Séropositifs : mieux manger pour mieux vivre.

Well... Veg

Les nouvelles découvertes en matière de nutrition le montrent: une alimentation bien choisie peut prévenir les chutes de l'immunité. Les séropositifs ont donc tout à gagner à surveiller ce qu'ils mettent dans leur assiette.Trois témoignages, trois parcours, trois individus qui ont choisi de conserver le goût... de vivre !

On peut lire dans l'Encyclopédie médicale et chirurgicale de la Faculté de Médecine: "Le déficit immunitaire le plus fréquent à l'heure actuelle dans le monde est celui engendré par la malnutrition". Si l'affirmation semble appropriée pour les pays en voie de développement, elle s'applique aussi aux pays riches. Et notamment aux personnes qui ont contracté le virus du Sida. L'avancement de travaux en médecine et en nutrition orthomoléculaire souligne le rôle essentiel que peut jouer l'alimentation pour prévenir la chute de l'immunité. Les séropositifs sont de plus en plus nombreux à en faire l'expérience.


DEUX EXEMPLES
DEUX PARCOURS DIFFÉRENTS.

Nadine Augusto

Nadine est passée par douze ans de toxicomanie intense. Quand elle apprend sa séropositivité, elle a vingt-deux ans et se réjouit: "Je voulais me détruire. J'étais heureuse car la mort allait venir toute seule. Mais cinq ans plus tard, j'étais toujours là.

"Quand on voit la mort devant soi, on finit un jour par voir aussi la vie ! " Nadine a aujourd'hui trente-deux ans. Cela fait seulement trois ans qu'elle a choisi d'abandonner les drogues dures et de mener une vie saine. Elle n'a pas été diagnostiquée "Sida", mais elle a eu un zona qu'elle a soigné en quelques semaines grâce à l'aromathérapie. Elle se soigne actuellement d'une encéphalomyélite (1), maladie théoriquement incurable. " Quand je suis allée à l'hôpital, j'avais tout le côté gauche qui tremblait. Je ne pouvais même plus me servir de ma main. Il m'ont proposé de l'AZT. Je leur ai dit que j'allais réfléchir, mais c'était tout réfléchi", affirme-telle avec toute la détermination qu'il faut dans ses yeux verts. Un an et demi plus tard, les dernières radios n'indiquent plus aucune trace de démyélinisation sur le cerveau de Nadine. Ses médicaments s'appellent le jus de carotte, et l'argile qu'elle applique régulièrement sur sa nuque. Les derniers symptômes sont en train de disparaître. Nadine suit aujourd'hui une formation en naturopathie et vit paisiblement dans un village de Provence.

UNE VIE TOUJOURS SAINE

Christine, elle, ne s'est jamais droguée. Elle a fait le choix d'une "vie saine" avant de devenir séropositive: alimentation végétarienne, médecines douces, relaxation... Elle dirigeait un restaurant végétarien et un centre alternatif dans une grande ville de province. Sa vie était tellement dynamique qu'elle devint une cause de stress. Quand elle apprend sa séropositivité, en février 1991, elle s'exclame: " J'étais tellement positive que j'en suis devenue séropositive ! ". Christine aurait contracté le VIH à la suite d'un accouchement difficile nécessitant une transfusion sanguine, en 1985. Mais elle ne l'a su qu'au bout de sept ans. Elle n'a pas un Sida déclaré. Elle a eu un deuxième enfant en 1993, une fillette qui sera séronégative comme 75% des enfants de mères séropositives (2). Aujourd'hui âgée de trente-cinq ans, Christine est en bonne santé et elle s'occupe d'une association de rencontres pour aider les personnes en difficulté (santé physique, psychique, etc.) (3).

