15 ANS DE SIDA
L'échec permanent de la
prévention et le traitement du SIDA tire son origine d'une
fausse interprétation d'un processus inflammatoire auto-immun
comme maladie virale, vénérienne, et mortelle.
A. Hässig, H. Kremer,
S. Lanka, W-X Liang &
K. Stampfli.
Sommaire.
La question de la spécificité
du test d'anticorps anti-VIH doit être analysée de
nouveau, puisqu'il a été démontré
que l'enrichissement viral - obtenu par BARRE-SINOUSSI et al par
la co-culture des lymphocytes des malades avec du sang de cordon
foetal, et par GALLO et al avec des cellules leucémiques
- a consisté exclusivement en des protéines des
cellules utilisées dans la culture cellulaire. Ce fait
exclut une séparation nette des protéines présumées
rétrovirales et des protéines cellulaires, ou des
protéines issues de la matrice extra-cellulaire. Dans ce
contexte, il a été démontré que les
tests anticorps anti-VIH détectent des anticorps auto-immuns
dirigés contre les protéines du cytosquelette, par
exemple, les cellules du foie. Des taux élevés d'anticorps
anti-actin sont considérés comme presque pathognomoniques
dans le cas d'une hépatite chroniquement active. La supposition
originale - que la transcriptase inverse de l'ARN vers la ADN
constitue une preuve de l'existence des rétrovirus - était
erronée. En fait, la transcriptase inverse est un mécanisme
vital pour le maintien du génome. Une diminution dans la
quantité des lymphocytes CD4 en circulation peut s'expliquer
par un état d'hyper-cortisolisme induit par le stress.
A l'heure actuelle, il n'est pas possible de prouver la destruction
directe des lymphocytes CD4 par le VIH. Il en va de même
pour les mesures de la charge virale. Des insuffisances dans la
méthode utilisée pour quantifier la charge virale
ne permettent pas de conclusions définitives. Il est possible
de concevoir la charge virale comme l'expression d'un affaiblissement,
induit par le stress, des réactions immunitaires cellulaires,
pendant lequel les fragments nucléosides résultant
du remplacement courant des cellules seraient éliminés
de façon inadéquate. De plus, le traitement des
patients avec des analogues nucléosides produit un effet
toxique sur le génome du noyau cellulaire et sur les mitochondries.
Ces dernières pourraient donc produire des quantités
insuffisantes d'ATP, ce qui entraînerait la dépérissement
des organes et, en définitive, la mort. Les inhibiteurs
de protéase synthétiques utilisés de nos
jours sont associés avec certains effets secondaires sérieux.
Il semblerait donc utile, chez ces patients, de ramener la situation
catabolique due à l'inflammation générale
à l'homéostasie par l'administration des composées
anaboliques phyto-polyphénoliques.
SIDA est l'abréviation de Syndrome Immuno-Déficience
Acquis. Le terme SIDA, signifiant une maladie, a vu le jour dans
des recherches menées par le "American Center of Disease
Control" sur des homosexuels masculins malades souffrant
du Sarcome de Kaposi (KS) et/ou d'une pneumonie à Pneumocystis
carinii (PCP). En 1983, BARRE-SINOUSSI et al ont publié
un rapport sur un rétrovirus T-lymphotropique qu'ils étaient
supposé avoir isolé à partir d'un ganglion
lymphatique hypertrophié en provenance d'un patient homosexuel
(1). En 1984, GALLO et al ont signalé l'isolement présumé
d'un rétrovirus identique à partir des cellules
lymphatiques CD4 de patients homosexuels qui avaient été
cliniquement diagnostiqués comme malades du SIDA (2). BARRE-SINOUSSI
et al ont procédé à une co-culture, mélangeant
des cellules lymphatiques du patient avec du sang de cordon foetal,
tandis que GALLO et al ont fait leur co-culture avec des cellules
leucémiques. Tout d'abord, de telles méthodes de
laboratoire devraient solliciter la question : "est-ce que
ces seules données pourraient suffir à démontrer
l'isolement d'un rétrovirus humain nouveau ?" GALLO
et al ont déclaré que leur rétrovirus, soi-disant
isolé, aurait provoqué la destruction des lymphocytes
CD4 chez ces patients, dont la maladie hétérogène
a été comprise comme la conséquence de cette
destruction des cellules CD4, et a donc été cataloguée,
rétrospectivement, comme un cas de SIDA. De plus, GALLO
et al ont annoncé qu'en peu de temps, un vaccin serait
prêt pour stimuler la formation d'anticorps contre ce virus
nouvellement découvert (2). Aujourd'hui, quinze ans plus
tard, la question demeure intacte - à savoir, les rétrovirus
VIH existent-ils vraiment? - et aussi, les supposés antigènes
rétroviraux IH, comme la supposée transcriptase
inverse du VIH, ne sont-ils pas plutôt des molécules
de protéines humaines issues des cellules présentes
dans les co-cultures utilisées par BARRE-SINOUSSI et al
et aussi par GALLO et al ? L'investigation la plus exhaustive
dans cette matière est le travail d'ELENI PAPADOPULOS-ELEOPULOS
et du groupe de Perth, Australie. En 1993, ils ont publié
un rapport qui conclut qu'il n'y a aucune preuve de l'existence
du VIH (3). En 1994, LANKA a démontré que tous les
rétrovirus, y compris le VIH, sont biologiquement inexistants,
et que la phénoménologie les concernant n'est basée
que sur des artifices de laboratoire (4-6).
