SIDA: Est-ce que quelqu'un est vraiment "positif" ?
Il a pu sembler que cette théorie bénéficiait d'une validation scientifique quand le Dr Robert Gallo, des "US National Institutes of Health", a publié quatre longs articles dans un seul exemplaire du journal "Science", dans lesquels il prétendait avoir identifié le nouveau virus comme la cause première du SIDA, et d'avoir produit un test diagnostique à son effet. L'hypothèse est devenue la pierre angulaire d'une industrie qui, depuis, a reçu des dizaines de milliards de dollars de fonds pour la recherche et le traitement en Europe et en Amérique du Nord, dont plus de $45 milliards payés par les contribuables US seuls. L'apparente découverte de Gallo a été saluée pour rajouter "un miracle de plus à la longue et glorieuse liste de la médecine et la science américaine" - et ceci malgré le fait qu'elle allait provoquer une panique mondiale au sujet de la sexualité, avec la prévision des millions de morts au rythme de la propagation insidieuse du virus. Cependant, selon un groupe de scientifiques - à qui, pour la première fois, on offre une opportunité de présenter leurs idées devant la communauté mondiale du SIDA - les contrôles de base essentiels pour établir la nature, voire même l'existence d'un tel virus, n'ont jamais été complétés. L'évidence accumulée par ces critiques indique que les signaux génétiques et biochimiques qui ont donné naissance à la théorie VIH sont mieux interprétés comme émanant de l'intérieur même des cellules immunitaires du corps, et non comme la conséquence d'une invasion par un nouveau microbe mortel. Certains excès portés de façon répétitive au corps peuvent provoquer l'apparition de ces signaux. Entre autres, l'infection par une gamme de microbes connus, et l'exposition aux fluides corporelles d'autrui, par exemple le sang et le sperme, et les assauts sur le corps par certaines drogues médicales et "de recréation". La malnutrition joue aussi un rôle, particulièrement dans certaines régions de l'Asie et de l'Afrique, parce qu'elle augmente sensiblement la vulnérabilité aux infections chroniques comme la tuberculose et la lèpre, qui peuvent aussi provoquer un test "VIH" positif chez certains. Selon ce point de vue, les anticorps détectés dans le sang à travers le test "VIH" sont non-spécifiques : ils ne signifient pas qu'une personne est contaminée par un virus particulier qui serait en train lentement de détruire leur système immunitaire. Le test devrait donc être abandonné. La même chose est vraie pour la soi-disant "comptabilité virale", une technologie qui détecte des niveaux altérés de certaines séquences génétiques dans le corps. Cette activité génétique a une relation avec l'activation du système immunitaire, mais il n'a jamais été démontré qu'elle a une relation avec un virus spécifique. La tentative - multimilliardaire - pour développer des drogues ou un vaccin ciblé sur le "VIH" devrait être réévaluée, puisqu'elle a peu de chances de sonder le problème du SIDA, et a peut-être contribué à la souffrance des victimes. En résumé, le "VIH" est un mythe, comme le sont beaucoup des croyances qui accompagnent la théorie. Les images du virus qui ont été diffusées de par le monde sont des impressions d'artistes et des simulations d'ordinateur, basées sur des observations indirectes de biologistes moléculaires, et non pas l'isolation du virus en tant que tel. La scientifique qui est au centre de cette critique étonnante s'appelle Eleni Eleopulos, du département de physique médicale à la Royal Perth Hospital de l'Australie d'ouest. Une experte en oxydation cellulaire, elle a reconnu il y a 14 ans que les phénomènes censés démontrer la présence d'un nouveau virus dans le SIDA pourraient en fait provenir des mécanismes de stress cellulaire. Elle recherche la question depuis. Eleopulos est soutenue par le Dr Valendar Turner, un physicien des urgences qui a aussi consacré des années de travail à une analyse de la science du SIDA; le Dr David Causer, le chef du département du Dr. Eleopulos; et