Bruxelles – Parlement Européen – Le 8 décembre, 2003
Que pouvons-nous faire pour mieux aider l’Afrique ? Quelles sont les priorités
qui nous permettraient de contrôler ce que l’on y décrit
actuellement comme l’épidémie du SIDA ? Depuis vingt ans,
toute la recherche fut basée sur l’hypothèse du VIH. Avons-nous
de bonnes raisons, aujourd’hui, pour douter de cette hypothèse
? Oui, certainement, car de gros problèmes persistent concernant l’isolement
et la purification du VIH. En effet, et malgré de très nombreuses
affirmations du contraire, ce rétrovirus n’a jamais été
ni isolé, ni purifié d’une manière scientifiquement
acceptable en virologie classique.
Pour bien démontrer l’ampleur du problème, il faut comparer les résultats actuels obtenus avec le VIH et ceux obtenus, il y a de nombreuses années, en pathologie expérimentale, avec un autre rétrovirus, le virus de Friend, reconnu comme étant associé à une leucémie chez certaines souris. Ces deux rétrovirus ont des morphologies fort semblables lorsqu’ils sont examinés au microscope électronique, ils ont des diamètres identiques, et sédimentent à la même densité dans les gradients de sucrose. Une comparaison directe des problèmes posés par leur isolement et par leur purification est donc parfaitement appropriée.
Les souris atteintes de la leucémie de Friend ont un nombre considérable de particules rétrovirales dans leur sang circulant. Ce phénomène, que l’on appelait « Virémie » dans le passé (1), serait appelé « Charge Virale » dans le language d’aujourd’hui. A partir de quelques centimètres cube de plasma sanguin de ces souris, les particules virales étaient facilement isolées, par une simple méthode d’ultrafiltration et de centrifugation. Préparées ensuite pour la microscopie électronique, les résultats étaient illustrés comme suit :
Ce qui est proprement stupéfiant, c’est que personne n’a
réussi jusqu’ici , en appliquant cette méthode simple, à
démontrer les particules de VIH dans le sang d’aucun malade dit
atteint du SIDA, même si les échantillons sanguins sont prélevés
chez des patients identifiés, par les méthodes de la PCR, comme
ayant une « Charge Virale » élevée ! L’absence
de toute donnée en microscopie électronique permettant d’élucider
la nature de la dite « Charge Virale » chez les patients sidéens,
si embrarassante qu’elle soit, a été soulignée pour
une première fois lors d’une importante conférence sur le
SIDA, à Prétoria, en mai 2000 (2). Aucun des experts présents
à cette conférence n’a pu démontrer, ou faire référence
à des publications dans lesquelles le VIH aurait été observé
directement dans le sang de malades sidéens. Par surcroît, il y
aura bientôt deux ans qu’une prime de 100.000 dollars a été
officiellement offerte (3) à celui qui réussirait à démontrer
les particules de VIH dans le sang de malades supposés avoir une charge
virale élevée. A ce jour, cette prime n’a jamais été
réclamée. Manifestement, l’isolement et la purification
de particules rétrovirales que l’on pouvait si facilement effectuer
chez les souris leucémiques n’ont jamais pu être réalisés
chez les patients du SIDA.
PRÉTENDUS ISOLEMENTS DU VIH BASÉS SUR DES « MARQUEURS » NON SPÉCIFIQUES.
Depuis 20 ans, la litérature médicale est inondée par des publications dans lesquelles les auteurs ont tenté de masquer l’absence de particules rétrovirales dans des échantillons prélevés directemnt chez des malades du SIDA. Dans toutes ces publications, des « Marqueurs » moléculaires, supposés être spécifique du VIH, remplacent systématiquement les particules virales manquantes. Ces marqueurs sont de nature physique, biochimique ou génétique.
On savait depuis fort longtemps que les rétrovirus classiquement isolés chez les poulets, les souris et les chats ont tous la même forme et la même densité, ce qui les fait tous sédimenter au même niveau, après sédimentation à grande vitesse dans des gradients de sucrose. En fait, tous ces rétrovirus sédimentent à la densité de 1.16 gr de sucrose par ml (4). Le soi-disant VIH ayant été classifié comme un rétrovirus, on devait logiquement s’attendre à le voir sédimenter à cette même densité.