Ces affirmations fondamentales à
l'encontre de la théorie courante VIH-SIDA ont rencontré
un puissant soutien au cours de ces dernières années.
A cours des analyses visant le développement d'un vaccin
anti-VIH, il est apparu que l'enrichissement des soi-disant préparations
VIH-1, considérées comme pures, consistaient en
fait des protéines extraites de cellules utilisées
dans les cultures, et ne permettent pas une séparation
nette entre protéines soi-disant rétrovirales et
protéines, autrement dit, de protéines de la matrice
extra-cellulaire. Surtout, ces protéines cellulaires apparaissent
aussi à l'intérieur des particules extra-cellulaires,
qui ont été mal-interpretées par les rétrovirologistes
comme de soi-disant "virions VIH"(8-10). On aurait pu
s'attendre à de tels résultats, puisque quand ils
ont développé "le test SIDA", GALLO et
al n'ont jamais examiné le mélange de protéines
pour la présence des protéines cellulaires elles-mêmes,
et produites pendant la co-culture des lymphocytes des malades
avec des cellules leucémiques. Il aurait dû être
impératif, au cours du développement des tests ELISA
et Western Blot, de prendre en compte les protéines relâchées
par les cellules leucémiques stimulées avant le
mélange avec les lymphocytes des malades, et de différencier
celles-ci de celles relâchées seulement après
l'adjonction des lymphocytes des malades.
Compte tenu de tout ceci, il semble y avoir
urgent d'évaluer de nouveau la question de la spécificité
du test anticorps anti-VIH.
Sur quoi est basé le résultat
de laboratoire "anti-VIH-positif ?"
Nous avons examiné cette question
en détail dans une série de rapports précédents
(11-14). Nous sommes arrivé à la conclusion suivante
: le résultat de laboratoire "anti-VIH-positif"
est surtout l'expression d'une activation auto-immune liée
à un état catabolique continu. Compte tenu du fait
que les maladies groupées sous le terme "SIDA"
sont limitées aux "groupes à risques"
tels les homosexuels, les toxicomanes et les receveurs des produits
sanguins contaminés avec des inducteurs d'hépatite
transmis de façon parentérale, la question peut
se poser - le test anti-VIH détecte-t-il les auto-anticorps
dirigés contre les structures de l'enveloppe cellulaire
ayant une spécificité aux protéines des cellules
du corps même des cellules-hôtes? On sait depuis plus
que vingt ans que l'hépatite chroniquement active (actuellement
l'hépatite B, l'hépatite C et l'hépatite
auto-immune sans anticorps antiviraux évidents) réagit
par la formation d'anticorps auto-immuns dirigés contre
les protéines du cytosquelette des cellules hépatiques.