le Dr John Papadimitriou, professeur de pathologie à l'University of Western Australia, un expert en microscopie électronique de renommé internationale. Tous les quatre vont présenter leur thèse, via une liaison satellite avec Perth, pendant un symposium de deux heures à la conférence mondiale qui a pour titre "Les Tests VIH : Questions Ouvertes Concernant Leur Spécificité". Le Dr Etienne de Harven, ancien professeur de pathologie à l'University of Toronto, qui a été le premier à développer une méthode de purification des virus pendant ses 25 ans de travail à la Sloan Kettering Institute de New York, va aussi participer au symposium. Basé maintenant en France, il est d'accord avec la déclaration dramatique du Dr. Eleopulos que les chercheurs VIH n'ont jamais réussi à démontrer l'existence du "VIH" dans des patients du SIDA. Des tentatives récentes pour palier à cette omission, utilisant des études au microscope électronique - qui auraient du être faites il y a 15 ans - ont produit des résultats "désastreux", dit le Dr. Harven, et qui suggèrent " que des milliards de dollars de recherche sont partis en fumée". Parmi les autres participants, le Dr Stefan Lanka, un virologue allemand qui a aussi présenté des arguments contre l'hypothèse VIH; Huw Christie, éditeur de "Continuum", un magazine sur le SIDA basé au Royaume Uni, qui a proposé le prime "virus manquant" de 1,000 pour la première personne qui trouverait un article scientifique démontrant l'isolation véritable du VIH; et la journaliste scientifique Joan Shenton, auteur de "Positively False" ("Positivement Faux"), un livre récent sur les controverses autour du VIH et du SIDA. La séance de deux heures sera animée par l'International Forum for Accessible Science (IFAS) de Genève, un groupement réunissant des scientifiques, des activistes gay et des travailleurs pour les droits de l'homme qui cherchent à promouvoir des défis radicaux aux stratégies de la recherche, la diagnostique et le traitement actuel du SIDA. Michael Baumgartner, le fondateur et secrétaire de l'organisation, qui a servi comme aumônier pour les patients du SIDA à la San Francisco General Hospital, dit que les voix de dissension à l'hypothèse VIH se font actuellement plus fortes à l'intérieur de la communauté scientifique. Les dissidents ont présenté davantage de travail plus "concluant". De plus, dit-il, des organisations de gens qui vivent avec une étiquette de "VIH-+" ou de SIDA sont irritées par la faillite des dernières approches thérapeutiques et perdent leur foi dans des points de vue orthodoxes. La décision de permettre l'analyse des défaillances de la science VIH pendant cette conférence était une décision "historique". Les coordinateurs du programme scientifique de la conférence ont refusé une demande pour une séance complète et plénière. Cependant, l'IFAS a obtenu l'allocation de facilités gratuites pour ce symposium de deux heures comme complément au programme officiel. La décision a été prise par la direction de la conférence après soutien de la Global Network of People Living With AIDS et l'International Community of Women Living with HIV/AIDS, deux des cinq co-sponsors de la conférence. Baumgartner dit que le Dr Bernard Hirschel, le directeur de la conférence, a aussi indiqué qu'il comprend la nécessité de clarifier les questions soulevées par l'IFAS. Les implications de ce défi sont énormes, en termes commerciaux aussi bien qu'humains. La US Patent and Trademark Office a alloué plus que 1,500 brevets sur le principe que le VIH est réel et dangereux. Des compagnies produisant des tests qui scrutent le sang pour dépister une évidence du VIH et ses prétendus effets sur les cellules du système immunitaire se font des millions de dollars par an. De nouveaux tests sont actuellement commercialisés pour estimer le niveau de l'activité génétique attribuée au VIH - le soi-disant test de la "charge virale". Selon les dernières nouvelles, on estime qu'une personne "VIH-positive" devrait se faire tester ainsi quatre fois par an. Malgré le fait