Ayez foi dans la vie qui est en vous
Bonjour !
Je suis séropositif depuis fin 1988 et devrais être sous traitement
antiviral et antibiotique depuis début 1995. mes défenses étant
jugées insuffisantes pour la médecine officielle : depuis cinq
ans, j'ai entre I00 et 200 T4. 124 exactement aux dernières analyses
(Août 1999). Je n'ai développé aucune maladie opportuniste
et ne souffre d'aucune pathologie particulière imputable au HIV.
Voila pour l'aspect clinique des choses...
Dès 1989, j'ai mis en place un suivi en médecine
naturelle. en fonction des rencontres et des besoins du moment
: homéopathie, acupuncture, ostéopathie énergétique,
psychothérapie,... Ces traitements n'ont cependant pas
pu enrayer une baisse de mes défenses immunitaires sur
le papier. Il y a cinq années, le corps médical
voulait donc absolument me faire absorber des molécules
chimiques.
Je ne refusais pas d'y recourir si j'étais malade un
jour.
Mais rien ne pressait. Pour l'heure, la seule affection dont
je souffrais était le stress : devais-je écouter
les médecins ou la petite voix en moi qui refusait ces
traitements et leurs effets secondaires ?
Le choix n'a pas été facile, beaucoup d'angoisses,
beaucoup de pleurs. Le compagnon qui partageait ma vie alors a
su m'entourer de l'amour dont j'avais besoin sans chercher à
intervenir en quoique ce soit sur ma décision . Mes parents
ne savaient pas à I'époque que j'étais séropositif.
J'ai ainsi pris ma décision seul : je ne prendrai pas de
traitement.
Sachant de toutes façons que c'était un choix révisable...
CE CHOIX EST STRICTEMENT PERSONNEL. JE NE LE CONSEILLE A PERSONNE.
CHACUN PORTE SA PROPRE REPONSE, L'ESSENTIEL ETANT DE FAIRE LE
CHOIX LE PLUS CONFORTABLE : AVEC OU SANS TRAITEMENT...
En ce qui me concerne, mon instinct me conseillait de ne pas prendre
de traitement allopathique.
Des témoignages de personnes ayant "tenté ce
passage" m'ont beaucoup soutenu : certains avaient
utilisé le jeûne, la méditation, l'urinothérapie
et étaient sortis de phases de maladie.
Je n'étais pas malade, mais la médecine officielle
me disait en danger...
Je me suis alors mis en quête de la plante miracle, du régime
alimentaire absolu et sans faille, de la
technique révolutionnaire, du thérapeute-en-chef
génialissime...
J'ai tout essayé, englouti des fortunes dans des déplacements
et des consultations a l'autre bout de la France. C'était
ce dont j'avais besoin à cette époque. C'est ce
qui m'a permis de franchir le plus
difficile. Je ne regrette rien et tout avait son importance.
PEU A PEU. J'AI COMPRIS QUE LE REMEDE MIRACLE ETAIT EN MOI !
et que si j'étais ma maladie, je serai mon remède.
J'ai decidé alors de devenir mon propre thérapeute.
J'ai pu obtenir le financement de mes études de
naturopathe et ainsi intégrer définitivement une
autre façon de regarder la maladie.
Je ressentais également très fort le besoin de me
reconnecter avec mon essence profonde avec ma
source de vie. Concrètement, j'ai déménagé
douze fois en cinq ans (rassurez-vous je ne pense pas que ce soit
un passage obligé!), je me suis remis au théâtre,
au clown (travail d'improvisation), j'ai quitté une situation
confortable ( j'étais steward) je me suis séparé
de mon ami, ne réussissant pas à concilier mon besoin
d'introspection avec une vie de couple (là encore on doit
pouvoir en faire l'économie!).
En somme j'ai laissé s'exprimer les forces de vie en moi,
aussi fougueuses soient elles...