Donc, les auto-anticorps anti-actin sont pathognomoniques pour
les hépatites chroniquement actives (15). En 1965, JOHNSON
et al ont été les premiers à publier un article
sur les anticorps anti-actin (16). Ils ont décrit des auto-anticorps
dirigés contre les cellules des muscles lisses, et ont
démontré que ce phénomène devait être
compris comme une symptôme caractéristique de "l'hépatite
lupoïde". En 1973, GABBIANI et al ont démontré
que les auto-anticorps dirigés contre les cellules des
muscles lisses réagissent avec des micro-filaments contenant
de l'actin (17). Des analyses plus poussées indiquent que
les auto-anticorps spécifiques anti-actin sont à
cataloguer dans le grand famille d'auto-anticorps contre des protéines
filamenteuses des fibres des muscles lisses. Entre 3% et 18% des
individus en bonne santé présentent des auto-anticorps
low titer contre les protéines du cytosquelette (18). Des
auto-anticorps anti-actin high titer , par contre, ne sont détectés
que chez des malades souffrant d'une hépatite chroniquement
active et/ou une cirrhose biliaire (19). En 1994, BERMAS et al
ont démontré que le sérum des malades avec
un lupus erythematosus et des souris souffrant de la même
maladie, réagissent avec la glycoprotéine 120 et
des peptides de l'enveloppe du soi-disant VIH-1 (20). De plus,
ils ont prouvé que les séra de contrôle chez
des individus en bonne santé, ainsi que des patients souffrant
d'autres maladies auto-immunes, contiennent de petites quantités
des mêmes auto-anticorps. Et finalement, ils ont démontré
que les auto-anticorps réagissant avec la glycoprotéine
120 ne possèdent pas une spécificité anti-nucléaire.
Ils se sont abstenu d'examiner la spécificité de
ces auto-anticorps contre les protéines du cytosquelette.
Il existe des preuves que le test anti-VIH
n'indique pas la formation d'anticorps contre les soi-disant rétrovirus,
puisqu'aucune séro-conversion n'a été observée
chez des toxicomanes emprisonnés au cours de la dernière
décennie en Allemagne. Tous les toxicomanes séropositifs
ont acquis leur positivité anti-VIH avant leur emprisonnement.
Par contre, une séro-conversion par les inducteurs de l'hépatite
B a été notée chez des toxicomanes intraveineux
(21-23). La même séro-conversion a aussi été
observée chez des hémophiles, ce qui veut dire que,
malgré une substitution continuelle avec des produits sanguins
contaminés par l'hépatite, à peu près
un tiers de ces individus n'est jamais devenu anti-VIH positif.
Ce qui est caractéristique des réactions individuelles
auto-immunes contre les protéines du du cytosquelette chez
les cellules-hôtes, où GIRARD et SENECAL ont observé
une polyréactivité (24). La réactivité
auto-immune individuelle apparaît soit au premier contact,
soit n'apparaît pas, même après des contacts
multiples.
Nous concluons donc qu'un test anti-VIH
positif n'indique pas la formation d'anticorps contre des "antigènes
rétroviraux VIH". Des anticorps "anti-VIH"
low titer sont trouvés couramment même chez des gens
en bonne santé. Des anticorps anti-VIH high titer sont
pathognomoniques dans des cas d'hépatite chroniquement
active. Le test anti-VIH ne résout pas la question de l'apparition
ou la non-apparition des anticorps anti-VIH - il ne fait que différencier
entre "beaucoup = positif" et "peu = négatif".
Reconsidération du concept "transcriptase
inverse".
L'erreur qui consiste à interpréter
les protéines résultant d'un "isolement du
VIH" comme des protéines rétrovirales date
de l'année 1970. Le paradigme voulait que les codes d'information
et des programmes ADN relatives à tous les aspects physiologiques
et phénoménologiques de tous les organismes mènent
au postulat de l'irréversibilité du flux génétique
de l'information pour la synthèse des protéines
- partant de l'ADN vers les protéines via une substance
messagère (l'ARN). Cela constituait alors un dogme capital
de la génétique (25). Il y a eu des preuves, en
1970, d'une capacité d'inversion - de l'apparition de l'ADN
à partir de l'ARN - mais elles ont été posées
comme l'exception qui prouve le règle, par une déclaration
de l'existence des rétrovirus, qualifiés par cette
capacité d'inversion - les rétrovirus étant
considérés à cette époque simplement
comme des virus tumoraux (26, 27).
