De quels anticorps s'agit-il donc ?

Facteurs reconnus pouvant donner des résultats de tests VIH faussement positifs.
Par Christine Johnson, Continuum Sept./Oct. 1996
Traduction Dr. Marc Deru



L'establishment SIDA est arrivé à convaincre beaucoup de gens que les tests dits "du SIDA" (Elisa, IFA et Western Blot) sont sûrs à "99.5%". Dans cet article Christine Johnson donne une liste de situations reconnues comme pouvant faire réagir positivement ces tests. Elle s'est basée pour cela sur la littérature scientifique et donne ses références.


Cette liste va sans doute susciter beaucoup de discussion et de controverses. Donnons donc dès le départ quelques éclaircissements.

Qu'un facteur se trouve sur la liste n'implique pas qu'il va sûrement, ni même probablement, causer un résultat faussement positif. Un faux positif dépend des anticorps dont l'individu est porteur, mais aussi des caractéristiques de chaque test en particulier.

Par exemple, certaines personnes, mais pas toutes, ayant reçu des transfusions de sang, ou ayant été plus d'une fois enceintes, ou ayant subi une transplantation d'organe, vont faire des anticorps HLA. Et certains tests (Elisa ou Western Blot), mais pas tous, seront contaminés par des antigènes HLA vis-à-vis desquels ces anticorps peuvent réagir. Il faut que ces 2 conditions soient réunies pour qu'un faux positif sur HLA apparaisse.

Certains facteurs causent plus facilement que d'autres des faux positifs. Et d'autres facteurs que nous ne connaissons pas encore, mais qui pourraient nous apparaître à l'avenir, peuvent aussi causer de faux positifs.

Certains des facteurs de la liste ont été étudiés par rapport seulement au test Elisa, d'autres par rapport aux tests Elisa et Western Blot (WB).

Certaines personnes pourraient objecter que si un facteur est connu comme cause de faux positifs seulement avec le test Elisa, il n'y aurait pas de problème car le WB, lui resterait négatif. Mais n'oublions pas que le WB est un test basé sur l'accumulation de réactions antigènes-anticorps positives chez un individu (39). Donc plus un individu a été exposé à des protéines, agents infectieux et antigènes étrangers, plus il aura accumulé d'anticorps dans son organisme, et plus il est probable qu'il y aura chez cet individu suffisamment d'anticorps réagissant pour rendre le WB positif.

Il faut noter que tous les groupes à risque SIDA, y compris les Africains, ont en commun ce problème : il sont exposés à une foule de protéines et antigènes étrangers. Ce qui n'est pas le cas de la population générale aux Etats-Unis et en Europe occidentale. C'est la raison pour laquelle les représentants d'un groupe à risque ont souvent un WB positif (et sont de ce fait considérés comme "infectés par le VIH"), et pas les autres gens. Des gens "non à risque" peuvent cependant, pour des raisons encore mal comprises, présenter aussi un WB positif. (47)

Comme on a pu trouver des faux positifs pour chaque protéine VIH (36), comment savoir si les bandes positives du WB sont le témoin de protéines VIH ou bien seulement un ensemble de réactions faussement positives à divers anticorps non VIH ?

Facteurs reconnus pouvant donner des résultats de tests VIH faussement positifs.

     
     
     