que le nombre des cas du SIDA est en diminution dans de nombreuses régions du monde, une croissance des ventes est anticipée dans ce secteur, gestion de ce que l'on appelle aujourd'hui "la maladie VIH". La vente des trousses de diagnostique et de surveillance a atteint un chiffre global de $186 millions pour 1995 aux seuls USA, et l'on prévoit une augmentation de ventes de 50% dans les cinq ans à venir. Un secteur encore plus profitable est celui des combinaisons de drogues très chères proclamées thérapeutiques pour la "maladie VIH", tel la Combivir de Glaxo Wellcome, sanctionnée cette année par la Commission Européenne. Les ventes ne sont pas seulement ciblées sur les patients atteints du SIDA, mais aussi sur des groupes encore plus vastes, qui, selon le point de vue orthodoxe, sont rongés par une maladie virale qui va éroder lentement système immunitaire pendant des années avant l'apparition des symptômes. L'année dernière, le cumul des ventes planétaires de l'AZT de Glaxo Wellcome, la première "thérapie anti-VIH", était en excès de $2.5 milliards, malgré de vives inquiétudes concernant sa toxicité. Le SIDA est devenu un commerce multimilliardaire au moment qu'il a été proclamé, au milieu des années 80, que le virus "ne fait pas de discrimination", et qu'il n'était donc plus qu'une question de temps avant qu'il n'atteigne toutes les populations sexuellement actives de la planète. L'investissement massif d'argent et d'énergie a rendu difficile toute possibilité de changement d'idée au sujet de la nature de cette maladie. Les scientifiques du gouvernement et de l'industrie, aussi bien que les fonctionnaires de la santé publique, les groupes partisans du SIDA, les éditeurs des journaux et les correspondants spécialisés, se sont tous mis sur la défensive. La réaction à la première critique sérieuse de la théorie VIH - énoncée par le Dr Peter Duesberg, professeur de biologie moléculaire à l'University of California à Berkeley - a été l'abasourdissement, suivi par la colère. Duesberg avait été élu Scientifique Californien de l'Année pour ses découvertes dans le secteur des rétrovirus (dont le VIH est censé faire partie). En 1987, il a maintenu que le VIH ne pouvait pas être responsable pour les dégâts qui lui étaient attribués, parce qu'il était si difficile de le détecter, même dans le corps d'une personne mourante du SIDA. Il a postulé que la cause principale du SIDA serait probablement l'explosion de l'usage des drogues dites "de recréation" pendant les années 70. Dans un premier temps, on l'a ignoré, et puis, quand il a persisté avec ses points de vue, on l'a mis au pilori. Il a perdu une prime de $350,000 pour "investigations par excellence" et est devenu un objet de gêne pour son université, où, comme on ne pouvait pas le renvoyer, il a été réduit à présider le comité du pique-nique annuel. Les dernières dix années ont prouvé que Duesberg avait raison sur plusieurs points. Il avait déclaré que le VIH ne pouvait pas tuer les cellules immunitaires, que le SIDA ne deviendrait pas une épidémie hétérosexuelle, et que la drogue antivirale AZT aurait tendance à tuer plutôt que guérir. Sur ces trois points, l'évidence abonde dans son sens. Cependant, la mise en question encore plus fondamentale de la théorie VIH énoncée par le groupe de Perth, malgré sa contradiction presque incroyable des idées reçues, s'harmonise encore mieux avec les faits que celle de Duesberg. Elle évite l'une des objections majeures à la position de Duesberg - à savoir la relation étroite, confirmée par de nombreuses études, entre un résultat de test VIH-positif et le risque de maladie. Selon Eleopulos, cette relation existe bel et bien, même si le VIH, lui, n'existe pas. Quand des anticorps sont présents dans le sang à des niveaux qui puissent provoquer un résultat de test positif, cela pourrait indiquer un état anormal du système immunitaire. Cependant, les anormalités ne seront pas causées par le "VIH", mais par des facteurs dans la vie des patients qui surchargeraient les cellules immunitaires. Ces