Avec la découverte de cette activité
enzymatique dans toutes les cellules vivantes, il est immédiatement
devenu clair que la fonction de transcriptase inverse de l'ARN
vers l'ADN ne constituait pas une preuve de l'existence des rétrovirus,
parce que la génome de toutes les cellules eukaryotiques
est manifestement marquée par cette activité (28,
29). Rétrospectivement, il semble plutôt étonnant
que MONTAGNIER, en 1983, et GALLO, en 1984, continuaient à
postuler l'existence d'un nouveau rétrovirus, malgré
le fait qu'une nouvelle entité virale n'avait jamais été
ni isolée ni décrit selon les règles en vigueur
en virologie. En fait, l'enzyme Transcriptase Inverse du VIH n'a
jamais été ni isolé ni décrit, mais
seulement supposé quand de nouvelles synthèses d'ADN
à partir d'ARN ont été prouvées par
des techniques de laboratoire.
Depuis 1985, il est reconnu que la "transcriptase
inverse" joue un rôle décisif pour le maintien
de la structure du génome en réparant les fractures
des chromosomes et, surtout, en limitant la perte des composants
finales des chromosomes, les télomères , qui apparaissent
pendant la réplication des cellules(30-33). Les enzymes
respectives pour ce genre de transcriptase inverse, les télomèrases
, disposent d'une matrice ARN type-spécifique servant à
la formation des unités répétées des
télomères. Des cellules humaines somatiques, qui
ne sont pas reproductrices, ne peuvent s'adapter au rétrécissement
de leurs télomères pendant la réplication,
et cessent de se répliquer une fois un certain degré
d'épuisement atteint.
A l'heure actuelle, il est clair que l'influence
des analogues nucléosides sur l'action des télomères
pendant la réplication n'a pas encore été
examinée. Nous n'avons pu trouver que deux publications,
de 1996, qui décrivent une analyse in vitro des analogues
nucléosides qui inhibent l'activité des télomères.
A notre avis, une connaissance de la fonction physiologique vitale
de la transcriptase inverse , déjà acquise en 1980,
aurait dû provoquer une réflexion sur l'idée
d'utiliser les analogues nucléosides comme inhibiteurs
pharmacologiques de la "transcriptase inverse" des soi-disant
VIH et, selon les connaissances de l'époque des fonctions
physiologiques de la "transcriptase inverse", aurait
du être rejetées (34,35).
Sur quoi est basé la diminution
des lymphocytes CD4 dans des cas de SIDA ?
La diminution des lymphocytes CD4 en circulation
dans le sang pendant la progression d'une déficience immunitaire
dans des cas de SIDA a généralement été
expliqué par la destruction progressive causée par
le VIH (36). Il y a quatre ans, dans une investigation in vitro,
CARBONARI et al ont démontré que l'apoptose des
lymphocytes dans des malades du SIDA concerne principalement les
cellules-T CD8 et les cellules-B CD19 (37). FINKEL et al ont fait
remarquer que l'apoptose concerne principalement des cellules
"témoin" et évite les cellules supposées
infectées des soi-disant nodules lymphatiques VIH et VIS
(38). Ces rapports nous rappellent les publications classiques
des années 70 de FAUCI, dans lesquels, avec son groupe
de travail, il a clairement démontré que dans des
cas persistants de hyper-cortisolisme, un nombre croissant de
cellules CD4 quitte le système sanguin et peut donc activer
des cellules-B dans la moelle (39-44). Les cellules-CD4 migrantes
reviennent au système sanguin une fois que le niveau de
cortisol retrouve des niveaux normaux.
Au début de l'année 1995,
WEI et HO et al ont publié un rapport dans lequel ils ont
déclaré que la multiplication extrêmement
rapide du VIH produit une plus grande circulation des lymphocytes
CD4 (45, 46). Vers la fin de l'année 1996, WOLTHERS et
al ont démontré que chez des individus anti-VIH
positifs, la longueur des télomères des lymphocytes
CD4 reste normale, tandis que celle des cellules CD8 diminue (47).