CÉRÉALES ET LÉGUMES BIO

Quel rapport entre ces deux expériences apparemment si dissemblables ? Le choix qu'elles ont fait, toutes deux, pour des raisons différentes, de surveiller leur alimentation pour mettre de leur côté le maximum de chances de ne jamais tomber complètement du côté de la maladie. Car pour Nadine et Christine, I'alimentation a joué un rôle capital. Christine: "J'étais végétarienne depuis une quinzaine d'années mais j'équilibrais mal mes repas. J'avais des problèmes de foie et de digestion depuis l'enfance qui se sont aggravés avec les années. Quand j'ai appris ma séropositivité, j'avais déjà supprimé les laitages depuis huit mois, mais c'est surtout l'alimentation vivante qui m'a remise en route, principalement les graines germées et tout ce qui est cru. J'ai surtout rééquilibré les associations alimentaires. La base est constituée de céréales complètes d'origine biologique. Mais je ne veux pas me figer ni faire de dogme dans mon assiette. Je ne mange pas par rapport au virus. Je ressens les choses. J'essaie de me mettre le plus possible à l'écoute de mes besoins. J'ai eu des périodes de régimes très stricts et j'ai même jeûné pendant quinze jours. Je jeûne régulière ment pendant deux ou trois jours et je fais des monodiètes de riz complet.Je dissocie les fruits des fruits et des légumes crus, toujours d’origine biologique. J'ai commencé à m'autoriser des écarts alimentaires depuis cette année".

PENDANT 4 MOIS RIEN QUE DES FRUITS

Quand Nadine décide de vivre, elle abandonne définitivement le . tabac, l'alcool, les drogues et les médicaments, et elle change son alimentation. Son retour à la vie ressemble à un grand voyage: cela commence par un nouvel environnement où elle n'a plus d'amis, plus de travail, plus d'argent, plus rien... Elle vient de faire huit mois d'anorexie et ne pèse plus que trente-cinq kilos. Elle passe alors par une véritable désintoxication alimentaire: 4 mois de fruits, rien que des fruits. Ils favorisent la désintoxication par l'élimination tout en fournissant des trésors de vitamines. A l'automne, elle découvre l'alimentation macrobiotique qui marque sa réconciliation avec des repas plus complets. Puis elle vit chez des yogis végétaliens." Aujourd'hui, je fais trois repas par jour. Le matin, je commence avec un fruit et du pain complet ou du porridge. A midi, repas normal avec céréales, légumes cuits à la vapeur, épices, huile d'olive.

Pas de fritures. Je jeûne de temps en temps, une semaine en été par exemple. J’ai eu une période "alimentation intellectuelle": cela m'a permis de structurer mon alimentation. Aujourd'hui, j'individualise. Prendre Kousmine ou la macrobiotique à 100%, c'est peut-être bon pour certains, ce sera moins bon pour d'autres.

CUISSON À LA VAPEUR ET JAMAIS DE FRITURES!

Nadine respecte les légumes de saison car elle estime que chaque moment de l'année lui apporte les vitamines et les minéraux dont son organisme a besoin. Comme Christine, elle ne prend pas de sucre. Elle l'a remplacé par du miel, du jus de dattes, des sirops de blé ou d'orge. Elle ne boit pas de café, mais du thé de trois ans et des tisanes. “Dans mon choix d'alimentation, je m'accorde 5 % d'écart pour ne pas m'isoler." Christine a remplacé les sucreries par des fruits secs: "Cela crée une régulation naturelle et j'ai de moins en moins envie de sucre. Avant, j'étais vraiment accro! " Toutes les deux sont attentives au mode de cuisson: presque toujours à la vapeur, parfois à l'étouffée. L'huile d'olive ou le beurre sont ajoutés après la cuisson. Nadine n’utilise aucun complément alimentaire. Par contre, Christine, qui avait des problèmes digestifs avant sa séropositivité, prend des complexes vitaminés anti-oxydants à base de sélénium.

LA RÈGLE DES 3 V

Tal Schaller

Qu'on ne s'y méprenne pas: l'alimentation ne constitue pas, à elle seule, un traitement contre le sida ! Mais elle constitue un atout important, lorsqu'on a été contaminé par le virus, pour préserver au maximum une immunité efficace. De nombreux thérapeutes sont d'accord là-dessus. Le docteur Christian Tal Schaller, de l'école Santé Soleil à Genève, conseille la règle des trois " V ". Le premier V est pour Végétal: "Je crois que l'être humain est fondamentalement fait pour manger des végétaux, même s'il peut aussi consommer des produits animaux en petite quantité". Le deuxième V est pour Vivant: "Les aliments végétaux doivent être à prédominance vivante, crus. Ceux-ci contiennent des enzymes qui permettent de les digérer. Le corps travaille moins car l'assimilation et l'élimination sont automatiques. Ces enzymes sont détruits lors de la cuisson. Si l'organisme utilise son temps et son énergie pour assimiler, il n'arrive plus à éliminer correctement". Le troisième V est pour Varié: "Qui mange tous les jours la même chose risque de faire des carences."

