Official Satellite Meeting
Eleni Papadopulos et al.
Dept. Med. Phys. Royal Perth Hospital, Australia
Le point important est que les expériences de Montagnier ne prouvent pas l'existence d'un retrovirus parce que, ainsi que Montagnier lui-même l'admet, tous les phénomènes qu'il a décrits sont non spécifiques pour des retrovirus, ou même pour des virus.
Il suffit de dire que deux des meilleurs rétrovirologues connus déclarent :
"les particules et les protéines, pourraient toutes les deux être du matériel non-viral."
"on a fréquemment observé dans le tissue leucémique le dégagement de particules du genre virus morphologiquement et biochimiquement ressemblant au virus de type-c mais manquant apparemment de la capacité de se répliquer."
La preuve de l'existence d'un retrovirus exige la purification (isolement) des particules, l'analyse de leurs constituants, l'introduction des particules pures dans des cellules non infectées, suivie d'une deuxième analyse pour montrer que les particules engendrent une progéniture identique (voir l'introduction). C'est alors seulement que quelqu'un peut revendiquer avoir prouvé qu'un virus existe.
