Guérir du sida : oui, c'est possible

Le sida, on ne parle plus que de lui. On est obnubilé par lui. Il devient la peste des temps modernes, le monstre à abattre que personne ne voit et qui pourtant hante tout le monde. On sais qu'il est là, tapi dans l'ombre, on ignore encore exactement où, prêt à chaque instant à frapper une nouvelle victime.
Une jeune file, inquiète d'apprendre que plusieurs de ses amis étaient atteints du sida me dit : "Ce qui est le pus terrible, ce n'est pas de savoir que tu as le sida, c'est de savoir que d'ici quelques mois, dans le meilleur des cas, quelques années, tu seras de l'autre coté, et que tu ne peux rien faire contre. Je crois que si c'était mon cas, je ferais comme X et sa copine : je partirais sur une île tropicale, et je m'éclaterais jusqu'à la fin, pour au moins avoir eu du bon temps". Lorsque je lui fis remarquer que malgré tout ce qu'on racontait, le sida, comme toute autre maladie pouvait être guéri si l'on changeait son mode de vie, elle me regarda avec une moue dubitative : "Si c'était vrai, ça se saurait."
Eh bien oui, justement, pourquoi cela ne se sait-il pas d'avantage ? Il n'existe pas de maladie, aussi grave soit-elle, et cela comprend le sida, qui ne soit guérissable. Les exemples de malades du sida condamnés à mort par les médecins et qui ont décidé de vivre sont nombreux. Ces individus ont utilisé le sida non comme une calamité, mais comme l'occasion d'apprendre à vivre sainement. Avec plusieurs années de recul, ils disent "oui, c'est possible !" . Le sida ne peut s'installer que lorsque le système immunitaire est déficient, conséquence du fait que l'être humain n'a pas vécu en harmonie avec les lois divines de la Création. La nature ne se venge pas, mais elle nous rappelle à l'ordre cosmique universel, dont nous n'avons pas le droit, par respect pou l'équilibre planétaire global, de nous moquer impunément.
Quand on entend des phrases du type : "Tout ce que j'aime, c'est illégal, immoral ou fait grossir", quand on entend parler des jeunes qui ne songent qu'à "baiser", qu'à oublier, qu'à "claquer le fric des autres", sans surtout s'abaisser à travailler pour le gagner, quand on entend que de toute façon la société est "pourrie", que de toute façon, ce sera bientôt la fin du monde (ça arrangerait bien des gens, enfin, c'est ce qu'ils croient), que de toute manière, on finit toujours par mourir, qu'est ce que cela veut dire ? Jusque nous pousserons-nous l'art subtil de l'irresponsabilité ?
Face à tout cela, je ne dis pas : j'ai la réponse, je dis, vous avez la réponse, elle est au fond de vous, dans votre coeur. Allez vous sombrer dans le fatalisme, ou vous ériger contre la décadence rampante pour affirmer votre réalité divine, allez vous cesser de vous faire fasciner par les apparences, les images fausses, pour enfin reconnaître la présence de Dieu en vous et Le contempler en chacune des personnes que vous rencontrez ? Vous saurez alors que ce que vous faites à autrui, vous le faites à vous même. Vous saurez alors que l'autre, tous les autres sont vous comme vous êtes eux, unis en une seule réalité unique et éternelle. Si fin du monde il y a, elle ne sera que la fin d'un monde et la naissance d'un autre, qui renaîtra des cendres pour briller dans sa splendeur infinie.
Guérir du sida, oui c'est possible, ici et maintenant, sans dépenser des fortunes, sans vous assujettir à des autorités extérieures d'une manière si simple que l'on peut se demander pourquoi l'homme cherche toujours les réponses si loin de lui.
Commencez déjà par adopter une alimentation vivante stricte, puis ne vous identifiez pas à la maladie. Dire "Je suis malade" ne fait que lui donner un pouvoir inutile. Saint François d'Assise affirmait : "Moi, je n'ai besoin de rien, Frère Corps, lui, voudrait du pain." Faites tout votre possible pour contempler la maladie de l'extérieur. Croire en elle, c'est accepter la dualité, or la dualité n'existe pas. En réalité, Dieu vit à travers vous. Dieu est votre vraie identité. Faire consciencieusement ce travail de réveil de votre esprit déchirera les voiles de l'illusion qui vous retiennent enfermé dans un lieu de souffrance. Vous connaîtrez alors la vérité et la vérité vous rendra libre.

Extrait de
L'ALIMENTATION VIVANTE : LE MIRACLE DE LA VIE
De Michèle Karen. Éditions Vivez Soleil.