NETTOYER LE TERRAIN ET LE RENFORCER

Philippe Bignalet, naturopathe, a suivi plusieurs séropositifs et même des sidéens. A l'exception d'un sidéen venu le voir en phase terminale, tous les autres sont encore en vie après 9 ans de suivi. "J'ai toujours à l'esprit la notion d'un terrain déséquilibré. C'est ce que pensent aussi la plupart de mes collègues naturopathes. Je m'occupe peu du virus. Je tiens à ces malades le même discours qu'~aux autres patients: il faut nettoyer le terrain et le renforcer. Je leur conseille le végétarisme avec des monodiètes d'un ou deux jours par semaine: riz complet, fruits, légumes, toujours d'origine biologique. Je supprime les viandes, les fritures, les produits laitiers, les sucres sans exception, les conserves, les confiseries, pour une durée illimitée. Certains suivent ce régime pendant six mois, d'autre pendant un an ou davantage. Ils savent qu'ils peuvent faire un écart de temps en temps, mais la base doit être très stricte".

Une chose est sûre: pour les séropositifs aussi, l'équilibre est dans l'assiette.

Références :

(1) Inflammation de la myéline, la substance qui entoure la fibre nerveuse
(2) Très important: on ne peut savoir si un enfant est séropositif qu'après l'âge de deux ans. Jusqu'à cet âge' il porte le système immunitaire de sa mère.
(3) Association "L'Etoile" à Toulouse (05 61 62 21 19) et "Biziaonada - C'est bon la vie" à Bayonne ( 05 59 50 00 17)

Marie-José MEHOIS & Renaud RUSSEIL. Médecine Douce, janvier 1997


Encadrés

Témoignage. Et dans les cas de Sida ?

Mark, Isle of Man

MÊME DANS LES CAS DE SIDA DÉCLARÉ, UNE CONDUITE ALIMENTAIRE APPROPRIÉE PERMET DE MIEUX RÉSISTER AUX ATTAQUES DU VIRUS.
Certes, I'alimentation n'est pas un traitement contre le Sida: Mais elle fait partie des outils que I'on peut utiliser pour mieux faire face à la maladie. C'est ce qu'a choisi de faire Mark. Grand, filiforme et anglais, musicien dans un groupe rock, il a joué avec plusieurs ténors de la pop music des années 70. L'héroïne, I'alcool et d'autres toxicomanies étaient "naturelles". Âgé de quarante trois ans, cela fait dix ans qu'il est séropositif. il dit qu'il a le Sida car il en a présenté les symptômes: nausées, maux de tête permanents, fièvres, etc. " Quand j'ai appris la nouvelle, tu imagines je stress. Mais j'ai eu beaucoup de chance car les infirmières de la clinique où j'étais en désintoxication m'ont parlé d'Américains qui surveillaient leur alimentation, faisaient du sport et utilisaient des techniques particulières. Leur immunité s'améliorait. L'espoir qu'elles m'ont donné ce jour-là a été vital pour moi. Après le diagnostic, j'ai pensé: si je dois mourir, comment est-ce que j'aimerais vivre?" Mark s'est retiré dans la campagne du sud-ouest de la France où il s'active pour partager son message d'espoir avec tous ceux qui sont passés par où il est passé. Il a trouvé sa solution lorsqu'il résidait en Suisse.

UNE CLÉ: LE JEUNE

Sa rencontre avec l'école Santé-Soleil a joué un rôle crucial pour lui. " Quand j'ai compris que j'étais responsable de ma santé, je me suis dit: maintenant tu retrousses tes manches et tu vas à la découverte de la vie. Je ne suis pas devenu un maniaque comme beaucoup de gens qui ont des problèmes de santé. Je suis devenu hygiéniste (1). Aujourd'hui, je me considère végétarien-bio à 80 %. Quand je ressens des symptômes de fatigue ou de dérèglement, je n'attends pas de tomber malade et je me désintoxique. Quand je ne mange pas ce qu'il faut, ensuite je jeûne ou je me mets à la diète. La véritable clé de la santé, c'est le jeûne. Je fais cela deux fois par an. Mon record, c'est dix jours. Je pars tout seul dans la campagne et je marche beaucoup en buvant de l'eau de source. "

DES CURES SAISONNIÈRES

Pour le reste, I'alimentation de Mark ressemble beaucoup à celle de Nadine et de Christine: "En période normale, je mange assez peu le matin, bien à midi et, si je le peux, léger le soir. J'essaie de rester avec une alimentation très simple: crudités et salades. Je fais aussi des cures saisonnières. En automne, je mange beaucoup de raisin. J'ai presque totalement éliminé les produits laitiers, mais je craque de temps en temps pour un bon fromage traditionnel, un chèvre. Je mange beaucoup d'avocats, de l'huile d'olive ou de sésame, du tofu. J'aime bien la bière et le vin, mais je bois rarement du café.Je prends beaucoup de tisanes. Je suis sorti de la psychose du nettoyage intérieur pour éliminer le virus. Je travaille au moyen de 4 heures par jour au titre bénévole pour notre association. Et je vis la vie à mon rythme."

