"Si cétait vrai, ça se saurait!"
SÉROPOSITIF, CERVEAU POSITIF !
Ces personnes affirment que le séropositif et le sidéen doivent dabord apprendre à dépasser le traumatisme de linformation qui les condamne. Ce nest pas évident mais cest possible, puisquils y sont parvenus. Dans le cas du sida, la science a avoué son échec, puisquelle nous a tous convaincus quil ny a rien à faire. Nul nest donc obligé de lui confier sa vie sil veut sen sortir. Cette première libération est essentielle. Car si rien ni personne ne peut réellement soigner le malade, celui-ci est plus que jamais seul maître de son destin. Il doit penser à lui et dabord à lui, il doit se concentrer sur sa vie et sur ce quil veut en faire à ce stade. Il cherchera le juste milieu entre des conseils appropriés venant de lextérieur, qui entrent en résonnance avec des besoins intérieurs, son ressenti personnel : Quest-ce que je veux vivre maintenant? Est-ce que je veux changer quelque chose pour trouver plus de bien-être? Quest-ce qui me ferait plaisir, au fond de moi? Il est libre.
Les facteurs psychiques occupent une place prépondérante, car un esprit sain et volontaire est facteur de guérison, quel que soit le mal. Ce nest pas nouveau. Généralement, ceux qui sont sortis de la prison sida font penser aux hommes et femmes qui ont connu un grand malheur ou qui sont passées tout près de la mort, une NDE (1). Cest comme sils avaient appris quelque chose de la souffrance humaine et connaissaient désormais les ingrédients pour y remédier. Ils sont revenus dun long voyage où ils ont vu ce que nul ne peut voir sil na pas fait son propre voyage. Ils ont fait le plein de volonté et de créativité, de générosité et de bienveillance. A leur contact, on ressent quils détiennent leur solution, qui est une partie de la solution au problème. Ce sont des êtres très humains, des exemples despoir et de détermination pour tous ceux qui seraient dans leur cas (séropositifs ou sidéens), mais aussi pour ceux qui se croient invulnérables et brûlent leur santé sans le savoir. Nous avons tous un capital-santé différent et unique et nous devons tous apprendre à le gérer car il a ses limites. Il est des styles de vie (on parle de comportements à risques) qui agressent et diminuent notre capital-santé - limmunité cellulaire en fait partie. Le seuil de tolérance aux agressions est si différent pour chacun quil peut passer de quelques cigarettes à plusieurs grammes dhéroïne ou de cocaïne pour les plus résistants. Mais dans tous les cas et surtout avec le sida, il est impératif de mettre un terme à toutes les agressions contre le corps dès que possible. Voici des règles qui font lunanimité pour une hygiène de vie facteur de santé.
SE SOIGNER DANS SA TÊTE...