facteurs pourraient être de nature soit toxique, soit infectieuse. Parfois ces stimuli ne sont que temporaires - même un état grippal, ou une série d'injections antigrippe, peuvent provoquer un résultat positif. Les attaques plus durables sur le système immunitaire pourraient déclencher un processus qui mène au SIDA. Dans un énorme article/revue publié dans "Bio/Technology", un journal affilié avec "Nature", Eleopulos et ses collègues maintiennent qu'aucun des tests VIH commercialisés n'a jamais été correctement validé par la démonstration que les protéines réactives utilisées pour la détection des anticorps "VIH" sont effectivement en relation avec le virus. Le fait qu'il s'est avéré impossible d'isoler le virus chez des patients, disent-ils, est la raison pour cette absence de validation. La tentative la plus courante pour confirmer l'utilité des tests est la démonstration que les anticorps qui réagissent avec les protéines du test se trouvent plus souvent chez les patients du SIDA et les personnes "à risque" du SIDA que chez les gens en bonne santé. Cependant, il a été prouvé que tous ces soi-disant indices "VIH" ont d'autres sources dans le corps, et par conséquent, même si le VIH existe, on ne peut pas dire que les anticorps signifient sa présence. Cette situation provoque une immense confusion. Dans une revue de littérature médicale, l'on n'a trouvé pas moins que 70 conditions de maladie différentes, souvent comprenant une réponse auto-immunitaire, qui sont citées comme capables de déclencher un résultat positif du test VIH. Si les scientifiques qui maintiennent que le "VIH" est un mythe ont raison, leur analyse porte un message crucial d'espoir pour toutes les personnes qui ont testé positives. Elle signifie que, selon l'importance des dégâts, le système immunitaire d'un malade peut retrouver son état normal et sain, à condition que les facteurs compromettants sont éliminés. Cela explique pourquoi des millions de personnes "positives" ont gardé une bonne santé pendant des années, particulièrement dans des pays pauvres qui n'ont pas les moyens de s'offrir les drogues "anti-virales" - et ceci en contradiction aux prévisions basée sur le point de vue "virus mortel". Même l'Afrique - harcelée par les scientifiques occidentaux, les agences du SIDA et les médias avec des années d'histoires de calamité imminente à cause du VIH - est peut-être en train d'émerger de son cauchemar à mesure de la compréhension croissante de l'erreur des ces prévisions. Un article à la une de "Time" magazine, "Africa Rising", a reconnu que "... après des décennies de famine et de guerre, la vie de beaucoup d'africains, enfin, commence à prendre un tournant vers le mieux". Mais à travers les 11 pages de l'article, il n'y avait pas une seule référence au VIH ou au SIDA. Le magazine "New African", qui circule partout sur le continent, a réclamé une enquête internationale afin d'établir la vérité sur le SIDA. Il maintient que les prévisions "alarmistes et exagérées" des experts occidentaux, soutenus par le "World Health Organisation", ont causé des dommages incommensurables à la confiance africaine et à la manière dont les africains sont perçus par le reste du monde. Tragiquement, il existe beaucoup d'évidence que la seule diagnostique "VIH" a suffi à tuer de nombreuses personnes. Sans compter les suicides et d'autres formes de mort liées au stress psychologique, la diagnostique a convaincu des médecins à prescrire des drogues hautement toxiques afin d'essayer de vaincre le virus. Certains des physiciens les plus expérimentés, comme le Dr Donald Abrams, professeur de médecine et directeur du programme SIDA à la San Francisco General Hospital, ont commencé à prendre conscience du désastre. Dans un discours aux étudiants de médecine à l'University of California de San Francisco, reporté dans leur magazine, "Synapse", Abrams a dit: "... Les personnes qui ont pris la décision de ne pas prendre des "anti-rétroviraux" ... ont vu leurs amis prendre l'option antiviral et mourir." Pour la