Un virologiste, le Dr. Stefan Lanka, pose quelques questions des plus pertinentes : pourquoi, à la différence d'autres virus, le VIH n'a-t-il jamais été isolé ? Est-il possible de détecter les anticorps d'un virus qui ne peut être isolé ? Le VIH existe-t-il vraiment ? En répondant à ces questions, Stefan Lanka démontre pourquoi la recherche contre le SIDA ne repose sur aucune base scientifique "Même répétée indéfiniment, une erreur ne devient pas vérité. La vérité demeure vraie même si personne a connaît". Mahatma Gandhi. Depuis quelque dix ans, on affirme officiellement que c'est le virus de l'immuno-déficience humaine, le VIH, qui provoque le SIDA. Ce virus est supposé se trouver dans de nombreuses sécrétions corporelles ; sa transmission, qui se ferait tout particulièrement par les vecteurs du sperme et du sang, déclencherait un lent et inexorable processus d'intoxication, jusqu'à la déclaration du SIDA ; dont l'issue serait fatale. Or, s'il est capable d'infecter une autre cellule, le VIH doit obligatoirement être identifiable en tant qu'entité séparée à un moment ou à un autre de son cycle d'existence. Le grand public est maintenu dans l'ignorance d'un ensemble
de faits majeurs : tout d'abord, il n'existe aucun test de détection
du VIH qui soit efficace ; ensuite, la définition de la
"séropositivité" est très approximative.
Chaque organisation qui s'est penchée sur la séropositivité
en a donné une définition différente. Chaque
type de test de dépistage s'appuie sur une définition
différente. Même les laboratoires qui préparent
ces tests ne sont pas certains de la définition de la séropositivité. Les bruyantes controverses à propos de l'attribution de la "découverte" du virus (2), ont occulté la vraie question : le virus existe-t-il oui ou non ? Qu'il faille réunir un Président et un Premier Ministre(3) pour attriibuer une découverte scientifique et l'opinion publique est tellement impressionnée qu'elle se convainc que l'objet de leurs négociation doit bel et bien exister. En 1993, un groupe de chercheurs australiens de Perth est parvenu à publier une étude sur les tests de dépistage du VIH.(4) Depuis lors, quiconque sait lire est en mesure de comprendre qu'aucun test ne peut fonctionner puisque le VIH n'a jamais été isolé et que son existence même n'est pas prouvée. Du fait que les médias comme les chercheurs ont ignoré toute critique de la thèse "VIH = SIDA", et spécialement la question fondamentale de l'existence de ce virus, il est temps de procéder à une nouvelle évaluation de l'ensemble de la thèse VIH/SIDA. Revenir aux sources des études virologiques sur le VIH en exposant clairement toute l'histoire du VIH, permet de prendre conscience du fait que le VIH, l'objet de toute la recherche "de pointe" de la médecine moderne, n'existe pas ! (5) Un peu de virologie élémentaire Voilà ce que l'on sait généralement des virus. L'existence de particules qui ressemblent à des virus mais qui n'en sont pas est un fait de bien moindre notoriété. Ces particules, qui répondent à l'appellation vague de simili-virus ("virus-like") sont pourtant loin d'être rares : on les trouve dans tous les placentas et elles sont très fréquentes dans les milieux artificiels des cultures de cellules. Ces particules ont considérablement contribué à troubler les recherches sur le SIDA, parce que ce sont des particules de ce type qui ont été baptisées virus VIH. Jusqu'à aujourd'hui, aucune de ces particules n'a été suffisamment définie, pas plus que n'a été prouvée leur existence en tant qu'entité séparée qui puisse être raisonnablement appellée virus. Pour quelle raison a-t-on commencé à croire
à l'origine virale du sida? Une erreur ancienne : "le cancer est d'origine virale" L'idée que ces supposés virus pouvaient causer le cancer passionna aussitôt le monde scientifique ; mais des études ultérieures en prouvèrent la fausseté (11) et on rechercha d'autres explications.(12) En effet, la théorie de l'origine virale du cancer se révéla incapable de prédire ou d'expliquer l'augmentation foudroyante du nombre de cas de cancers, d'autant qu'on ne put démontrer la contagiosité du cancer, ni la possibilité d'y opposer un vaccin.(13) De façon caractéristique, on accusa les homosexuels, les prostituées et les noirs de transmettre ces virus soi-disant cancérigènes. Le même phénomène se reproduisit treize ans plus tard avec le SIDA.(14) On supposa hâtivement que chaque activité de transcriptase d'inversion était un signe infaillible de la présence de rétrovirus. Ce qui se révéla être une grave erreur, puisque l'on découvrit plus tard la présence de cette enzyme dans toute matière vivante, démontrant ainsi que l'activité de la transcriptase d'inversion est indépendante de la présence de rétrovirus.