Une de mes thérapeutes m'avait dit :
"AYEZ FOI EN LA VIE QUI EST EN VOUS"
Je me suis répété cette phrase, telle
un mantra et la Vie m'a toujours dirigé vers ce dont j'avais
besoin au moment précis où c'était nécessaire
: thérapeutes, lectures, enseignements etc...
Seuls mes doutes, mes peurs, et ma difficulté à
croire en cette perfection m'ont rendu la Vie difficile.
De cette traversée, j'ai gardé une vision énergétique
de l'alimentation (tendance macrobiotique) pour les moments où
je suis en baisse de forme, quelques plantes que mon corps connait
et apprécie pour leurs bienfaits, quelques huiles essentielles
a l'occasion, une gratitude toujours émue à Niro
Markoff Assistent pour le travail effectué pour libérer
mon mental de ses croyances et de leurs nuisances et le souvenir
précis du jour où la peur m'a quitté....
"Décembre 1997, je suis épuisé suite
à de nombreuses décisions stressantes que je dois
prendre. J'ai tellement peur de me tromper que je me fais du "mauvais
sang" : je ne peux retenir aucune nourriture et commence
à maigrir. L a seule solution que je connais a l'époque
pour nettoyer mon corps de cet "excès d'adrénaline"
est de faire un jeûne. Je me rends à Nantes, dans
un petit centre de santé, car j'ai vraiment besoin de repos.
Je me dis que c'est un peu l'opération de la dernière
chance, d'autant que mes défenses ont encore baissés
(140 T4) et que ma charge virale s'envole (250 000). Le jeune
dure une semaine, en pleine vague de froid. J'ai peine à
regagner mon lit le soir, tous mes muscles et toutes mes articulations
me font terriblement souffrir. Puis c'est la reprise alimentaire
en douceur : deux jours de carottes et navets vapeur ! Je prends
alors un vélo et vais faire un tour dans la campagne environnante
: j'ai retrouvé ma for, intégralement. mon corps
répond à la perfection, avec puissance.
C'est pour moi alors une prise de conscience essentielle :
si le virus n'a pas profité de ce que j'étais
affaibli pour me donner le coup de grâce (que me prédisait
les médecins allopathes à chaque jeûne), c'est
que quelque chose dans cette version du méchant virus ne
colle pas.
Partant de là, j'ai deux possibilités : croire
en la "vérité médicale et scientifique",
ou croire en que je viens de vivre dans ma chair, et admettre qu'il existe un autre
possible, à découvrir.
C'est cette deuxième possibilité que j'ai choisie...
La peur de la maladie m'a quitté ce jour là..."
Pour moi, ce que l'on va vivre dans sa chair est directement lié
à la représentation mentale que l'on
se fait de la maladie. Si j'avais entamé mon jeûne
avec une vision dualiste des choses, j'aurais peut-être vécu un affrontement avec mon virus. Ma vérité
était différente. Depuis un an ou deux déjà,
mon intérêt pour les philosophies orientales et ma
sensibilité bouddhiste me commandait de ne pas entrer en
lutte et de voir plutôt le "virus" comme un enseignant
sur la Vie...
De la même façon. la guérison est à
inventer pour chacun d'une façon différente, je
crois qu'il n'y a
pas de recettes, il y a l'envie de vivre et de comprendre. Il
y a l'amour de soi à retrouver. C'est tout... Il y a le
corps et la puissance que notre Esprit exerce sur ce corps...
Puisse ce nouveau siècle nous permettre d'en prendre
la mesure, et de même que le siècle dernier a été
celui de la science et du rationnel, puisse celui qui commence
être celui de l'intuition et de la créativité.
Réunissant ses deux polarités, I'homme sera alors
mieux équilibré pour poursuivre son évolution!...
J'ai énormément appris à travers ce cheminement.
J'ai eu la chance de pouvoir recevoir l'enseignement de personnes
exceptionnelles et de les rencontrer :
Niro Markoff Assistent. Annick de Souzenelle, Charles-Raphaël Payeur,
Lise Bourbeau. François Mazelin... prochainement Deepak Chopra.
Avec toute mon amitié,
Yannick
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