plupart, la culture SIDA courante a maintenu le silence au sujet de ces découvertes et d'autres qui sapent les croyances "VIH". Quand on cherche à creuser la question, on rencontre le plus souvent la réponse typique que seul une poignée de scientifiques "réfractaires" mettent en question l'orthodoxie. La plupart des professionnels n'ont eu guère l'opportunité de comprendre autre chose, parce que les journaux principaux continuent de refuser l'accès à leurs pages. Le Professor Gordon Stewart, un expert de la santé publique britannique et ancien conseiller à la World Health Organisation, avait déjà conclu en 1985 que les facteurs de mode de vie et de comportement étaient probablement centraux au phénomène SIDA. Ses prévisions concernant le développement de l'épidémie se sont avérées plus exactes que ceux basées sur la théorie virale. Cependant, des années d'efforts pour essayer de convaincre le magazine "Nature" et la Royal Society (l'acadèmie nationale de science pour le Royaume Uni) à publier ses analyses sont restées sans effet. En fait, des milliers de scientifiques et des experts du SIDA de par le monde ont conclu que la théorie "virus mortel" du SIDA est insuffisante. Parmi eux, plusieurs centaines de personnes, y compris deux lauréats Nobel, se sont déclarés publiquement sur le sujet. Par la voie d'une organisation au titre de "The Group for the Scientific Reappraisal of the HIV/AIDS Hypothesis" (Groupe pour la Réévaluation Scientifique de l'Hypothèse VIH/SIDA), créé il y a six ans, ils font pression sur la communauté scientifique pour la réexamination de la cause ou les causes du SIDA. Le soutien pour cette demande continue de croître, grâce à la construction de deux sites Internet dissidentes. Un des deux (http://www.virusmyth.com) contient plus que 250 articles. Le webmaster de ce site est Robert Laarhoven, un analyste du SIDA des Pays-Bas qui, il y a quatre ans, a été éjecté de la 10th World AIDS Conference à Berlin parce qu'il a insisté pour placer de la littérature exposant le point de vue dissident sur une table vide. Il a été menacé d'arrestation et d'expulsion de l'Allemagne s'il recommençait. Des activistes gay qui ont mis le feu à une partie de sa littérature n'ont pas été dérangés. Est-ce que les choses seront différentes, cette fois-ci, à Genève? Bien que la décision des gérants de la conférence pour accorder une plate-forme à l'IFAS soit la bienvenue, beaucoup dépendra de l'éventuelle exaspération de la part des délégués scientifiques et laïques avec les défaillances de la théorie VIH, et de leur consentement de contempler une alternative. Il n'y a aucun doute que les inquiétudes au sujet de l'état de la science SIDA continuent à grandir. La dernière World AIDS Conference, il y a deux ans, à Vancouver, Canada, a été dominée par les affirmations enthousiastes que les nouveaux "cocktails" pharmaceutiques, y compris une catégorie de drogues appelées les "inhibiteurs de protéase", avaient des effets bénéfiques étonnants dans certains cas de SIDA. On a parlé d'un "effet Lazare", où des patients étaient supposés se lever de leurs lits et retourner à une vie active. Il y avait de l'espoir que ces thérapies de combinaisons agressives, qui coûtaient autour de $20,000 par an (y compris le coût de la "comptabilité virale" qui les accompagne), pourraient éliminer le VIH chez certains patients. Mais l'année dernière a vu l'avénement d'une histoire différente. Le VIH, selon les dernières affirmations, se mue avec une telle rapidité qu'il échappe à l'offensive pharmaceutique. De plus, il a des "cachettes" dans le corps. "Malgré les nouvelles drogues SIDA, beaucoup de patients continuent de perdre la bataille", selon un article du mois d'août dans le "New York Times". En Allemagne, des médecins ont déclaré "... les résultats favorables des études contrôlées, avec des drogues anti-rétrovirales contenant des inhibiteurs de protéase, ne peuvent pas être traduits facilement en pratique clinique courante". Même les défenseurs les plus passionnés des nouvelles approches