(1) Mark Griffiths a écrit L'Apprentissage de la santé (devenu aujourd’hui le site Internet “$ida ou Santé ?”), un excellent document de témoignages et d'informations sur ce qu'il a découvert du Sida. Écrire à l'auteur: La Métairie Blanche, 11190 La Serpent.
Tél.: 04 68 31 27 91. Émail : information@sidasante.com. Website : http://perso.wanadoo.fr/sidasante/

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Cet encadré contenait des déformations graves, alors j’ai demandé le droit de reponse à Médecines Douces qui me l’a refusé. Voici ma lettre :

8 fevrier 1997

Cher M. Soldevila (redacteur en chef de Médecine Douce)

Je vous écris car je viens de découvrir un encadré (p. 25 jan 97) qui représente mal mon témoignage. De nombreuses affirmations ainsi que la déformation d'une interview que j'ai accordé à Renaud Russeil ne sont ni représentatives de mon trajet ni de ma vie aujourd'hui. Je vous demande de publier un rectificatif ou de publier ce qui suit en forme de lettre / droit de réponse.

Je n'ai jamais eu le SIDA déclaré. Je vis en dehors de cette psychose de la peur depuis 1990. Par les critères de mésure des T4 etc. ainsi que des analyses sanguines mon système immunitaire est revenu dans les normes et reste stable depuis 1993 - malgré le fait que je teste toujours "positif". Je suis en bonne santé et le sentiment "de l'épée de Damoclès" de "ma maladie" m'a quitté également depuis 1990.

Il est vrai que je suis tombé malade en 1986 avec les symptômes de nausées, diahrées, fièvre et des maux de tête permanents pendant les mois qui ont suivi mon diagnostic VIH+ en mai. Hospitalisé à Genève en octobre pendant une dizaine de jours j'étais diagnostiqué avec un "pré-SIDA" (ARC), mais le neuvième jour de mon séjour je suis allé voir un rebouteux (bien connu par certains directeurs du CERN) qui a diagnostiqué un ancien "coup de lapin" qui expliquait les maux de tête et il m'a dit que j'étais "un grand stressé". De retour à l'hôpital une radio des vertèbres cervicales a confirmé son diagnostic et j'ai quitté l'hôpital sachant que je devais apprendre à me détendre.

Je ne suis pas devenu "hygièniste". Ma rencontre avec le Dr. Christian Tal Schaller m'a enseigné une véritable approche globale (holistique) de la santé ainsi que ma propre responsabilité dans la création de cette santé. J'ai beaucoup appris de la pratique d'hygiènisme (jeûne, alimentation crue et vivante, combinaisons alimentaires etc.) durant le période 1989 -1991 quand je me suis désintoxiqué avec dévouement tout en apprenant à m'aimer moi-même. Ceci était un période de "relancement" de mon système immunitaire. Ensuite j'ai pu relâcher la rigueur de cette discipline pour continuer à bien manger sans avoir peur des écarts car j'avais appris comment réagir à l'apparition de symptômes par trop de toxicité (rhume, toux, mal à la tête). Ce n'est pas du tout pour le fromage que je craque de temps à temps (je mange reguliérement du chèvre) mais pour la bonne cuisine française au restaurant avec des amis - sans me cupabiliser ! Je suis un bon vivant qui adore explorer l'art de Vivre.

Un dernier point. Je ne me suis pas pas retiré tout de suite dans le sud-ouest de la France. Entre 1990 et 1995 j'ai donné une centaine de conférences, émissions de radio et de télévision en Suisse, France, Belgique et aux USA et je figure sur un documentaire français intitulé "D'autres regards sur le SIDA". En février 1996 j'ai donné une présentation de 1hH30 au groupe de lobby pour les médecines complémentaires du député Paul Lannoye au Parlement Européen à Strasbourg. Pendant ces conférences j'ai témoigné de mon chemin et de mon relancement immunitaire, d'une approche global de la santé et surtout des lacunes dans l'hypothèse officielle du SIDA.

