Le SIDA en Afrique : Quelles priorités pour l’aide sanitaire
?
Avant tout, le bon sens devrait nous diriger vers la recherche des facteurs
globaux qui engendrent l’immuno-déficience. À ce jour,
le montant des recherches orientées sur l'approche virale du SIDA dépasse
les 100 milliards pour les seuls Etats-Unis, et cela sans résultat.
La mortalité due au SIDA pour tout le continent africain est inférieure
à celle des Etats-Unis ! Pour citer l’Organisation Mondiale de
la Santé : « La plus grande cause de mortalité, de mauvaise
santé et de souffrance à travers le monde, est la pauvreté
extrême. ».
Aucun des textes publiés par les Nations Unies sur les droits humains de personnes « diagnostiqués VIH+ » ne tient compte du fait que la formule (élevée au rang de dogme) « HIV = maladie infectieuse = SIDA = mort » est basée sur des HYPOTHÈSES et non sur des études respectant la rigueur scientifique. Nul ne sait sur quelles publications scientifiques s'appuie ce dogme. Jamais nos organismes internationaux qui le diffusent à outrance n'ont fait savoir sur quelles publications scientifiques ils s'appuient.
Tous ceux qui, dans le monde occidental comme dans le tiers-monde, sont confrontés à un diagnostic de SIDA et à la prescription de "traitements antiviraux" ont le droit de savoir que :
Le SIDA du point de vue personnel d’un “survivant à long terme”.
L’existence de survivants à long terme non-médicalisés est un phénomène trop souvent occulté par l’orthodoxie et les médias. La découverte de ma séropositivité, en 1986, m’a propulsé sur un long voyage d’investigation et de découverte. Aujourd’hui je peux dire que mes conclusions sont basées sur le bon sens, une fois que la peur, la stigmatisation et l’ignorance ont été balayées par un examen approfondi des faits dans la littérature scientifique, par des rencontres avec d’autres survivants de par le monde, et par la collaboration avec de nombreux scientifiques et professionnels de la santé.
J’eus une première information exceptionnelle dans les jours qui suivirent mon diagnostic dans une clinique privée en Suisse où j’étais en sevrage de dépendance à l’héroïne. Un groupe d’infirmières m’informa qu’il existait aux États-Unis des séropositifs en bonne santé qui avaient changé leur alimentation, faisaient de la méditation et du sport. (Mais on me recommanda de ne surtout pas le mentionner aux médecins de la clinique !)
Cette information me donna une lueur d’espoir et un but à poursuivre pendant les trois années suivantes, qui furent des années d’enfer. C’est à Genève en 1989 que je rencontrai pour la première fois deux personnes venues des États-Unis qui avaient retrouvé la santé après des pathologies graves liées au SIDA. À ce moment, je découvris également les écrits de nombreux praticiens de santé qui avaient travaillé depuis le début des années 80 dans une optique multi-causale de l’immuno-déficience. J’eus connaissance des publications du Professeur Peter Duesberg, découvreur de la carte génétique des rétrovirus, membre de l’Académie Nationale des Sciences Américaine et lauréat du prix du « Meilleur Chercheur » de cette académie. En 1987, dans le journal « Cancer », il osa nier le rôle des rétrovirus dans la maladie humaine, que ce soit le cancer ou le SIDA.
Depuis cette époque, je pose la question : « d’où viennent nos informations concernant le SIDA, et qui détient l’autorité de condamner une personne à la maladie et la mort sans espoir d’un traitement curatif? » Ceci sur la base d’un test non-spécifique pour un virus qui n’a pas été isolé. Dans ce sens, j’ai commencé, en 1990, un travail de journaliste, de détective, d’archiviste et d’activiste.
Aujourd’hui (2004) je suis en train d’entamer un procès contre les fabricants des « tests » pour « faux diagnostic » et tout le tort moral que cela a entraîné pour moi et des milliers/millions d’autres. Pour le principe, pour créer un précédent, et pour la vérité.
Je suis convaincu que les historiens décriront cette époque
du SIDA comme « la page la plus noire de l'histoire de la médecine
» et « la plus grande tragédie médicale et scientifique
de notre époque ».
Mark Griffiths pour les « Personnes Vivantes avec le SIDA autrement
»