" Vis medicatrix naturae "
Le pouvoir de guérison de la nature
Jétais diagnostiqué séropositif en 1986. Au moment du diagnostic, je me trouvais dans une clinique privée en Suisse pour me détoxiquer de lhéroïne et un groupe dinfirmières mont pris de côté pour me dire quaux Etats-unis il y avait des séropositifs qui avaient changé de mode de vie et qui vivaient bien. Mais de ne surtout pas répéter cela aux médecins ! Une graine essentielle a été semée dans ma vie. À ma sortie de clinique, jai commencé un suivi à lHôpital Cantonal de Genève et les médecins mont donné 5 ans à vivre.
En 1989 jai réussi à arrêter complètement la toxicomanie qui avait empoisonné ma vie pendant onze ans. La même année jai découvert une autre manière de concevoir la santé qui dépendait de moi et me demandait " daméliorer mon terrain plutôt que de lutter contre un virus ". Jai débuté alors un apprentissage de la santé globale et responsable. Au début des années 90 jai vu mes analyses sanguines et lymphocytaires saméliorer et je ne suis plus retourné à lhôpital depuis 1993 pour mes " bilans " bi-annuels.
Dans presque tout ce que nous entendons aujourdhui le pouvoir de guérison a été mis entre les mains de spécialistes. Cest oublier le formidable potentiel de lêtre humain de se changer, face à une crise, et lénergie dont il dispose pour se guérir et faire face.
Pour certaines conditions, la science médicale a apporté de formidables progrès. Mais soigner un être humain ne peut jamais être quune science. Cest un art. Chaque être humain est unique avec sa propre histoire et son environnement social. Réduire lêtre humain aux analyses de laboratoire, cest oublier les autres aspects de son existence qui interviennent tous, en symbiose, sur son état physique, mental, émotionnel et spirituel.
Les meilleurs soignants sont ceux qui accompagnent une personne à la découverte de lui-même et de son potentiel à se prendre en main, en nintervenant de lextérieur quen cas durgence. " Primum non nocere ". En Chine, les médecins ne se faisaient payer que quand leurs patients étaient en bonne santé.
Les survivants à long terme existent. Ils sont étudiés depuis 1981 en Californie pour déterminer leurs points communs surtout dordre psychologique. Le livret " LIFE " résume un programme déducation de la santé en Californie qui dure 11 mois et qui passe en revue 19 co-facteurs qui ont une influence positive ou négative sur la santé des séropositifs. Les participants ont tous un soutien psychologique et la possibilité de pratiquer des thérapies naturelles de toutes sortes.
Statistiquement, en Occident, la mortalité est très faible par rapport au nombre de tests positifs. En Suisse, depuis 1985, il y a eu environ 25,000 personnes testées pour 5,000 morts. Cela veut dire que 80% des diagnostiqués sont toujours en vie après 18 ans de statistiques ! La mortalité due au Sida en Occident est de moins dun pour cent de la mortalité annuelle comparé p.ex au Cancer qui représente plus de 30% 80% des morts du Sida en Occident sont du sexe masculin. Je pense que cest un scandale de continuer à entretenir la notion " dépidémie de Sida ". Quant à lAfrique, vous pouvez découvrir le Dr Fiala à ce sujet.*
Aux Etats-Unis, depuis quelques années, les médecins reconnaissent les limitations et les dangers des " cocktails dantirétroviraux ". Il y a des chefs de service qui entretiennent des groupes de patients qui ne prennent aucun antirétroviral ! Ils ont compris limportance de soutenir leurs patients dans un mode de vie " immuno-stimulateur ".
En Suisse, il existe une fédération de thérapeutes en médecine complémentaire qui est reconnue par lEtat et remboursée par les assurances. À quand une telle initiative en France ?
Je rêve dune médecine de demain, où prévention et éducation à la santé iront main dans la main avec une médecine dintervention. La guerre entre ces deux écoles de médecine doit cesser.
Que la faillite de la science contemporaine illustrée par la recherche sur le Sida soit loccasion de créer une politique de santé qui servira lhomme plutôt que lindustrie.
Je souhaiterais que les milliards de dollars gaspillés depuis 20 ans au nom de la recherche sur le Sida soient redirigés vers une lutte POUR la santé plutôt que CONTRE la maladie.
Mark Griffiths, Château de Mouans-Sartoux, 23 juin 2001.
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