Ce que l’on savait aussi depuis bien longtemps, et bien avant l’émergence du SIDA, c’est que d’innombrables fragments et débris cellulaires, eux aussi sédimentent à cette même densité (voir 5, 6 pour confirmation récente). Récolter du matériel sédimentant à cette densité n’est donc en rien une preuve suffisante de l’isolement d’un rétrovirus, à moins que des contrôles satisfaisant au microscope électronique ne permettent d’exclure une contamination par des débris cellulaires. Ce contrôle était et demeure essentiel ! Et son importance avait d’ailleurs été soulignée lors d’une conférence internationale, à Paris, en 1974 (4). Ce qui est fort étonnant c’est que c’est dans ce même laboratoire de l’Institut Pasteur que, dix ans plus tard, en 1983, un article fut publié (7), article dans lequel ces contrôles n’apparaissent pas. Il semblerait toutefois (20) que ces contrôles avaient été tentés mais que les résultats n’étaient pas encourageant. Et pourtant, c’est dans ce même article que l’isolement d’un rétrovirus, le futur VIH, a été annoncé. Fort malheureusement, c’est cet article-là qui a donné à la recherche sur le sida une direction plus qu’incertaine pour les vingt années suivantes.
Marqueurs biologiques
En 1970, Temin (8) et Baltimore (9) ont découvert une activité enzymatique, jusqu’alors ignorée, dans des échantillons prétendûment purifiés de rétrovirus expérimentaux. Cette enzyme fut appelée « Transcriptase inverse » car elle est capable d’induire la synthèse d’ADN à partir d’un modèle d’ARN. C’était là, en effet, une découverte fondamentale qui a révolutioné la génétique moléculaire. Et comme cette enzyme fut observée pour la première fois dans des échantillons de virus cancérigènes à ARN (« Oncornavirus »), l’idée s’est rapidement implantée que cette enzyme représentait un marqueur spécifique de ces virus, d’où la décision de donner à ces virus un nouveau nom, le nom de « Rétrovirus ». Et depuis lors, la transcriptase inverse a été considére comme un marqueur du VIH…
Et cependant, peu après les publications de Temin et Baltimore, il est apparu clairement que la transcriptase inverse était, en fait, un phénomène très commun en biologie et n’était en aucune manière une spécificité unique aux « Rétrovirus »(10, 11, 12). Malheureusement, Temin et Baltimore n’ont semble-t-il rien fait pour vérifier la pureté des échantillons de virus employés dans leurs éxpériences. En conséquence, toute contamination de ces échantillons par des débris cellulaires (10), bactériens (11) ou mycoplasmatiques pouvait tout aussi bien rendre compte de leurs observations. En 1983, le groupe de l’Institut Pasteur a annoncé l’isolement d’un nouveau rétrovirus (le futur VIH) en basant leur conclusion principalement sur deux critères, à savoir 1) la détection d’une activité de transcriptase inverse 2) dans du matériel sédimentant à la densité de 1.16 gr de sucrose par ml. Ces deux critères manquent de toute signification s’ils ne sont pas contrôlés en microscopie électronique, excluant ainsi toute interférence par des contaminants non-viraux, dont on sait qu’ils sont très fréquemment présents en grande quantité dans des préparations de rétrovirus soi-disant purifiés (5, 6).
