvoir sur mes pensées et mes convictions à mon médecin. Je devais prendre à tous prix ces médicaments à heure régulières sinon le virus allait devenir résistant. Pour alléger mon supplice quotidien, je me disais en avalant mes droques, " un peu de courage, Géraldine, tu avales des vitamines ! dis toi que c'est pour tes enfants, la blanche, vitamine E, la bleue et blanche, vitamine C" bon j'ai tenu comme çà et ensuite les médicaments sont devenus instinctifs! Cependant je suis devenue zen face à la prise quotidienne ! peut être parce que je n'ai jamais eu d'effets secondaires graves ! J'ai eu une grossesse heureuse et j'ai accouché en juillet 1997 de jumeaux, garçon et fille. Ils ont eu droit à une bithérapie aussi pendant 8 semaines. A 18 mois ils ont été déclarés seronigatif tous deux bien qu'à neuf mois il n'y avait plus une seule trace de mes anti-corps ! Ouf, ils étaient sortis d'affaire !!! pensais-je. Le plus éprouvant pour moi, fut lorsque je fus confrontée à une opération. un kiste benin au sacrum qu'il fallait enlever. Mon médecin généraliste de l'époque, me recommanda un chyrurgien. Lorque je lui avoua que j'étais séropositive au HIV, telle ne fut pas surprise de me voir jeter de son cabinet. Vous avez bien bien fait de me le dire, me dit-il, je vais reffléchir pour l'intervention. D'autres l'auraient envoyer péter, mais pas moi, je pris cela amèrement mais avec le sourire. Il m'oppéra quelques semaines plus tard. Ce fut le cas aussi d'une gényco de remplacement qui elle ne voulait pas s'occuper de moi ni des mes enfants. La petite bête allait lui sauter dessus !! dommage pour elle mais avec du recul, elle n'en valait pas la peine ! A la maternité, j'ai eu droit aussi à être parquée avec une autre séro, au cas où ? et lorsque j'ai accouché, j'avais une intraveineuse dans chaque bras d'antiviraux sans que l'on me demande réellement mon avis et je ne reconnaissais personne tellement masques, gans et bonnets couvraient leurs corps !!! absurde mais réel !! Je me rappelle aussi d'amis m'ayant dit à l'époque de la contamination : " ben t'a plus qu'à te trouver un sero-positif" ou bien " t'en a encore pour 10 ans!" ou bien désolée mais je ne mange pas dans ton assiette. Cela fait à ce jour 10 que j'ai des anti-corps, je n'ai contaminé personne à ma connaissance, (j'ai toujours parlé de ma serologie avant d'entamer toute relation) et je vis depuis 4 ans avec un séronégatif sans rapports protégé !! cherchons l'erreur ????? Je n''en veux à personne. Mon idée, est qu'ils sont eux contaminés malgré eux par la non information, là est le problème ! pourquoi leur en vouloir ! Les gens qui devaient rester mes amis sont toujours là les autres se sont évanouis dans la nature, paix à leur âme !!! Bref, je ne sais plus sur quels critères exacts, le medecin en 1999 c'est à dire 2 ans après me proposa une trithérapie. Je pense que ma charge virale avait bougée mais je n'en suis pas sure !! je fus donc confrontée à l'épivir,la viramune et le zerit ! quelle plaie ! mais je n'avais toujours pas peur ! Par contre, cette nouvelle affecta ma mère et elle tomba malade assez rapidement, l'obligeant à rester pendant de long mois chez elle, dans l'incapacité de travailler. Ce qui lui vallu à 58 ans de partir en invalidité. En 2001, mon corps avait terriblement changé. Mon ventre était très gros et tombant, mes hanches gonfflées, une légère bosse de graisse derrière la nuque me dérangée et surtout je n'avais plus de cuisses (fondues comme neige au soleil!) ainsi que mes fesses. bref, j'avais un corps à 37 ans d'une femme de 70 ans. Ce corps que je conserve encore aujourd'hui mais qui va changer, j'en suis certaine ! Je demandais explication au medecin qui fit mine de ne pas comprendre. 4 mois plus tard à ma nouvelle consultation je lui reposait la question. Là il pris le temps de m'examiner et me dit qu'en effet, zerit après plusieurs années d'absortion peut avoir des effets secondaires d'un point de vue morphologique. J'étais folle de rage ! j'ai toujours été proportionnée, plutot trop de kilos que pas assez ! mais là mon corps ne ressemblait plus à rien ! l'horreur ! En plus par moment, je trouvais que ma transpiration était devenue nauséabonde. Etant 3 ième degré reiki, je pensais juste aux éliminations !!! hum ! pas vraiment, j'ai compris au bout d'un moment que ce n'est pas des éliminations reiki mais plutot des éliminations de toxines !!! écoeurant ! Il me prescrit donc un autre médicament à la place de zerit j'eu droit à videx. j'étais heureuse au larme car enfin j'allais pouvoir retrouver un corps normalement proportionné ! Il n'en fut rien ! En septembre 2004, mon taux de T4 étaient à 900 avec une charge virale inexistante 196 copies. Je décidais de rechercher si Mark faisait toujous un travail sur la recherche du h.i.v.Je suis tombée sur le site de Mark par le biais du net. sidasanté.com. Je me suis nourrie de témoignages de scientifiques, de medecin et bien sur des soient disant "survivants du sida". Encore aujourd'hui je me demande comment j'ai pu occulter ce que Marck m'avait dit, ce que j'avais lu et me satisfaire d'une bonne dose de cocktail médicamenteux ! Accepter de ne pas allaiter mes enfants à leur naissance, Accepter de les droguer pendant 8 semaines, Accepter une tri-thérapie qui me déforma mon corps ! Je ne pourrais vraiment répondre. Pour moi je ne vois que la peur, l'emprisonnement ! J' ai aujourd'hui besoin de votre soutien et la piqure de rappel de ces informations me fait un bien fou. Depuis le 27 octobre j'ai arrêté tout traitement, et je me porte bien. Bien sur, cela fait peu de temps me diriez vous, mais je ne suis pas inquiète même s'il m'arrive parfois de me posais des questions. C'est pour mes proches que c'est le plus dure ! ils ne comprennent pas vraiment mon revirement de situation mais après tout, tant pis, je ne vais pas me battre avec leurs questions ! Je veux être la véritable actrice de ma vie. Pouvoir choisir moi-même ce qu'il y a de mieux pour moi. La seule chose c'est que jai perdu, 10 ans de ma vie par manque d'informations et peut etre aussi de courage ! Je me suis laissée endoctriner et je le regrette. Merci pour vos témoignages et pour ceux à venir. Pourquoi les gens encore à l'heure actuelle ne sont pas tous informé ? je me sens quelque part responsable de ne pas pouvoir leur lever le voile de la mort certaine. Mis à part des vitamines, de l'huile d'onagre une hygiène de vie équilibrée j'ai besoin de soutien et pourquoi pas du votre si vous le voulais bien. J'ai besoin aussi de rassurer mes proches qui ont peur et sont encore dans le doute d'un arrêt complet des médicaments et du sevrage. je vous remercie par avance.
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