  • anticorps anti-glucidiques (52, 19, 13) 
  • anticorps spontanés (5, 19) 
  • immunisation passive par gammaglobulines ou immunoglobulines (utilisées prophylactiquement contre une infection immunisante). (18, 26, 60, 4, 22, 42, 43, 13) 
  • lèpre (2, 25) 
  • tuberculose (25) 
  • mycobactérie aviaire (25) 
  • lupus érythémateux disséminé (15, 23) 
  • insuffisance rénale (48, 23, 13) 
  • insuffisance rénale avec hémodialyse (56, 16, 41, 10, 49) 
  • traitement à l'interféron de patients hémodialysés (54) 
  • grippe (36) 
  • vaccin antigrippal (30, 11, 3, 20, 13, 43) 
  • herpès simplex 1 (27) 
  • herpès simplex 2 (11) 
  • infections des voies respiratoires supérieures (rhume ou grippe) (11) 
  • infection virale récente ou vaccination contre maladie virale (11) 
  • grossesse chez des femmes multipares (58, 53, 13, 43, 36) 
  • malaria (paludisme) (6, 12) 
  • taux élevés de complexes immuns circulants (6, 33) 
  • hypergammaglobulinémie (taux élevés d'anticorps) (40, 33) 
  • faux positifs pour d'autres tests, y compris le test RPR (rapid plasma reagent) pour le syphilis (17, 48, 33, 10, 49) 
  • polyarthrite rhumatoïde (36) 
  • vaccination antihépatite B (28, 21, 40, 43) 
  • vaccination antitétanique (40) 
  • transplantation d'organe (1, 36) 
  • transplantation rénale (35, 9, 48, 13, 56) 
  • anticorps antilymphocytaires (56, 31) 
  • anticorps anticollagène (qu'on trouve chez des homosexuels masculins, des hémophiles, des Africains des deux sexes, des lépreux) (31) 
  • test positif pour le facteur rhumatoïde, anticorps antinucléaires, (présents tous deux dans les polyarthrites rhumatoïdes et d'autres affections associées) (14, 62, 53) 
  • maladies auto-immunes (44, 29, 10, 40, 49, 43) : lupus érythémateux disséminé, maladies du tissu conjonctif, dermatomyosite 
  • infections virales aiguës (59, 48, 43, 53, 40, 13) 
  • néoplasmes (cancers) (40) 
  • hépatite ou autre maladie du foie d'origine alcoolique (32, 48, 40, 10, 13, 49, 43, 53) 
  • cholangite sclérosante primaire (48, 53) 
  • hépatite (54) 
  • anémie à cellule falciforme (chez les Africains) (38, 34, 40) 
  • anticorps à forte affinité pour le polystyrène (utilisé dans les test kits) (62, 40, 3) 
  • transfusions sanguines, transfusions répétées (63, 36, 13, 49, 43, 41) 
  • myélome multiple (10, 43, 53) 
  • anticorps HLA (vis-à-vis des antigènes leucocytaires de classe I & II) (7, 46, 63, 48, 10, 13, 49, 43, 53) 
  • anticorps "anti-smooth muscle" (48) 
  • anticorps antimembrane cellulaire (48) 
  • IgM (anticorps) antihépatite A (48) 
  • IgM antihépatite B (HBc) (48) 
  • préparations d'immunoglobulines humaines datant d'avant 1985 (10) 
  • hémophilie (10, 49) 
  • affections hématologiques malignes, lymphome (43, 53, 9, 48, 13) 
  • cirrhose primaire du foie (43, 53, 13, 48) 
  • syndrome de Stevens-Johnson (9, 48, 13) 
  • fièvre-Q avec hépatite asociée (61) 
  • échantillons de sérum inactivé par la chaleur (51, 57, 24, 49, 48) 
  • sérum sanguin surchargé de lipides (hyperlipémie) (49) 
  • sérum venant de sang hémolysé (dont l'hémoglobuline a quitté les globules rouges) (49) 
  • hyperbilirubinémie (10, 13) 
  • globulines produits au cours de gammapathies polyclonales (qui se rencontrent dans les groupes à risque SIDA) (10, 13, 48) 
  • réactions croisées pour d'obscures raisons chez des individus sains (10) 
  • ribonucléoprotéines humaines normales (48, 13) 
  • d'autres rétrovirus (8, 55, 14, 48, 13) 
  • anticorps antimitochondriaux (48, 13) 
  • anticorps antinucléaires (48, 13, 53) 
  • anticorps antimicrosomes (34) 
  • anticorps antileucocytes T (48, 13) 
  • protéines du papier filtre (13) 
  • virus d'Epstein-Barr (mononucléose infectieuse) (37) 
  • leichmaniose viscérale (45) 
  • relation sexuelle anale (réceptrice) (39, 64) 