(15) Eléments répétitifs VAL, VLTH-III, VIH et les autres Mais qu'est-ce exactement qu'un nouveau virus ? Pour identifier définitivement un virus, la première et la plus simple des étapes consiste à photographier les particules isolées à l'aide d'un microscope électronique. Ces particules doivent alors avoir la même apparence que les particules observées dans les cellules, les sécrétions corporelles ou les cultures de cellules. On doit pouvoir les distinguer des autres particules cellulaires qui ressemblent à des virus. Les protéines qui composent l'enveloppe protéique du dit virus doivent être identifiées séparément les unes des autres et photographiées. Cet ensemble d'opérations permet d'établir un schéma caractéristique de l'espèce de virus étudiée. Un même processus d'identification et d'isolation de l'ARN et de l'ADN du virus doit être observé. Une fois les protéines virales et les composants de l'acide nucléique identifiés correctement, il est alors scientifiquement exact de parler d'un nouveau virus. Il n'y a pas de preuves de l'existence du VIH Ces démonstrations de base n'ont jamais été faites en ce qui concerne le VIH. Aucune photographie des particules VIH isolées, de ses protéines ni de son acide nucléique n'a été publiée. Aucune des expérimentations de contrôle mentionnées ci-dessus n'a été publiée. Les photographies qui ont, en fait, été montrées représentent des particules de virus-like dans des cultures de cellules, mais on n'a jamais publié de photographie du virus isolé et encore moins d'une structure installée dans un corps humain qui aurait la forme attribuée au VIH. Ce que le monde entier a pu contempler, ce sont des modèles du VIH avec des récepteurs paraboloïdes (dish aerials) dont on nous dit qu'il s'agit de récepteurs avec lesquels le virus s'attache aux cellules. On suppose l'existence du VIH par déduction de l'existence d'un test aux anticorps. Mais comment ce test pourrait-il fonctionner alors que l'existence du virus proprement dit n'a jamais été démontrée et que ce virus n'a jamais été obtenu sans contaminant ; voilà qui demeure un mystère. Le test du SIDA Tel est le coeur du problème pour tous les tests supposés détecter le VIH : il y a incapacité d'isoler une entité virale et d'en obtenir des protéines qui ne soient pas contaminées par les protéines des cellules dans lesquelles le supposé virus est censé se développer. Se servir d'anticorps indéterminés pour démontrer l'existence d'un virus jamais isolé, est simplement un cercle vicieux Pourquoi les tests de dépistage du VIH ne peuvent
être fonctionnels. Dissimuler la véritable identité de ces protéines ou préconiser l'utilisation de deux genres de tests - baptisés abusivement "de recherche" et "de confirmation" pour donner une fausse impression de sécurité - ne résout en rien la difficulté. On utilise le test ELISA pour échantillonner les anticorps
puis on a recours au Western Blot plus spécifique à
titre de "confirmation". Rien ne démontre plus
tragiquement le dilemme dans lequel nous sommes enfermés
que cet extrait de la notice qui accompagne le kit de test : Preuve directe de l'existence du VIH Voici comment ont été fabriquées les
informations génétiques sur le VIH... 22 : Le peu de confiance placée dans la validité
de ces tests est évident lorsqu'on lit les mises en garde
de la notice qui accompagnent l'un d'eux : ...dans une éprouvette La véritable explication du phénomène est la suivante. Dans ce mélange de cultures de cellules et de cellules humaines altérées (stressed), on trouve de grandes quantités d'ARN et de transcriptase d'inversion, car ces cellules ont été tout spécialement sélectionnées et traitées pour réagir ainsi. L'ARN est transcodé en ADN par la transcriptase d'inversion. On obtient alors de longs fragments d'ADN que l'on appelle "ADN viral". Il s'agit en fait de fragments, sans rapport les uns avec les autres, de cellules d'ARN exprimés (expressed), transcodés en ADN et reliés les uns aux autres par un procédé du nom de "template switching" (une des caractéristiques bien connues de la transcriptase d' inversion).(25) Le chercheur moyen ne manqua pas de croire à tort qu'il avait vraiment fabriqué de l'ADN viral. On dit que cet ADN linéaire est la forme libre ou non intégrée du VIH, et même que c'est là une des singularités du VIH, parce qu'une telle quantité d'ADN linéaire libre n'a jamais été détectée dans aucun autre modèle de rétrovirus. ...et par un processus de sélection ...et par un processus de détection ...en choisissant une sonde sur mesure Pour résumer : le but de cet exercice est la culture du VIH ; mais le résultat réel est une mixture de fragments de différentes longueurs d'ADN (ce qui va à l'encontre de la loi virologique des dimensions identiques), et n'est en aucun cas une culture de virus. On nous soutient ensuite