Je fais parti d'un groupe international de plus de 1000 membres - 3 Prix Nobels, scientifiques, actuaires, professeurs en droit, médecins, thérapeutes et séropositifs en bonne santé qui oeuvre pour une réévaluation scientifique de l'hypothèse VIH=SIDA et qui propose aujourd'hui un autre modèle non-viral (stress oxidatif - mode de vie immuno-déstructeur) qui remplit mieux les critères de la définition du SIDA en tant que syndrôme. Un certain mode de vie qui met une personne en contact avec beaucoup d'organismes étrangers, la destruction psychologique suite à un test positif, et les traitements officiels sont des causes véritables du SIDA en occident.

Aujourd'hui je vis simplement près de la nature avec mon amie et son fils et nous accueillons à titre privé ceux qui veulent entendre un autre son de cloche sur le SIDA et sur la "santé responsable". Nous avons créé avec d'autres personnes concernées une association à mon nom dont je vous joins la présentation. Je continue un travail énorme de réseau (networking), et je reçois beaucoup d'appels et de courrier. Je publie et je mets à jour constamment un dossier de 250 pages intitutulé "L'Apprentissage" (aujourd'hui devenu le site Internet "$ida ou Santé "), qui est la synthèse de mes recherches et actuellement je suis plongé dans l'étude de la base des "tests" (Western Blot, Elisa et PCR - charge virale oblige) qui ne sont ni basés sur l'isolation du virus ni de ses anticorps... voir "La fiabilité des tests VIH" dans Médecines Nouvelles 1er trimestre 1997.

Je vous prie de publier un rectificatif de l'article que vous avez publié car je n'ai ni été consulté sur son contenu ni informé de sa publication.

Avec toute ma "santé séropositive". Mark Griffiths

La démarche.

L’espoir de la nutrition ortho-moléculaire.

Dr. Rueff

En mai 1996, le Dr Dominique Rueff (1) présentait à Vancouver, lors du XVème Congrès de la Société Internationale de Médecine Orthomoléculaire, le bilan de la recherche et I'avancement de la médecine et de la nutrition orthomoléculaire en France. Ces résultats concernaient principalement les effets des supplémentations nutritionnelles chez les sujets séropositifs au VIH. Les personnes suivies reçurent une alimentation équilibrée en lipides, protéines et acides aminés, mais fortement réduite en sucres rapides et en graisses animales saturées. Les supplémentations comprenaient des vitamines A, D et C, des caroténoïdes (dont le bêta-carotène), des anti-oxydants, certains acides aminés essentiels, des acides gras et des minéraux. Voici quelques-uns des résultats significatifs de ces travaux. D'abord, "les végétariens ont des taux sériques de vitamines A, E et C équivalents à ceux des non-végétariens, mais avec des taux trois fois supérieurs de carotène, et ils ont deux fois plus de cellules tueuses actives (2)". On peut donc faire un lien entre la consommation de carotène anti-oxydante et la présence des cellules immunitaire tueuses. Pour neuf patients sur dix traités avec 60 mg de bêta-carotène, vingt jours consécutifs par mois, on a observé la disparition de l'asthénie, de la fièvre, des sueurs nocturnes et une reprise du poids et de l'activité." L'un d'eux a doublé le nombre de ses T4. Des études soulignent fréquemment l'action propice des radicaux libres l'expression du VIH. De ce fait, "l'apport dans les cultures in vitro d'anti-oxydants ralentit cette expression". De même, on remarque chez les séropositifs et sidéens une carence importante en acides aminés (la cystéine et le gluthation). "Il est démontré qu'il existait un lien entre cette déficience en glutathion et la déplétion en Iymphocytes T4 ". Deux études récentes donneraient raison à Linus Pauling, "père" de la médecine orthomoléculaire: la vitamine C est bel et bien un anti-viral efficace car elle possède des propriétés immuno-modulatrices en cas d'agression microbienne ou virale. Les défenses immunitaires disposeraient d'une grande réserve intracellulaire en vitamine C, qui s'épuise en cas d'infection. De même, une carence en vitamine C s'accompagne d'une diminution de la résistance aux infections.

Références

(1) Président de l'Association pour le développement de la nutrition orthomoléculaire.
(2) Cellules du système immunitaire chargées d'éliminer les parasites.

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