References

1. Agbalika F, Ferchal F, Garnier J-P, et al. 1992. False-positive antigens related to emergence of a 25-30 kD protein detected in organ recipients. AIDS. 6:959-962.
2. Andrade V, Avelleira JC, Marques A, et al. 1991. Leprosy as a cause of false-positive results in serological assays for the detection of antibodies to HIV-1. Intl. J. Leprosy. 59:125.
3. Arnold NL, Slade RA, Jones MM, et al. 1994. Donor follow up of influenza vaccine-related multiple viral enzyme immunoassay reactivity. Vox Sanguinis. 67:191.
4. Ascher D, Roberts C. 1993. Determination of the etiology of seroreversals in HIV testing by antibody fingerprinting. AIDS. 6:241.
5. Barbacid M, Bolgnesi D, Aaronson S. 1980. Humans have antibodies capable of recognizing oncoviral glycoproteins: Demonstration that these antibodies are formed in response to cellular modification of glycoproteins rather than as consequence of exposure to virus. Proc. Natl. Acad. Sci. 77:1617-1621.
6. Biggar R, Melbye M, Sarin P, et al. 1985. ELISA HTLV retrovirus antibody reactivity associated with malaria and immune complexes in healthy Africans. Lancet. ii:520-543.
7. Blanton M, Balakrishnan K, Dumaswala U, et al. 1987. HLA antibodies in blood donors with reactive screening tests for antibody to the immunodeficiency virus. Transfusion. 27(1):118.
8. Blomberg J, Vincic E, Jonsson C, et al. 1990. Identification of regions of HIV-1 p24 reactive with sera which give "indeterminate" results in electrophoretic immunoblots with the help of long synthetic peptides. AIDS Res. Hum. Retro. 6:1363.
9. Burkhardt U, Mertens T, Eggers H. 1987. Comparison of two commercially available anti-HIV ELISA's: Abbott HTLV-III ELA and DuPont HTLV-III ELISA. J. Med. Vir. 23:217.
10. Bylund D, Ziegner U, Hooper D. 1992 Review of testing for human immunodeficiency virus. Clin. Lab. Med. 12:305-333.
11. Challakere K, Rapaport M. 1993. False-positive human immunodeficiency virus type 1 ELISA results in low-risk subjects. West. J. Med. 159(2):214-215.
12. Charmot G, Simon F. 1990. HIV infection and malaria. Revue du practicien. 40:2141.
13. Cordes R, Ryan M. 1995. Pitfalls in HIV testing. Postgraduate Medicine. 98:177.
14. Dock N, Lamberson H, O'Brien T, et al. 1988. Evaluation of atypical human immunodeficiency virus immunoblot reactivity in blood donors. Transfusion. 28:142.
15. Esteva M, Blasini A, Ogly D, et al. 1992. False positive results for antibody to HIV in two men with systemic lupus erythematosus. Ann. Rheum. Dis. 51:1071-1073.
16. Fassbinder W, Kuhni P, Neumayer H. et al. 1986. Prevalence of antibodies against LAV/HTLV-III [HIV] in patients with terminal renal insufficiency treated with hemodialysis and following renal transplantation. Deutsche Medizinische Wochenschrift. 111:1087.
17. Fleming D, Cochi S, Steece R. et al. 1987. Acquired immunodeficiency syndrome in low-incidence areas. JAMA. 258(6):785.
18. Gill MJ, Rachlis A, Anand C. 1991. Five cases of erroneously diagnosed HIV infection. Can. Med. Asso. J. 145(12):1593.
19. Healey D, Bolton W. 1993. Apparent HIV-1 glycoprotein reactivity on Western blot in uninfected blood donors. AIDS. 7:655-658.
20. Hisa J. 1993. False-positive ELISA for human immunodeficiency virus after influenza vaccination. JID. 167:989.
21. Isaacman S. 1989. Positive HIV antibody test results after treatment with hepatitis B immune globulin. JAMA. 262:209.