Il est primordial dapprendre lautonomie psychologique en saffranchissant des théories médicales qui condamnent à mort. Il nest pas nécessaire de refuser sa maladie ni de la fuir. Ce qui sont passés par là acceptent leur état et ils se responsabilisent pour puiser de vraies ressources au fond deux-mêmes. En se prenant en charge, ils rejettent en masse le stress, langoisse, la prison mentale et la voie sans issue dans lesquels ils se sentaient canalisés et enfermés. Ils font le choix de vivre et de créer leur santé. Ils apprennent toute la valeur de la vie qui devient passionnante. Ils refusent souvent de devenir des assistés et ils abandonnent les thérapies chimiques quils considérent destructrices à tous points de vue. Leurs premiers pas consistent à construire mentalement leur guérison et leur santé : Je peux guérir si je le veux , et y croire aussi fort que les autres leur ont fait croire en une mort certaine. Etant donnée la place occupée par le mental dans ce processus, on comprend que beaucoup de ces personnes se soient engagées dans une démarche intérieure très personnelle, que chacune a baptisé de ses propres mots : Apprendre à maimer , Construire une cathédrale , Eveil spirituel doux et non-sectaire , Se relier au soi supérieur , Vivre dans la lumière , etc. Mais quon ne sy trompe pas, il nest pas nécessaire de se convertir à une croyance pour vouloir échapper au sida! Et les survivants ne sont pas des illuminés, ils nessaient pas de convertir qui que ce soit! Ce quils ont trouvé ne concerne queux et eux seulement. Cela leur a permis dopérer une telle transformation dans leur psychisme et les fonctions de leur cerveau, que les défenses naturelles de leur organisme se sont vraisemblablement remises à fonctionner. Personne ne peut nier cette réalité car ils sont trop nombreux pour quil y ait lombre dune erreur médicale. Où ont-ils trouvé leurs ressources? Ils ont décidé de sen sortir, ils ne croient pas que lon est irrémédiablement condamné, ils ont la conviction que la solution passe par le mental autant que par le corps, de manière aussi irréfutable quune preuve scientifique. Et rien ne peut ébranler leur conviction. Cest ainsi que malgré leur taux de lymphocytes souvent très bas au départ et malgré lapparition chez certains de maladies infectieuses liées au déficit immunitaire, ils ont vaincu le stress et la peur de la mort et ils ont maîtrisé le mal physique.
QUATRE FACTEURS DHYGIÈNE DE VIE...
Ces personnes ont en commun davoir fait le choix dune vie saine qui, dans leur cas, repose sur quatre facteurs dominants : le respect de leur corps, lharmonie relationnelle, lharmonie avec lenvironnement et une alimentation en harmonie avec les besoins et les fonctions naturelles de lorganisme.
1°) Respecter son corps - La santé de notre corps dépend pour beaucoup de ce que nous absorbons. Cest la vision holistique de la santé, le célèbre le terrain est tout de Claude Bernard et de Joseph Pasteur, pères de la médecine moderne. Il est des ingrédients indispensables à la santé tandis que dautres sont déstabilisateurs et agressifs. Dans le cas du déficit immunitaire, une vie saine signifie abandonner les drogues, lalcool et le tabac qui sont reconnus comme des facteurs stressants et immunosuppresseurs. Car avant de construire, il est impératif darrêter de détruire! De même, des études ont démontré que lhomosexualité est dangereuse pour le partenaire passif, car les semences masculines peuvent transmettre des germes qui agressent lorganisme quand elles sont déposées dans la cloison intestinale. Rien ne sert de paniquer si lon nest pas capable de franchir de tels caps sur une simple décision. On veillera à ne pas sombrer dans le laxisme et la négligence pour autant, car il est urgent et nécessaire de trouver des méthodes qui aideront à rompre avec de tels comportements le plus vite possible.
2°) Les relations - Lencadrement affectif est très important. Il se doit dêtre constructif. Quel que soit létat de sa santé, nul nest tenu de sentourer de personnes qui se morfondent et projettent sans cesse la mort par obligation sur celui qui veut vivre. Les Américains ont été les premiers à démontrer les effets bienfaisants des psychothérapies de groupe. Dans le même ordre didée, on peut tenter lexpérience de rencontrer et de fréquenter des pairs (séropositifs ou sidéens) qui y croient et sactivent dans ce sens, notamment sils ont déjà trouvé leur propre dynamique de guérison. Ces amis concernés, motivés et désintéressés, joueront un rôle actif et inspirant. Ils comprennent le problème car ils lont vécu et dépassé. Leur motivation est de vivre et daider autrui à retrouver un sens à sa vie. En conséquence, si on se sent mal quelque part, on se demandera si lon ne doit pas déménager, au moins quelques temps. Si des personnes influencent dans le mauvais sens, une séparation temporaire peut être synonyme de nouveau départ. Elle aidera à définir un nouvel axe face à la maladie, face à ses proches, à se voir soi-même et à voir la séropositivité et le sida autrement.
