Quelles sont les causes du SIDA ?Dr Marc Deru
La récente publication du livre dEdward Hooper "The River. A journey back to the source of HIV and AIDS", qui fait le procès des vaccinations antipolio en Afrique, les accusent dêtre à lorigine du SIDA africain, a déjà fait couler beaucoup dencre et alimenté une polémique entre les "vaccinalistes indignés de voir jeter lopprobre sur une pratique vaccinale indiscutablement bénéfique et les "antivaccinalistes" tout heureux de trouver deqs arguments de poids (plus de 1,000 pages !) donnant de leau à leur moulin. Je serais tenté de renvoyer les adversaires dos à dos en leur disant que lobjet de la polémique est mal posé et quen ce qui concerne le SIDA, le débat doit se situer à un tout autre niveau. En effet, sur un point au moins Edward Hooper est daccord avec ses opposants : il assimile SIDA et infection virale ; pour lui comme pour eux, la cause du SIDA est un rétrovirus appelé VIH. Ce nest que le mode de contamination présumée qui fait lobjet de la controverse. Or cest cet amalgame entre VIH et SIDA, une confusion universellement répandue qui est tout à fait contestable, et dailleurs contestée depuis plus de 15 ans par de nombreux scientifiques. Me rangeant parmi les critiques de la pratique vaccinale, jestime très important de ne pas mélanger les choses, de ne pas emboîter le pas pas sans discernement à Edward Hooper et de ne pas avaliser imprudemment sa thèse. Une position irréfléchie sur cette question pourrait, à juste titre, faire douter de la rigeur du mouvement dit antivaccinaliste. Il me semble donc essentiel déclairer les lecteurs de Réalités et vaccinations (F) et dInfor Vie Saine (B) sur cette question du SIDA. Le point de vue officiel La thèse officielle est bien connue de tout le monde, ayant été largement répandue tant par les médias que par le corps médical : le SIDA est une maladie sexuellement transmissible, causée par le virus VIH, être séropositif cest être malade du SIDA, la prévention cest la préservatif, la guérison cest les traitements antiviraux. Or ces affirmations qui passent pour des évidences aux yeux de tous nont jamais été vraiment prouvées selon les critères scientifiques. Cest par leur inlassable répétition et leur énorme médiatisation quelles ont fini par tenir lieu de preuve aux yeux du public comme du corps médical. Ce qui au départ était (et est encore) une simple hypothèse (un virus est la cause du SIDA) est ainsi devenu, sans preuve, un fait que plus personne ne discute... Et le point de vue dissident Les scientifiques dissidents qui mettent en cause cette hypothèse, commencent par rappeler un fait: - le SIDA n'est pas une nouvelle maladie, c'est un Syndrome, c'està-dire un ensemble de nombreux symptômes et maladies (dont aucun n'est nouveau), qui survient dans un contexte d'lmmuno-Déficience, elle-même acquise secondairement, c'est-à-dire apparue suite à quelque chose. C'est précisément ce quelque chose qui fait l'objet des interrogations scientifiques et médicales depuis 1981, quand apparurent les premiers cas dans des milieux 1 homosexuels de Californie. La réponse à la question: quelle est la cause de cette immunodéficience ? fut d'emblée recherchée dans le domaine virologique, et en avril 1984, Robert Gallo, chercheur au NIH (National Institutes of Health, USA), annonça lors d'une conférence de presse qui reçut~ une couverture médiatique extraordinaire, qu'il avait découvert le <<virus HIV, cause probable du SIDA". Depuis lors, toute la recherche et toute la stratégie thérapeutique se sont figées autour de cet hypothétique virus. Hypothétique car, malgré tous les efforts, il n'a jamais été isolé, cultivé, analysé selon les critères de la science virologique; de ce fait son existence même n'a donc jamais été prouvée. Les photos qui circulent ne sont pas une preuve: elles représentent des particules dont la nature virale n'a aucunement été prouvées. (1) En 1973, à lInstitut Pasteur de Paris, furent déterminés les critères permettant d'établir l'existence d'un rétrovirus: ces particules, ces prétendus HIV, ne satisfont à aucun de ces critères... Depuis 1984, ni la recherche fondamentale, ni l'expérience clinique médicale, ni les résultats thérapeutiques n'ont pu fournir la preuve que le SIDA est causé par un virus. (2) Dire que le HIV cause le SIDA, et dire qu'être séropositif c'est avoir le SIDA, sont des affirmations qui manquent totalement de fondement. Pour autant qu'ils ne fassent pas partie d'un groupe à risque et qu'ils ne prennent pas d'antiviraux, la plupart des séropositifs ne développent pas de SIDA; il y a inversement des cas de SIDA séronégatifs; et il y a en Occident discordance entre les taux de séropositivité (50% d'hommes, 50% de femmes) et de SIDA (85% d'hommes, 15% de femmes). (3) Ces faits sont incompréhensibles et inexplicables si on reste fixé sur l'idée que le SIDA est causé par le virus HIV. Etre séropositif et avoir le SIDA sont en réalité deux choses différentes. D'autre part, ce syndrome d'immuno-déficience ne s'est pas répandu comme une maladie infectieuse épidémique, ni même comme une maladie sexuellement transmissible (MST). A ce sujet, les multiples études effectuées en Afrique et dans les pays occidentaux dans les milieux de la prostitution sont très instructives: malgré une vie sexuelle la plus risquée qui soit, les prostituées qui ne présentent pas d'autres facteurs de risque et en particulier ne se droguent pas ne font pas de SIDA et restent même souvent séronégatives; par contre, chez les prostituées qui se droguent (phénomène malheureusement nouveau et croissant dans les grandes villes africaines), le SIDA fait des ravages. (4) Quant aux traitements antiviraux et à leurs résultats, tâchons de faire objectivement le point. L'AZT, utilisé en monothérapie pendant de longues années, est un produit très toxique qui aggrave l'immunodéficience des malades. Les inhibiteurs de protéase utilisés en association avec les inhibiteurs de la transcriptase inverse sont également très toxiques et source de nombreux et graves effets secondaires. Cela n'a rien d'étonnant: tous ces médicaments antiviraux altèrent des fonctions cellulaires vitales de l'organisme et donc I'immunité. (5) Le Professeur Duesberg a appelé l'AZT <`SIDA sur ordonnance,~... L'AZT a été refusé dans les années soixante pour le traitement du cancer en raison de sa grande toxicité... Ces traitements très lourds sont-ils efficaces ? On dit que les trithérapies actuelles ont fait baisser de 60% la mortalité. Peut-être, mais encore faut-il comprendre pourquoi: avant on ne traitait (à l'AZT) que les malades du SIDA, et peu en réchappaient; depuis 1995 environ, on traite de plus en plus souvent (par trithérapie) de simples séropositifs asymptomatiques, il n'est pas étonnant que ces non-malades survivent souvent, malgré la toxicité du traitement, à leur <<maladie>~. Les résultats thérapeutiques ne fournissent aucune preuve que ces thérapies antivirales donnent autre chose qu'un coup de fouet transitoire aux malades. Leur efficacité est appréciée uniquement sur base de résultats biologiques, et non pas en vertu d'amélioration clinique à moyen et long terme. Sur la notice du Rétrovir (nom commercial de l'AZT ou Zidovudine) on peut d'ailleurs lire: "la zidovudine ne guérit pas l'infection à HIV"... Par contre, des malades du SIDA se guérissent sans prendre d'antiviraux mais en transformant radicalement leur manière de vivre. Tous ces faits infirment l'hypothèse selon laquelle le SIDA serait causé par un virus et donnent à penser qu'il est plutôt causé par des facteurs immunosuppresseurs liés aux comportements et mode de vie. Cette hypothèse du risque est défendue depuis plus de 15 ans par Peter Duesberg, biologiste moléculaire, professeur à l'Université de Californie à Berkeley (6), et par plusieurs centaines de scientifiques de tous les pays formant le Group for reappraisal of AIDS. (7) Les facteurs de risque épuisant I'immunité sont essentiellement: les drogues; la malnutrition grave (en Afrique c'est le facteur premier, chez nous il