22. Jackson G, Rubenis M, Knigge M, et al. 1988. Passive immunoneutralisation of human immunodeficiency virus in patients with advanced AIDS. Lancet, Sept. 17:647.
23. Jindal R, Solomon M, Burrows L. 1993. False positive tests for HIV in a woman with lupus and renal failure. NEJM. 328:1281-1282.
24. Jungkind D, DiRenzo S, Young S. 1986. Effect of using heat-inactivated serum with the Abbott human T-cell lymphotropic virus type III [HIV] antibody test. J. Clin. Micro. 23:381.
25. Kashala O, Marlink R, Ilunga M. et al. 1994. Infection with human immunodeficiency virus type 1 (HIV-1) and human T-cell lymphotropic viruses among leprosy patients and contacts: correlation between HIV-1 cross-reactivity and antibodies to lipoarabionomanna. J. Infect. Dis. 169:296-304.
26. Lai-Goldman M, McBride J, Howanitz P, et al. 1987. Presence of HTLV-III [HIV] antibodies in immune serum globulin preparations. Am. J. Clin. Path. 87:635.
27. Langedijk J, Vos W, Doornum G, et al. 1992. Identification of cross-reactive epitopes recognized by HIV-1 false-positive sera. AIDS. 6:1547-1548.
28. Lee D, Eby W, Molinaro G. 1992. HIV false positivity after hepatitis B vaccination. Lancet. 339:1060.
29. Leo-Amador G, Ramirez-Rodriguez J, Galvan-Villegas F, et al. 1990. Antibodies against human immunodeficiency virus in generalized lupus erythematosus. Salud Publica de Mexico. 32:15.
30. Mackenzie W, Davis J, Peterson D. et al. 1992. Multiple false-positive serologic tests for HIV, HTLV-1 and hepatitis C following influenza vaccination, 1991. JAMA. 268:1015-1017.
31. Mathe G. 1992. Is the AIDS virus responsible for the disease? Biomed & Pharmacother. 46:1-2.
32. Mendenhall C, Roselle G, Grossman C, et al. 1986. False-positive tests for HTLV-III [HIV] antibodies in alcoholic patients with hepatitis. NEJM. 314:921.
33. Moore J, Cone E, Alexander S. 1986. HTLV-III [HIV] seropositivity in 1971-1972 parenteral drug abusers - a case of false-positives or evidence of viral exposure? NEJM. 314:1387-1388.
34. Mortimer P, Mortimer J, Parry J. 1985. Which anti-HTLV-III/LAV [HIV] assays for screening and comfirmatory testing? Lancet. Oct. 19, p873.
35. Neale T, Dagger J, Fong R, et al. 1985. False-positive anti-HTLV-III [HIV] serology. New Zealand Med. J. October 23.
36. Ng V. 1991. Serological diagnosis with recombinant peptides/proteins. Clin. Chem. 37:1667-1668.
37. Ozanne G, Fauvel M. 1988. Perfomance and reliability of five commercial enzyme-linked immunosorbent assay kits in screening for anti-human immunodeficiency virus antibody in high-risk subjects. J. Clin. Micro. 26:1496.
38. Papadopulos-Eleopulos E. 1988. Reappraisal of AIDS - Is the oxidation induced by the risk factors the primary cause? Med. Hypo. 25:151.
39. Papadopulos-Eleopulos E, Turner V, and Papadimitriou J. 1993. Is a positive Western blot proof of HIV infection? Bio/Technology. June 11:696-707.
40. Pearlman ES, Ballas SK. 1994. False-positive human immunodeficiency virus screening test related to rabies vaccination. Arch. Pathol. Lab. Med. 118-805.
41. Peternan T, Lang G, Mikos N, et al. Hemodialysis/renal failure. 1986. JAMA. 255:2324.
42. Piszkewicz D. 1987. HTLV-III [HIV] antibodies after immune globulin. JAMA. 257:316.
43. Profitt MR, Yen-Lieberman B. 1993. Laboratory diagnosis of human immunodeficiency virus infection. Inf. Dis. Clin. North Am. 7:203.