Pendant le dernier colloque international
réunissant les plus grands scientifiques du VIH, la critique
de la théorie VIH/SIDA, déjà établie
de longue date, a été confirmée - malgré
des analyses intensives et précises, il n'existe aucune
preuve d'une mécanisme patho-physiologique capable d'expliquer
les réactions différentes des lymphocytes CD4 et
CD8 aux supposés rétrovirus VIH (48). Il a même
été clairement déclaré : "L'énigme
de la perte des cellules CD4 demeure irrésolue". Paul
Johnson, de la Harvard Medical School de Boston, a fait une déclaration
de dépit sur l'impuissance des scientifiques conventionnels
du SIDA : "Nous demeurons encore très confus sur les
mécanismes induisant la diminution des cellules CD4, mais
au moins, aujourd'hui, nous sommes confus à un niveau de
compréhension supérieur". Autrement dit, le
travail du pionnier FAUCI dans les années 70, basé
sur la traumatologie expérimentale, est tombé dans
l'oubli. Dans une revue publiée en 1986, CALVANO a clairement
rapporté que la diminution sélective des lymphocytes
CD4 est induite par des mécanismes neuro-endocrines dans
des conditions traumatiques telles que des blessures et des brûlures,
tandis que la proportion de cette diminution dépend du
degré d'hyper-cortisolisme (49). Une fois qu'il s'est intégré
à la recherche sur le SIDA, FAUCI n'a plus jamais fait
mention de ses propres rapports, mais nul n'en connait la raison.
Que mesure la "charge virale ?"
Immédiatement après la publication
des rapports de WEI et HO en janvier 1995 (45,46), dans lesquels
ils ont émis l'hypothèse que le VIH multiplie à
des vitesses folles, détruisant un nombre similaire de
cellules CD4 helper, on a introduit des tests quantitatifs basés
sur la méthode de multiplication génétique
PCR, et l'on est venu à présumer la présence
d'un grand nombre de VIH dans le système sanguin. Il était
déjà bien reconnu parmi les scientifiques VIH que
la soi-disant charge virale, i.e. la mesure de la "charge
virale", ne peut constituer une preuve du génome virale
entier ni de virus intacts (50). La "charge virale"
ne mesure que de courts composants de la substance messagère
ARN attribués au VIH. Puisque la génome du VIH per
se n'a jamais pu être décrit, il est impossible de
désigner ces fragments d'ARN comme viraux. Quand on regarde
les archives des caractéristiques présumés
du VIH, on peut conclure que tous les composants - les protéines
et la substance génétique - qui ont été
attribués au "VIH" sont d'origine purement cellulaire
(3-7). Par conséquent, les résultats de la "charge
virale" ne peuvent avoir qu'une portée indirecte,
par exemple, la mesure d'une augmentation ou d'une diminution
de l'ARN cellulaire, telle on observe dans des conditions cataboliques
de désintégration cellulaire et en diminution dans
des conditions anaboliques. Cependant, ces résultats ne
peuvent être considérés comme cliniquement
révélateurs puisque, en dehors de l'insuffisance
technique, des analyses de contrôle sur des individus définis
comme non-positifs et sains ainsi que des malades n'ont jamais
été publiés.
La polymerase chain reaction (réaction
en chaîne polymérase, ou PCR) est un technique de
multiplication en grand nombre de courts fragments d'ADN, développé
par un Prix Nobel de Chimie, le Dr. Kary Mullis. Afin de mesurer
la "charge virale", les fragments d'ARN dans le sang
doivent d'abord être convertis en ADN et puis multipliés
en tant que tel. Ne serait-ce que le seul étape du développement
technique de cette méthode est susceptible d'erreur. La
moindre impureté, telle des drogues comme l'héparin
et d'autres substances, interférerait avec le fonctionnement
de reproduction du PCR, particulièrement en ce qui concerne
la quantification (53). Kary Mullis lui-même, l'inventeur
de cette méthode, ne manque pas une occasion de critiquer
l'application de cette technologie dans le contexte du SIDA (52).
De plus, on dissimule le fait qu'il n'est pas sensé, ni
en termes pratiques ni théoriques, de multiplier dans un
premier temps de nombreux fragments de structure génétique
et puis de postuler ensuite leur présence en grand nombre.
Dans le cas où ils seraient réellement présents
dans des échantillons de sang, il ne serait pas difficile
d'en prouver l'existence par des méthodes ordinaires, simples,
rapides et peu coûteuses (51). Et si, de facto, des virus
existaient réellement dans le système sanguin, les
scientifiques auraient sans aucun doute déjà réussi
à les rendre visibles. Or, à ce jour, aucun scientifique
ne prétend avoir réussi cet exploit, un fait qui
a été confirmé par une investigation menée
par la Ministère de la Santé Allemande en 1996.