Plusieurs protéines, prétendûment d’origine virale, sont fréquement utilisées comme marqueurs spécifiques du VIH, par exemple p24. Les doutes les plus sérieux ont été exprimés sur leurs spécificités depuis plus de 10 ans (15). L’absence de toute corrélation entre les mesures de p24 et celles de la charge virale a récemment été soulignée (13). Etonnante aussi l’observation, faite sur des chiens, indiquant que 40% des chiens répondent positivement dans les tests du Western blot aux protéines obtenues par recombinaison génétique telles que gp120, gp47, p31 et p24 (14). Il fallait s’attendre à de tels résultats, car le groupe de Perth, en Australie (Eleni Papadopulos, Val Turner et leurs collaborateurs) avait été le premier, en 1993, à démontrer l’absence totale de spécificité de ces prétendues protéines structurales du VIH dans un article publié dans Nature/biotechnology (15), article fondamental qui fut totalement ignoré. Pour citer les principaux exemples, gp41 semble correspondre à l’actine, et gp 120-160 sont vraissemblablement des oligomères de gp41. En bref, les débris cellulaires qui contaminent très souvent les rétrovirus mal-purifiés peuvent facilement expliquer la présence de prétendus marqueurs rétroviraux, et les soi-disant succès d’isolement du VIH proviennent très vraisemblablement d’une confiance totalement non-justifiée en des marqueurs non-spécifiques.
Marqueurs génétiques et mesure de la charge virale.
Cette approche pourrait paraître plus attractive pour deux raisons : 1) elle s’applique directement au sang des malades, évitant ainsi les difficultés d’interprétation des données obtenues en culture cellulaires, et 2) elle est sensée être quantitative.
Cependant, et comme déjà souligné, il n’a jamais été possible d’observer au microscope électronique de particules de VIH dans le sang des malades. Que mesure-t-on, alors, par la technique du PCR ? Très vraisemblablement les méthodes du PCR amplifient de petits fragments d’ARN, plus abondants dans diverses conditions de stress et d’affections chroniques (16), et qui comportent des segments rétroviraux dérivant des rétrovirus humains endogènes (HERV’s). Ceci n’a rien pour surprendre, puisque environ 2% du genome humain présente une nette homologie rétrovirale (17). En conséquence, mesurer la prétendue charge virale par PCR n’a vraisemblablement aucune correlation avec une hypothétique virémie à VIH. Ceci ne devrait surprendre personne car Kary Mullis lui-même, l’inventeur du PCR qui reçut pour cela le prix Nobel en 1993, rejetta catégoriquement l’usage qui est fait de « sa » méthode pour mesurer une prétendue charge rétrovirale (18).
L’ABUS DES BELLES IMAGES.
La « Charge virale » des journaux et des magazines est énorme, et pourrait se mesurer par le nombre d’images du VIH qui paraissent presque quotidiennement dans la presse mondiale ! Ces images sont très attractives, et fréquemment hautes en couleurs artificielles. Elles illustrent bien le danger qu’il y a à fausser l’information du public avec le graphisme qui nait de nos ordinateurs. De telles images, portées à l’attention du public et de la profession médicale, tentent de transmettre un message évident : « Oui, le VIH a bel et bien été isolé puisqu’on peut le portraiturer au microscope électronique » !
Toutes ces images représentent des rationalisations informatisées et embellies basées, d’assez loin, sur des images de virus prises au microscope électronique, images similaires à celle qui illustrait, par example, l’article de l’Institut Pasteur en 1983 (7). Mais ces images ne proviennent jamais directement d’un malade du SIDA. Elles proviennent TOUTES de cultures cellulaires complexes (19), préparées et souvent échangées d’un laboratoire à l’autre, cultures qui ont été décrites comme de véritable « soupe de rétrovirus » (20), tellement tout avait été fait pour être sûr d’y trouver ce que l’on y cherchait. Par contre, ce que l’on a apparemment omis de faire ce sont les contrôles qui auraient permis de clarifier l’origine endogène des virus observés dans les cultures. Et même si ces contrôles ont été fait, leur résultats n’ont semble-t-il jamais été publiés. Nous attendons toujours l’éditeur d’un journal qui, à coté des belles images informatisées du VIH, aurait l’honnêteté d’expliquer à ses lecteurs que de tels virus ont uniquement été observés en cultures cellulaires et que tout ceci doit encore être confirmé sur des échantillons qui proviendraient directement de patients du SIDA.
Les cultures cellulaires utilisées en recherche sur le SIDA sont toutes mixtes et hautement stimulées.