thérapeutiques ont avoué qu'il existe "un nuage sombre sur l'horizon", selon la phrase d'un exposé dans "The Lancet" : à savoir, le comportement humain. Près de la moitié des patients se trouvent dans l'impossibilité d'avaler toutes les pilules prescrites, devenant ainsi des "ratés du traitement". Ce n'est pas seulement à cause du régime complexe, qui implique la prise d'une vingtaine de comprimés par jour - des effets secondaires bizarres et dangereuses commencent à se faire remarquer. "Ces comptes-rendus nous enseignent que les effets des inhibiteurs de protéase ne sont pas aussi spécifiques au virus que nous l'avions pensé," a dit le Dr John Mellors, de l'University of Pittsburgh, dans une conférence en février 1998. "Ils attaquent aussi le patient." Des revendications récentes publiées dans le "New England Journal of Medicine" - prétendant que les baisses rapides des nombres de cas de SIDA et des morts du SIDA pourraient être attribuées à l'utilisation des traitements pharmaceutiques plus intensifs - n'ont pas été basées sur des épreuves scientifiques, mais sur des études ouvertes à toute forme de biais. En outre, ces baisses ont commencé bien avant que les nouveaux traitements aient été introduits. Les médecins du SIDA désirent honnêtement trouver quelque chose pour justifier les milliards de dollars versés pour la théorie VIH, mais le désespoir est en train d'obscurcir leur pouvoir rationnel, selon certains scientifiques. Le Dr David Rasnick, biochimiste et chercheur SIDA américain, qui travaille avec des inhibiteurs de protéase depuis 20 ans, a fait remarquer l'année dernière qu'aucune des drogues dans cette catégorie, pourtant récemment glorifiées et sanctionnées par la US Food and Drug Administration, n'a encore terminé une épreuve clinique complète. Au contraire, les épreuves sont toutes arrêtées avant l'apparition de problèmes potentiels. A titre d'exemple, une épreuve de 1,200 personnes a été arrêtée prématurément en février 1997 parce qu'il y a eu 18 morts dans un groupe qui recevait deux drogues anti-virales, comparé à seulement huit morts dans un groupe qui en recevait trois, y compris un inhibiteur de protéase. Ce résultat a été présenté comme la preuve que le "cocktail" des inhibiteurs de protéase réduit à moitié le nombre de morts, alors que le gérant même de l'épreuve a admis que dans une étude de 1,200 personnes, cette différence n'avait pas encore atteint un niveau de signifiance statistique. Il s'est passé quelque chose de similaire avec le AZT, le premier soi-disant "gold standard" (étalon) du traitement du SIDA : dans une épreuve anglo-français de quatre ans de durée, l'AZT s'est révélé être la cause d'une augmentation de 25% de morts chez des patients qui prenaient la drogue, comparé à ceux qui prenaient un placebo. Contrairement à l'impression donnée par les médias, il existe aujourd'hui des milliers de voix dissidentes à la théorie VIH. Cette théorie n'a pris racine dans l'esprit médical qu'il y a 15 ans, mais à ce jour, plus que 100,000 articles ont été publiés à son sujet. Il faudra à la profession médicale beaucoup de courage et d'humilité afin de pouvoir la regarder avec des yeux nouveaux. Plus on continue d'ignorer la dissension au sujet de l'isolation du virus et la validité du test, plus grande sera la crise pour la science médicale. Est-ce que la conférence de Genève sera à la hauteur de ce défi? Ou est-ce que l'on y persistera de dire, comme l'a fait un ancien éditeur de "Nature" au sujet de l'hypothèse VIH, que "... il n'en existe pas d'autre, et donc, pas d'autre choix? Traduction : Pete Kimberley, Paris 1998. Neville Hodgkinson fut correspondant médicale du "Times" de 1981 à 1989 avant de devenir correspondant scientifique au "Sunday Times" en 1991. Ces articles "dissidents" au Sunday Times ont sécoués les fondations de l'établissement du SIDA ! Cliquer ici pour chercher son livre "Aids : The failure of contemporary science" dans notre Bibliographie (Books in English).
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