est important aussi car presque systématiquement lié à l'usage de drogue); I'usage abusif, répété ou continu d'antibiotiques, d'antiviraux ou d'autres médicaments perturbant l'immunité. Sans oublier le stress et la panique engendrés par le diagnostic de séropositivité facteur immunosuppresseur très puissant Ces nombreux scientifiques contestataires sont rejetés par la communauté ""scientifique,' car ils menacent évidemment le pouvoir et les intérêts économiques de ceux qui soutiennent l'hypothèse orthodoxe; la moindre opinion dissidente a énormément de mal à se faire publier. C'est pourquoi le public, de même que le corps médical, n'a eu droit qu'à une information à sens unique: le SIDA est une maladie virale mortelle sexuellement transmissible Le SIDA en Afrique En Afrique, les tests de dépistage (qui identifient la présence d'anticorps, et non pas du germe infectieux lui-même) réagissent très souvent positivement à des maladies infectieuses et parasitaires communes dans ces populations. En 1994, une étude en Afrique Centrale montra que les microbes bien connus responsables de la tuberculose et de la lèpre étaient tellement répandus que plus de 70% des tests positifs étaient faux (Il est important de se rappeler cela quand on lit dans la presse qu'il y a 16.000 <<nouvelles>> infections HIV chaque jour, car ces chiffres alarmistes se basent sur les résultats de ces tests). (8) Les tests sont donc non spécifiques et sans valeur. Pour porter le diagnostic de SIDA en Afrique, I'OMS a défini quatre critères cliniques: fièvre prolongée, toux persistante, diarrhée chronique, perte de poids importante. (9) Or ces quatre symptômes caractérisent des maladies observées bien avant qu'on ne parle de SIDA: dénutrition calorique et protéïque, tuberculose, infections et parasitoses intestinales, malaria, etc... Cliniquement, le SIDA africain n'est qu'un autre nom donné à des maladies bien connues depuis longtemps. De nombreux médecins, scientifiques et travailleurs sociaux présents sur place en témoignent (10): Cette prétendue épidémie d'un virus infectieux nouveau n'est que l'expression de I'aggravation en Afrique des conditions sociales, alimentaires et sanitaires, c'est une épidémie de misère. C'est une erreur fondamentale de croire que la guérison du SIDA en Afrique exige des traitements antiviraux. Ces traitements seraient un désastre supplémentaire car ils ruineraient davantage encore le système immunitaire de ces malades qui sont immunodéficients tout simplement parce qu'ils sont carencés, infectés et parasités, parce que les guerres civiles et les funestes conséquences de la mondialisation et des plans d'ajustement structurels imposés par le FMI les ont réduits à la misère, et qu'ils ne reçoivent pas les soins médicaux les plus élémentaires. Le Père Angelo Agostino, ex-chirurgien, fonda au Kenya une maison pour enfants séropositifs abandonnés ou orphelins. Voici ce qu'il dit: "les gens pensent qu'un test positif ne laisse aucun espoir, de sorte que ces enfants sont abandonnés sans traitement et meurent. Ceux qui arrivent chez nous sont dans un état pitoyable: épuisés, repliés sur eux-mêmes, muets. Mais dès qu'on leur donne les soins nécessaires, ils retrouvent leurs forces. Des conditions sanitaires correctes, une bonne alimentation, des suppléments de vitamines et d'huile de foie de morue, des légumes et des protéines en abondance, et les voilà de nouveau vigoureux". (8) Dans un dossier (qui se fonde par ailleurs entièrement sur la conception officielle du SIDA=HIV), le magazine belge Imagine n° 14 fait allusion à des expériences semblables, ailleurs en Afrique, avec des résultats qui, semble-t-il dépassent les espérances. Il s'agit de démarches de bon sens, redécouverte de plantes oubliées qui servaient encore de nourriture de base il y a quelques dizaines d'années, alimentation adéquate, aucun régime sophistiqué mais juste quelques règles d'hygiène et de cuisson, retour à l'authenticité de la culture africaine. Ce même magazine observe très justement "que