Mixtes, car elles contiennent par exemple des lymphocytes d’un patient, plus les cellules H9 du laboratoire de Gallo, cellules bien connues comme porteurs chroniques de rétrovirus (21). Ou encore, comme ce fut le cas dans les observations initiales de l’Institut Pasteur en 1983, des lymphocytes d’un patient suspecté sidéen, plus des lymphocytes isolés à partir de sang du cordon ombilical. Ces lymphocytes provenant du cordon ombilical, et étant donc d’origine placentaire, ont toute chance d’être porteurs de rétrovirus endogènes, le placenta étant bien connu, depuis 1979, pour être un tissu particlièrement riche en rétrovirus (22).
Par surcroît, ces cultures complexes étaient toujours stimulées par de multiples facteurs de croissance tels que la phytohémagglutinine, le facteur de croissance des lymphocytes T, ou l’interleukine2, ou des hormones corticostéroides. Tous ces facteurs sont connus pour leur capacité d’activer l’expression de rétrovirus endogènes (HERVs) qui, bien que défectifs, peuvent acquérir une envelope et bourgeonner sur les surfaces de cellules ainsi activées. Vraisemblablement, c’est ce qui s’est produit en 1983 (7) lorsque des lymphocytes provenant du cordon ombilical ont été activés par deux de ces facteurs (PHA et TCGF). Malheureusement, les contrôles qui auraient permis de vérifier cette interprétation n’apparaissent pas dans la litérature.
En bref, on a omis d’utiliser la microscopie électronique pour exclure la présence de débris cellulaires dans des préparations de virus considérés à tort comme purifiés, et on a interprété dangereusement des images de bourgeonnement viral à la surface de lymphocytes d’origine placentaire.
CONCLUSION
En conclusion, il semble qu’en effet le VIH n’a jamais été ni isolé, ni purifié d’une manière concluante et que, par conséquent l’hypothèse VIH de l’origine du SIDA doit être fondamentalement révisée (23, 24, 25, 32).
Plus précisément, sans purification du VIH, les antigènes spécifiques de ce virus ne peuvent pas être rigoureusement identifiés (15). Et pourtant ce sont ces antigènes-là qui sont à la base de tous les tests sérologiques utilisés aujourd’hui pour détecter la présence d’anticorps anti-VIH, ELISA, Western blots, et plus récemment des tests rapides tels que « Capillus », « Determine », et « Vironostika ». Les techniques d’ADN recombinant, certes, donnent des produits d’une grande pureté, mais ne peuvent pas leur conférer la spécificité manquante. Il n’est donc pas surprenant que des douzaines de conditions médicales, comprenant la tuberculose, la malaria, la lèpre, les transfusions sanguines multiples, certains vaccins, la multiparité, etc., peuvent toutes être l’origine de tests VIH faussement positifs (26).
Des particules rétrovirales ont indiscutablement été
observées, non pas directement chez des patients sidéens, mais
dans des cultures cellulaires mixtes et hautement stimulées (7). Très
vraissemblablement, ces particules représentent des rétrovirus
endogènes (17) dont le rôle hypothétique dans la cause du
SIDA n’a jamais été prouvé.
Les particules de VIH, introuvables directement chez les patients, ont été
adroitement remplacées par des « Marqueurs », car il fallait
sauver l’hypothèse VIH à tout prix (voir la Durban Declaration,
27), même au prix de l’intégrité scientifique (28).
Si le SIDA était vraiment causé par le VIH, comment pourrions nous comprendre qu’après 20 années de recherches intensives basées exclusivement sur cette hypothèse on ne soit jamais parvenu à isoler ce virus ? Vingt années de recherche qui n’ont conduit à aucun traitement curatif, à aucun vaccin, et à aucune prédiction épidémiologique vérifiable…
Il est donc très urgent de poser courageusement la question essentielle : l’hypothèse VIH est-elle correcte ? Très urgent, car il y a moyen de voir le SIDA autrement (29), en dehors du cadre des maladies infectieuses, et en dehors du cadre des rétrovirus. Et dans cette perspective, qui est chargée d’optimisme, les difficultés considérables rencontrées dans les efforts d’isolement et de purification du VIH peuvent trouver une explication fort simple. Une explication qui rappelle les doutes que de nombreux scientifiques « dissidents » ont sur l’existence même du VIH. Ces doutes, que je partage entièrement, ne sont pas nouveaux et avaient été clairement exprimés il y a de nombreuses années (30, 31). N’oublions pas le titre du livre publié par Peter Duesberg en 1996 : « Comment on a inventé le virus du SIDA »…
En conséquence, les priorités pour l’assistance médicale aux pays sub-sahariens doivent de toute urgence être révisées comme suit :
1) Traiter toutes les maladies endémiques tropicales par leurs traitements spécifiques.