Suivant la révélation de la "positivité"
produite dans la "charge virale" d'une personne définie
auparavant comme "négative" au cours d'un test
de vaccination avec des protéines (54), on admet aujourd'hui
franchement qu'il est chose fréquente de trouver des résultats
faussement positifs par le test de la charge virale (55).
Diminution de la production de l'énergie
dans la mitochondrie par des analogues nucléosides tels
que le AZT (Azidothymidine, Zidovudine).
Les malades du SIDA présentent souvent
une affaiblissement des muscles du squelette. Jusqu'à l'année
1990, on pensait qu'il s'agissait d'un affaiblissement des muscles
du au VIH. En 1990, DALAKAS et al ont démontré que
ce genre de maladie musculaire est le résultat de l'administration
de l'AZT, qui affaiblit les mitochondries dans les cellules musculaires.
La libération excessive de radicaux libres restreint les
mitochondries dans leur fonction de fabrication de l'ATP en tant
que substance-clé de l'énergie métabolique
(56). HAYAKAWA et al , en 1991, ont démontré des
transformations importantes dans l'ADN mitochondrial (mtDNA) dans
le foie de souris après l'administration d'AZT. Voici la
phrase finale de cette étude : "Cependant, pour les
malades du SIDA, il faut d'urgence développer un remède
qui se substituera à cette substance toxique qu'est l'AZT"
(57). La même année, ces résultats ont été
confirmés par des méthodes histo-chimiques par CHARIOT
et GHERARDI (58).
La toxicité des nucléosides
analogues dans le traitement des maladies virales a été
examiné de façon systématique dans les années
qui ont suivi, et il a été démontré
que l'effet toxique de ces produits provoque des affaiblissements
multi-organiques dans les muscles du coeur, le cerveau et les
reins, aussi bien que dans le foie et le pancréas (59).
De plus, il a été démontré que les
drogues qui ont succédé à l'AZT, comme le
ddl et le ddC, provoquent les mêmes altérations mitochondriales
(60).
Depuis 1991, il aurait dû être
obligatoire pour l'industrie pharmaceutique, ainsi que pour les
autorités, de considérer sérieusement ces
affaiblissements provoquées par l'administration à
long terme des analogues nucléosides, et de présenter
des preuves de l'absence de corrélation entre la mort des
malades du SIDA et le traitement par ces drogues - mais, en général,
cette obligation a été évitée, et
par conséquent, ils seront obligé prochainement
faire face à des questions de responsabilité.
Inhibiteurs des protéases VIH :
un nouveau principe thérapeutique dans la prévention
et le traitement du SIDA.
Selon le modèle VIH, au cours du
processus de multiplication, des longs molécules-précurseurs
de protéines doivent être coupés à
certaines interfaces afin de créer des protéines
VIH fonctionnelles, suite à quoi de nouveaux VIH se forment.
Des courtes molécules de protéine produites synthétiquement,
reproduit après l'interface à couper de la protéine
précurseur mais qui ne peuvent être coupées,
devraient, toujours selon le modèle, inhiber l'activité
naturelle de la protéase du VIH, empêchant ainsi
la formation de VIH nouveaux. En fait, la protéase du VIH
n'a pas été isolée, mais reconstruite par
manipulation génétique, et l'on a observé
que cet enzyme est très similaire à l'enzyme digestive
humaine pepsine, de la catégorie des protéases aspartiques.
Le problème de ce modèle est
qu'il faudrait couper le même protéase VIH à
des interfaces totalement différentes afin de former des
protéines fonctionnelles, et, finalement, le VIH lui-même.
En termes pratiques, ce n'est pas concevable, comme l'explique
la phrase suivante : "...les enzymes n'ont pas une spécificité
de séquence très élevée... ",
malgré le postulat : "...un inhibiteur thérapeutiquement
applicable doit être spécifique, et ne doit pas inhiber
des enzymes humaines de cette catégorie"(61). Ces
explications, proférées par le chef du département
de chimie des laboratoires scientifiques BAYER, démontrent
de façon évidente que, théoriquement, il
n'est pas possible de cibler avec exactitude la soi-disant protéase
du VIH. De plus, il est impossible d'éviter une interférence
dans les processus cellulaires de l'intégration et la désintégration
d'une diversité de protéines. L'inhibition des protéases
actives dans un SIDA per se est pourtant logique. Cela dit, l'administration
pharmacologique de fortes doses de substances aromatiques distinctes
demeure une mesure non-physiologique conduisant à des effets
secondaires sérieux qui en exclut l'utilisation pharmacologique.