44. Ranki A, Kurki P, Reipponen S, et al. 1992. Antibodies to retroviral proteins in autoimmune connective tissue disease. Arthritis and Rheumatism. 35:1483.
45. Ribeiro T, Brites C, Moreira E, et al. 1993. Serologic validation of HIV infection in a tropical area. JAIDS. 6:319.
46. Sayers M, Beatty P, Hansen J. 1986. HLA antibodies as a cause of false-positive reactions in screening enzyme immunoassays for antibodies to human T-lymphotropic virus type III [HIV]. Transfusion. 26(1):114.
47. Sayre KR, Dodd RY, Tegtmeier G, et al. 1996. False-positive human immunodeficiency virus type 1 Western blot tests in non-infected blood donors. Transfusion. 36:45.
48. Schleupner CJ. Detection of HIV-1 infection. In: (Mandell GI, Douglas RG, Bennett JE, eds.) Principles and Practice of Infectious Diseases, 3rd ed. New York: Churchill Livingstone, 1990:1092.
49. Schochetman G, George J. 1992. Serologic tests for the detection of human immunodeficiency virus infection. In AIDS Testing Methodology and Management Issues, Springer-Verlag, New York.
50. Simonsen L, Buffington J, Shapiro C, et al. 1995. Multiple false reactions in viral antibody screening assays after influenza vaccination. Am. J. Epidem. 141-1089.
51. Smith D, Dewhurst S, Shepherd S, et al. 1987. False-positive enzyme-linked immunosorbent assay reactions for antibody to human immunodeficiency virus in a population of midwestern patients with congenital bleeding disorders. Transfusion. 127:112.
52. Snyder H, Fleissner E. 1980. Specificity of human antibodies to oncovirus glycoproteins; Recognition of antigen by natural antibodies directed against carbohydrate structures. Proc. Natl. Acad. Sci. 77:1622-1626.
53. Steckelberg JM, Cockerill F. 1988. Serologic testing for human immunodeficiency virus antibodies. Mayo Clin. Proc. 63:373.
54. Sungar C, Akpolat T, Ozkuyumcu C, et al. Alpha interferon therapy in hemodialysis patients. Nephron. 67:251.
55. Tribe D, Reed D, Lindell P, et al. 1988. Antibodies reactive with human immunodeficiency virus gag-coated antigens (gag reactive only) are a major cause of enzyme-linked immunosorbent assay reactivity in a bood donor population. J. Clin. Micro. April:641.
56. Ujhelyi E, Fust G, Illei G, et al. 1989. Different types of false positive anti-HIV reactions in patients on hemodialysis. Immun. Let. 22:35-40.
57. Van Beers D, Duys M, Maes M, et al. Heat inactivation of serum may interfere with tests for antibodies to LAV/HTLV-III [HIV]. J. Vir. Meth. 12:329.
58. Voevodin A. 1992. HIV screening in Russia. Lancet. 339:1548.
59. Weber B, Moshtaghi-Borojeni M, Brunner M, et al. 1995. Evaluation of the reliability of six current anti-HIV-1/HIV-2 enzyme immunoassays. J. Vir. Meth. 55:97.
60. Wood C, Williams A, McNamara J, et al. 1986. Antibody against the human immunodeficiency virus in commercial intravenous gammaglobulin preparations. Ann. Int. Med. 105:536.
61. Yale S, Degroen P, Tooson J, et al. 1994. Unusual aspects of acute Q fever-associated hepatitis. Mayo Clin. Proc. 69:769.
62. Yoshida T, Matsui T, Kobayashi M, et al. 1987. Evaluation of passive particle agglutination test for antibody to human immunodeficiency virus. J. Clin. Micro. Aug:1433.
63. Yu S, Fong C, Landry M, et al. 1989. A false positive HIV antibody reaction due to transfusion-induced HLA-DR4 sensitization. NEJM.320:1495.
64. National Institue of Justice, AIDS Bulletin. Oct. 1988.