3°) Lenvironnement - Il est toujours préférable de vivre dans un lieu sain. Plusieurs facteurs participent à un tel idéal. Au plan psychologique, il peut être bon de rompre avec le milieu de la maladie, celui dans lequel on la contractée et celui dans lequel on est emprisonné par le système de la mort sur ordonnance. Cela aidera à changer de mauvaises habitudes. La découverte dun nouvel environnement avec un air de meilleure qualité et un paysage moins bétonné constituent un plus. Dans le cas dune maladie grave, il est salutaire sinon appréciable de faire un retour vers ses racines, de se sentir lhabitant de la planète terre et dabandonner le déprimé angoissé de la banlieue bétonnée ou du pavillon auquel on risque de sidentifier. Se rapprocher de la nature et dun environnement écologiquement plus sain sera facteur de stabilité psychologique et le métabolisme en profitera lui aussi.
4°) Lalimentation - A part les compensations affectives, on peut choisir son régime alimentaire sur la base de critères rationnels : de quoi le corps a-t-il réellement besoin et de quoi se nourrissent ceux qui ont vaincu des maladies programmées incurables? Généralement, ils optent pour une alimentation végétarienne, parfois végétalienne, tandis que certains nabsorbent que des aliments crus. Ceux qui éprouvent le besoin de consommer de la viande se contentent de viandes blanches, toujours fraîches et bio, une ou deux fois par semaine seulement. Les légumineuses, les noix, les graines germées, les fruits et les légumes frais et vitaminés ont la priorité. Ils évitent systématiquement les fritures, les huiles chauffées et les aliments préparés industriellement (voir encadré sur les radicaux libres et les facteurs oxydatifs).
LES FACTEURS OXYDATIFS : STRESS ET RADICAUX LIBRES
Nous avons entendu parler des radicaux libres. Ce sont des molécules possédant un électron célibataire qui déclenche une perturbation importante dans le métabolisme. Le phénomène est plus particulièrement nocif par ses effets sur loxygène, car les radicaux libres sont responsables dune forme doxydation cellulaire. Une étude passionnante révèle que le stress agirait sur notre organisme dans le même sens que les radicaux libres. Sous leffet dun stress intense, durable et soutenu - cest ce que lon peut ressentir dans le cas de maladies définies incurables comme le sida, ce stress agit sur les lymphocytes T4. Une réaction biochimique conduit de nombreux T4 à se réfugier dans la moelle osseuse au lieu de circuler normalement dans le sang, ce qui les empêche de jouer leur rôle dans le cas de maladies infectieuses. Doù le déséquilibre important dans le ratio T4/ T8 chez de nombreux patients. Cette observation est avancée par le Docteur Eleni ELEOPULOS PAPADOPULOS du Royal Hospital de Perth en Australie, et elles est soutenue par de nombreux scientifiques américains et européens. La meilleure thérapie pour que les lymphocytes T4 regagnent leur milieu daction, le sang, serait labsorption de facteurs antioxydants, autrement appelés des agents réducteurs (doxydation) . Dans le cas du sida, ces facteurs peuvent être absorbés sous forme chimique pour une efficacité plus grande et plus rapide. Pour les séropositifs, faire chuter le stress et consommer une grande quantité de vitaminé C, A et E constitue une solution efficace. Le Prix Nobel de Chimie et de la Paix Linus PAULING avait déjà démontré les vertus de la vitamine C pour lutter contre le cancer il y a plusieurs décennies. On a observé aujourdhui que cette même vitamine C a un effet oxydo-réducteur important : elle change létat de loxygène et empêche loxydation de se faire.
(1) NDE : Near Death Experience. Etat de mort clinique quont connu des centaines, voir des milliers de personnes. Pendant cette mort bien réelle, elles passent par une série dexpériences souvent ressemblantes, et en revenant, elles peuvent témoigner ce qui sest passé autour de leur corps pendant le temps qua duré leur mort clinique.
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