Or, jusqu'à ce jour, les inhibiteurs
pharmacologiques de protéase du VIH démontrent une
connexion avec des effets secondaires qui exigent leur remplacement
absolu par des mélanges phyto-thérapeutiques. En
dehors des effets secondaires tels que des calculs rénaux,
la détérioration du foie, l'aggravation du diabète,
la rétinite CMV et des cas d'anémie haemolytique,
ces inhibiteurs de protéase, après une administration
de courte durée, démontrent aussi une perte d'effet
sur le processus inflammatoire - mal-interpretée comme
le résultat d'une résistance acquise par le VIH
- ainsi qu'une incompatibilité avec plusieurs drogues,
particulièrement celles du groupe d'inhibiteurs et d'inducteurs
du Cytochrom-P450 (62).
Des possibilités dans la nutrition
pour la prévention et le traitement du SIDA.
Quand on étudie la formule de la
structure des inhibiteurs de protéase synthétiques,
il devient évident que ce sont des produits composés
aromatiques de fabrication synthétique. Comme nous avons
récemment suggéré, les polyphénols
ainsi que les tannins et les flavonoïdes sont des substances
phyto-protectives contre des influences externes dangereuses.
En tant que substances aromatiques, elles ne peuvent être
synthétisées par l'organisme animal. L'approvisionnement
nutritionnel d'une diversité de phyto-polyphénols
à l'organisme animal remplit la fonction de redox buffer
et, aussi, équilibre les conditions de stress oxidatif
avec l'altération catabolique du métabolisme, rétablissant
l'état d'équilibre anabolique-catabolique (63).
Les flavonoïdes et les tannins sont
effectifs en ce qui concerne:
1 L'inhibition de péroxidation des
lipides
2 L'inhibition des radicaux d'oxygène
3 L'agrégation et l'inactivation
de métaux de transition tels que le Fe et le Cu.
4 L'agrégation des protéines,
y compris l'atténuation de leur activité enzymatique
(inhibiteurs de protéase).
Au cours de ces activités réductrices,
les flavonoïdes et les tannins sont oxydés eux-mêmes;
un exemple bien connu étant la réduction de la vitamine
E par la vitamine C ou la co-enzyme Q. Ces mécanismes sont
le départ d'une cascade de recyclage. Cet exemple démontre
que la multitude de presque 5000 flavonoïdes et de tannins
différents sert à combattre l'état d'oxydation
des molécules ex-anti-oxidatifs à la fin de la cascade
de recyclage par son transfert vers une diversité de molécules
nouvelles.
L'état catabolique du métabolisme
induit par le stress dans le SIDA est au centre de sa pathogenèse.
La correction des inflammations générales provoquées
par les radicaux oxygène et l'activation de protéase
est un acte préventif et thérapeutique indispensable
qui réclame l'utilisation urgente des composés polyphénols
phyto-thérapeutiques.
Les possibilités et les limites
du traitement de l'hépatite chez des individus anti-VIH
positifs.
L'absence de symptômes et l'activation
induite par le stress de l'inflammation du foie chez des personnes
saines sont caractéristiques d'une hépatite inoculatoire
transmise de façon parentérale (hépatite
B et C). L'exemple classique de ce cas est l'hépatite post-transfusionelle
provoquée par le sang et des produits sanguins en provenance
de donneurs cliniquement sains. A l'occasion d'une étude,
menée au début des années 50 dans le service
de transfusion sanguine de la Croix Rouge suisse, sur des receveurs
des pools de plasma mélangé et lyophilisé
en provenance de 50 - 70 donneurs sains, il a été
constaté que ce procédé a provoqué
des cas d'hépatite sérieux, et parfois même
mortels, chez des receveurs malades (64-66).