que l'ADN "exact" a été préparé en isolant certains fragments de cette mixture hétérogène par un processus d'hybridation à l'aide d'une sonde (probe) d'ADN VLTH-I dont la séquence est connue et définie comme étant semblable à celle du VIH. Il n'en reste pas moins que dans une préparation véritablement correcte, on ne devrait trouver aucun fragment non hybridant d'ADN. Donc, le fait que l'on trouve ces fragments, prouve que c'est un véritable pot-pourri de fragments d'ADN sans aucune indication de l'origine des différents composants de la mixture. Il s'ensuit que l'ADN du "VIH" n'est qu'une fabrication de laboratoire selon des directives préconçues sur ce que "doit" être l'ADN d'un virus. Et personne ne semble se soucier du fait que le virus même ne puisse pas être reproduit, qans quelques conditions expérimentales que ce soient. L'ADN du VIH cloné par Montagnier et Gallo Un peu d'histoire. Chapitre 1 Chapitre II Que détecte en réalité le test de dépistage
du SIDA ? La recherche sur le SIDA doit changer d'orientation Enfin, l'effet que l'annonce d'un test positif produit sur l'état de santé mental et physique d'un patient doit être pris en considération et faire l'objet d'une évaluation afin de ne plus effrayer sans raison des personnes désinformées ne sachant ce que sont la séropositivité et le SIDA.(35) Médicaments anti-viraux Ceux qui ont besoin de savoir Le futur Si nous refusons de tirer la leçon de l'affaire du SIDA et des dérives dans la recherche et les politiques de santé qu'il a occasionnées, le pire est encore à venir, et dans un futur trop proche.(38) Le programme génétique mis en route dès les années 1860 (39) et un déterminisme génétique primaire sont déjà des faits accomplis. La soi-disant disponibilité des séquences génétiques et les prétentions à les manipuler facilement font perdre la tête à certains scientifiques, qui, aveuglés par leurs ambitions, modèlent la vérité comme ils la désirent (40). Tous les modèles génétiques et les technologies qui en découlent, comme les thérapies géniques, sont fondés sur des modèles statiques unidimensionnels qui constituent une grossière, primaire et outrancière simplification. Il faut se souvenir que le père de la génétique moderne, Gregor Mendel, n'est parvenu à créer un modèle qu'en censurant ses propres résultats.(41) Remerciements : cet article est dédié à Ivan Illich et Thomas McKeown : si leurs écrits avaient été pris plus au sérieux, la grande panique du SIDA et bien d'autres perversions auraient été épargnées au monde. Je veux également remercier Volker Gildemeister (Meditel, Londres) pour sa traduction et ses critiques constructives et bien sûr, ma famille, Hans-Walter Wiegand et bien d'autres amis, trop nombreux pour que je les cite tous, pour leur soutien collectif. Stefan Lanka 1995. Traduction: Françoise Louis pour Mark Griffiths.
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Isolation of Human T-Cell Leukemia Virus in Acquired Immune Deficiency Syndrome (AIDS). Science 220: 865-867. 19 see ref 4 20 Bio-Rad, 1989. 21 see ref 4 22 Just how little confidence is placed in the validity of such tests is revealed by the caveats in the leaflet accompanying one of them: "The Amplicor HIV-I PCR test has been tested using whole blood specimens only. Performance with other specimens has not been evaluated and may result in false negative or false positive results... "Detection of HIV-I may be dependent on the amount of proviral DNA in the specimen. This may be affected by specimen collection methods and patient factors such as age, disease status and risk factors etc. As in any diagnostic test, results from Amplicor HIV-I test should be interpretod with consideration of clinical and laboratory findings." It will become clear later why whole blood rather than serum is used for this test, all the more so as the purpose of the tst is to detect transmissable virus particles which should not have anything to do with the presence or absence of blood cells. This is all the more significant since a major form of HIV transmission is supposed to be via Factor VIII given to haemophiliacs, where blood cells are absent. The implication is that without blood cells no "viral" DNA would be de\tected! 23 Beatrice H. Hahn et al. (incl. Robert C. Gallo). 1984. Molecular cloning and characterization of the HTLV-III virus associated with AIDS. Nature312: 166-169. Shaw G.M. et al. (incl. Robert C. Gallo). 1984. Molecular Characterization of Human T-Cell Leukemia (Lymphotropic) Virus Type III in Acquired Immune Deficiency Syndrome. Science 226: 1165- 1171. Marc Alizon et al. (incl. Luc Montagnier). 1984. Molecular cloning of Iymphadenopathy-associated virus. Nature 312: 757-760. Wain-Hobson S. et al. 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