la corrélation entre la prolifération du SIDA et la misère est avérée". Et qu'il conviendrait de revoir la politique d'aide au développement afin qu'elle vise plus au bien-être des populations qu'à la santé de l'économie. Dans l'immédiat, les programmes d'ajustements structurels imposés par les autorités monétaires internationales devraient être suspendus. Et voici les conclusions d'une longue étude du Professeur Charles Geshekter (California State University, Chico) sur le SIDA en Afrique: "la prétendue épidémie africaine de SIDA a été utilisée pour justifier la médicalisation de la misère en Afrique subsaharienne. C'est ainsi que l'aide médicale occidentale a pris la forme d'expérimentation de vaccins, d'essais de médicaments, de pressions moralisantes pour changer des comportements. Les spécialistes du SIDA et les responsables de la santé publique devraient reconnaître que ce sont la malnutrition, les conditions sanitaires déficientes, I'anémie et les infections endémiques qui sont à l'origine des symptômes cliniques du SIDA, et non le virus HIV. Les faits indiquent clairement que la solution pour améliorer la santé des Africains c'est le développement socio-économique et non pas des mesures de répressions sexuelles." (11) (12) En conclusion Il me semble donc qu'Edward Hooper s'abuse quand il attribue "Iépidémie de SIDA africain" aux vaccinations. Par contre le ou les virus qui auraient contaminé les vaccins ont peut-être joué un rôle fragilisant supplémentaire sur des organismes au départ immunodéficients. Au même titre que n'importe quelle infection opportuniste, ou qu'une atteinte parasitaire, ou que l'administration de vaccins (même non contaminés) à des sujets immunitairement affaiblis. Les causes d'épuisement immunitaire sont différentes en Occident et en Afrique. Les approches préventives et thérapeutiques le seront donc aussi. Mais dans l'un et l'autre cas, seules des méthodes restaurant une immunité correcte selon les lois naturelles peuvent apporter des résultats: rompre avec les comportements à risque, équilibrer l'alimentation et l'hygiène de vie en général, éviter tout traitement pouvant aggraver la déficience immunitaire. Il est de plus tout à fait capital de rassurer et apaiser les séropositifs en leur faisant comprendre que séropositivité n'équivaut pas à SIDA, et que d'ailleurs les tests de dépistage ne sont pas fiables. Et d'autre part, encourager les malades du SIDA, en cessant de répandre le message faux et psychologiquement destructeur que le SIDA est invariablement mortel, et en leur ouvrant des perspectives thérapeutiques positives. Références : (1) Stefan Lanka (virologue, Dortmund) "HIV, reality or artefact ?" (1994, "HIV pictures, what they really show" (1996) (2) Dr Eleni Papadopulos et son équipe 1 de chercheurs (Royal Hospital, Perth) Dr Et. de Harven (prof. émérite de pathologie à l'Université de Toronto) (3) E-U, 1996 - Ch. Thomas (biologiste moléculaire, virologue) (4) Dr F. Plummer et Dr Joshua Kimani (5) Dr H. Kremer, Stefan Lanka, A. Hassig <<Inhibiteurs de protéases et médicaments antiviraux avec toxicité mitochon- à driale (1996) (6) Prof. Peter Duesberg "Is the AIDS virus a science-fiction ?" (1990), "AIDS `acquired by drug consumption and other -non contagious risk factors", (1993) (7) Dont le bulletin de liaison est "Rethinking AlDS" édité aux E.U. (8) Prof. Ch. Geshekter (California State University, Chico) "The epidemic of african AIDS hysteria" (1998) (9) Définition de Bangui (1985) (10) H. Bialy, de nombreux médecins africains, Ph. et Ev. Krynen (cités dans Bulletin of medical ethics, avril 1993) Dr Eleni Papadopulos "AIDS in Africa: distinguishing fact and fiction" (1995) - Prof. Ch. Geshekter (1997) (11) Prof. Ch. Geshekter "Reappraisal -= AIDS in Africa" (1997) (12) La plupart des auteurs cités, et bien d'autres, peuvent être consultés sur Internet: (un site francophone) http://perso.wanadoo.fr/sidasante/ (un site anglophone) http://www.virus myth.com
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