Théoriquement, le sida relève exclusivement d'un débat entre scientifiques. La science se fonde sur des arguments rationnels et des études expérimentales. Or, toute la question est de savoir si le sida - il vaut mieux dire "le déficit immunitaire acquis" - est d'origine uniquement virale ou s'il peut avoir d'autres causes, se fonde sur trois mensonges. Nous sommes face à la plus grande aberration scientifique de tous les temps, un pavé dans la mare plus invraisemblable que la croyance moyenâgeuse d'une terre située au centre de l'univers.
Argument no. 1 -
Par-delà les lacunes d'ordre biologique soulevées par Peter Duesberg et les autres, celles du Prix Nobel de Chimie 1993 Kary Mullis est extrêmement simple et compréhensible par tous. Un jour qu'il rédigeait un rapport pour une société utilisant la PCR (1), il dut écrire dans son texte "le VIH est la cause probable du sida". Il demanda à ses collègues de lui rappeler la ou les références scientifiques qui soutenaient cette affirmation - ce que font tous les chercheurs dans cette situation (2). La réponse fut: "Tu n'as pas besoin de référence, tout le monde le sait". Kary Mullis s'obstina, convaincu qu'une telle affirmation avait nécessairement une source. On lui remit alors un document du CDC (3), mais il n'avait pas vraiment de valeur démonstrative pour un scientifique. De lecture en lecture, il découvrir bientôt que personne n'avait jamais pris pour référence un tel document véritablement scientifique. Paraille situation était inconcevable. Finalement, il constata par lui-même, après lecture, que les écrits des professeurs Montagnier et Gallo ne remplissaient pas leur fonction de démontrer que le VIH entraine le sida.
C'est à San Diego qu'il rencontra Luc Montagnier, après une conférence de ce dernier. A aucun moment, le scientifique français n'avait prononcé une parole sur l'action du VIH dans le déficite immunitaire. Après la conférence, Kary Mullis lui demanda personnellement quelle était la référence scientifique qui permettait d'affirmer de tels faits: Montagnier admit alors qu'il n'en existait aucune! (4)
Cela fait donc des années que la recherche se concentre sur le schéma d'une maladie virale, laissant entendre que toute autre son de cloche est assassin et qu'il faut l'interdire ou l'incriminer. Mais dans la réalité, aucun document écrit par un scientifique n'a réellement expliqué ni démontré avec suffissament de probabilités, par quel processus le VIH pouvait être responsable de la chute des défences immunitaires, et de l'ensemble des 29 pathologies regroupées sous le terme du S.I.D.A. (et l'on sait que certaines de ces pathologies n'ont rien à voir avec la chute de l'immunité).
Argument No.2 -
Il touche aussi directement à l'éthique de la science. Quand Robert Gallo s'est proclamé officiellement découvreur du VIH en avril 1984, quand il a annoncé que ce retrovirus était l'unique agent viral du sida, est-ce qu'il ne mentait pas en son âme et conscience?
C'est la suite logique de l'argument précédent (l'absence formelle de preuve scientifique pour affirmer la responsabilité du VIH). Beaucoup plus grave, il paraît absolument certain aujourd'hui que Robert Gallo savait que Luc Montagnier avait isolé et découvert le VIH avant lui.
La croyance en l'équation VIH=sida commence par deux affirmations sans fondement:
* Gallo n'a pas découvert le VIH comme il le prétend,
* et il n'a pas démontré, ni lui ni personne avant ou après lui, que ce retrovirus était responsable de la chute de l'immunité.
A deux reprises dans cette affaire, le protocole de la science n'a t-il pas été violé?