2) Suspendre toute administration de médicaments antirétroviraux jusqu’à ce que l’isolement du VIH et sa pathogénicité soient scientifiquement établies.
3) Suspendre l’usage des tests sérologiques dont la spécificité est très loin d’avoir été démontrée.
4) Fournir aux peuples d’Afrique les moyens de lutter contre la malnutrition, ainsi qu’une distribution d’eau potable bien contrôlée, des conditions d’hygiène et de logement satisfaisantes, et des infrastructures sanitaires efficaces.
Références
1) de Harven E. Viremia in Friend murine leukemia : the electron microscope approach of the problem. Pathologie-Biologie 1965; 13 :125-134. See also : de Harven E., Pioneer deplores « HIV », Continuum 1997, vol 5 n°2, page 24.
2) de Harven E. Summary statement. Interim Report of the Aids Advisory Panel, Pretoria, SA, May 2000. Published by the South African Government, on April 4, 2001.
3) Russel A.http://www.redflagsweekly.com/Thursdayreport/prize.html
4) Sinoussi F, et al. Purification and partial differentiation of the particles of murine sarcoma virus (M.MSV) according to their sedimentation rates in sucrose density gradients. Spectra, N°4, 1973, pp 239-243.
5) Bess JW et al. Microvesicles are a source of contaminating cellular proteins found in purified HIV-1 preparations. Virology 1997; 203 ;134-144.
6) Gluschankof P. et al. Cell membrane vesicles are a major contaminant of gradient-enriched human immuodeficiency virus type-1 preparations. Virology 1997; 230: 125-133.
7) Barré-Sinoussi F. et al. Isolation of a T-lymphotropic retrovirus from a patient at risk for acquired immune deficiency syndrome (AIDS). Science 1983; 220: 868-871.
8) Temin HM, Mizutani S. RNA-dependent DNA polymerase in virions of Rous sarcoma virus. Nature 1970; 226: 1211-1213.
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10) Ross J et al. Separation murine cellular and murine leukemia virus DNA polymerases. Nature New Biology 1971 ; 231 :163-167.
11) Beljanski M. Synthèse in vitro de l’ADN sur une matrice d’ARN par une transcriptase d’Esscherichia coli. C.R. Acad. Sci 1972 ; 274 :2801-2804.
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25) Russeil R. « Enquête sur le Sida – Les Vérités Muselées » Editions Vivez Soleil, publ., Chêne-Bourg/Genève, 1996.
26) Johnson C. Whose antibodies are they anyway ? Continuum Sept/Oct. 1996.
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30) Papadopulos-Eleopulos E. A brief history of retroviruses. Continuum 1997; 5 :25-29.
31) Lanka S. HIV, reality or artefact? Continuum 1995; 3, #1, 4-9.
32) Rasnick D. The AIDS Blunder. « Mail & Guardian », Johannesburg, S.A., Jaznuary 24, 2001.
33) Duesberg P. « Inventing the AIDS Virus ». Regnery Publishing, Inc., Washington, D.C. 1996.Etienne de Harven, MD
Formerly Member of the Sloan Kettring Institute, New York, NY,
Emerit. Prof. Pathology, Univ. of Toronto,
Member of President T. Mbeki AIDS Advisory Panel.
Adresse pour correspondance :
« Le Mas Pitou », 2879 Route de Grasse, 06530 Saint Cézaire, France.
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Tel or Fax (33) 4 93 60 28 39.
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