Et pour en finir avec Robert Gallo, un troisième argument va contre l'intégrité de ce chercheur d'une nouvelle génération: il a trouvé le virus d'un autre, il ne peut prouver en quoi il joue un rôle dans la maladie du déficite immunitaire, et enfin, il affirme que ce virus appartient à un groupe de retrovirus qu'il est le seul à avoir isolé, les HTLV. L'équipe de Luc Montagnier avait baptisé ce même virus le LAV (5). Pour Gallo, il s'agit du HTLV3. Si le virus est un HTLV, cela signifie qu'il a une structure très spécifique commune aux deux autres HTLV isolés par Gallo en personne. Mais dès que l'Institut Pasteur et Luc Montagnier attaquent Gallo et l'Institut du Cancer américain pour lequel il travaille, on oublie vite le HTLV3: Robert Gallo avait encore fait une erreur.
L'affaire HTLV3 est l'un des meilleurs témoins de l'état d'esprit dans lequel l'affaire du sida a commencé, avec trois mensonges!
Ce n'est pas seulement un droit, mais c'est un devoir pour chaque personne de se poser des questions, et surtout d'écouter les arguments réellement scientifiques (ceux-là) qui remettent en question la maladie virale. Car ces arguments émanent de personnalités dont le parcours est irréprochable du point de vue scientifique. Et nous savons qu'ils sont des milliers à soutenir et réclamer la révision de l'hypothèse VIH/sida.
Le travail est titanesque, car vouloir ébranler l'orthodoxie dans ce domaine, c'est comme se lancer dans un combat comme celui de David et Goliath:
* la notoriété des personnalités connues est en péril
* les enjeux et les pressions économiques se chiffrent en milliards à l'échelle de la planète (subsides accordés aux chercheurs, investissements des lobbies pharmaceutiques, présence des mouvements associatifs, etc.)
* les politiciens sont directement impliqués, dont Jacques Chirac et Ronald Reagan qui ont signé l'accord de co-découvert du virus par les USA et la France, le partage des subsides pour la recherche et des bénéfices sur les droits de patente, des testes de dépistage, etc.
* et les populations ont été conditionnées par un matraquage médiatique assourdissant et peu crédible pour tous ceux qui vont à la source de l'information.
Argument no.3 -
Les trois mensonges de Robert Gallo pourraient déboucher sur un troisième débat d'une importance cruciale: il s'agit de définir le sens d'une démarche scientifique: S'agit-il de croire ou de ne pas croire à la responsabilité du VIH?
La réponse de Kary Mullis est élémentaire: La croyance n'a rien à faire ici. L'esprit scientifique parle uniquement en termes d'évidences scientifiques. Une évidence, ce sont des documents et des expériences qui démontrent les faits. Ce sont là les principes de la science moderne, établis par ceux qui en furent les pères. Dans le cas du VIH, les évidences n'existent pas, et les probabilités perdent en substance quand on les examinent de près. Voici ce qu'affirment une quantité croissant de chercheurs!
Deux questions dramatiques résument l'un des débats de cette fin de siècle:
1) Est-ce que dans le cas du sida et du VIH, la science ne s'est pas comportée comme les religions d'autrefois, faisant état de vérités sur la base de suppositions prématurées, que la mediatisation a transformées en croyances aveugles?
2) Jusqu'où le monopole de l'information peut-il aller, et jusqu'où peut-on influencer les comportements d'une population en déterminant ses croyances?
Notes :
1 Polymerase Chain Reaction : méthode d'amplification génétique très utilisée dans les études sur le déficite immunitaire.
2 Une personne peu habituée à lire les articles scientifiques aura la surprise de découvrir que les notes et les références représentent souvent plusieurs pages de texte. Pas une affirmation scientifique n'est laissé au hazard.
3 CDC : Center for Disease Control. L'une des branches du Ministère de la Santé américaine. C'est l'organisme qui controle la politique mondiale du sida.
4 Cette anecdote est raconté à plusieurs reprises par Kary Mullis en personne, lors d'interviews, notamment dans le magazine California Monthly de septembre 1994.
5 Lympahadenopathy associated virus - le virus associé à la mort des lymphocytes. Le nom était très prudent et soulignait toute l'incertitude qui règnait sur sa responsabilité directe dans le déficit immunitaire.
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