Il faut souligner que dans un organisme
contaminé par des inducteurs d'hépatite transmis
de façon parentérale (appelés aujourd'hui
l'hépatite B et C), le but du traitement doit être
réduit au simple rétablissement d'un état
de santé normale. L'administration de drogues antivirales
et cyto-toxiques ne suffit pas à éliminer ces inducteurs
de l'organisme. Avec cette compréhension comme point de
départ, BRZOSKO et al, qui ont travaillé en Pologne
pendant les vingt dernières années, ont récolté
des données concernant une prescription phyto-thérapeutique
tibétaine, le PADMA 28 (67). Ils ont démontré
que ce composée de plantes, riche en phénol, est
capable non seulement de réduire le niveau sérologique
des antigènes hépatite B chez des malades de l'hépatite
B, mais aussi d'augmenter le niveau sérologique des anticorps
de l'hépatite B. En même temps, une amélioration
a été observée chez ces malades en ce qui
concerne leur condition clinique et les résultats biochimiques
et histologiques de leur hépatite. Se basant sur ces résultats
originaux, chez les patients qui souffrent aujourd'hui d'une hépatite
chroniquement active, une substitution de mélanges phyto-polyphénoliques
doit primer sur d'autres traitements.
Comment le traitement par des nucléosides
analogues des malades du SIDA influence-t-il le cours de leur
maladie ?
Après l'examination de 8 rapports
sur des non-progresseurs VIH-positifs de long terme qui demeurent
cliniquement asymptomatiques depuis plus de dix ans, nous avons
réalisé que, sans exception, aucun n'a été
traité par des analogues nucléosides (68-75). Nous
estimons que cela constitue une confirmation de notre avertissement
concernant l'administration prophylactique et thérapeutique
de ces toxines cellulaires, développées à
l'origine pour le traitement du cancer, dans la progression de
la maladie auto-immune du SIDA.
L'approvisionnement nutritionnel des mélanges
polyphénoliques en tant que traitement de base de personnes
anti-VIH positives et malades du SIDA.
Comme il a été démontré
plus haut, un test anti-VIH positif est une indication de la formation
accrue d'auto-anticorps contre les protéines du cytosquelette,
i.e. l'actin. Cette condition est pathognomonique pour l'hépatite
chroniquement active. Le SIDA, en tant que syndrome d'immuno-déficience
sérieux, est l'expression d'un état hyper-catabolique
persistant du métabolisme, avec une inflammation générale
induite par le stress. Un traitement efficace de ce genre de condition
serait l'approvisionnement nutritionnel d'une quantité
suffisante de mélanges phyto-phénoliques anti-oxidatifs
et anti-protéolytiques, composés de flavonoïdes
et de tannins. Puisque ni le corps animal ni le corps humain ne
sont capable de synthétiser les composées aromatiques,
ils dépendent complètement d'une approvisionnement
suffisant de mélanges phyto-polyphénoliques anaboliquement
effectifs, afin de rajuster les états cataboliques du métabolisme.
Ces mélanges sont présentes dans des drogues composées
à partir de thés et d'épices. Le Padma 28
s'est avéré être le plus efficace. De plus,
il est recommandé pour l'équilibre d'autres états
possibles de déficience des composants nutritifs vitaux
tels les polyanions et les acides gras essentiels.
Pour conclure cette revue, nous nous sommes
aperçu de la publication par PADIAN et al d'un rapport
qui souligne de façon remarquable l'insignifiance des rapports
hétérosexuels dans la transmission du "VIH".
Dans cette étude, prolongée pendant 10 ans, les
auteurs déclarent : "...la transmission mâle-femelle
a été approximativement huit fois plus efficace
que la transmission femelle-male, et l'infectivité par
contact male-femelle est estimé à 0.0009".
De toute évidence, le SIDA n'est
pas une maladie virale et vénérienne, mais un processus
inflammatoire auto-immun (76).
Traduction, Pete Kimberley, Paris 1999.
Vérification et corrections du Dr. Etienne de Harven.
Adresse des auteurs
Prof. A. HÄSSIG
Prof. LIANG Wen-Xi
Dr. K. STAMPFLI
Study Group Nutrition and Immunity
Elisabethenstr. 51
CH-3014 Bern
Switzerland
Dr. H. KREMER
Metzendorfer Weg 36
D-21224 Rosengarten-Tötensen bei Hamburg
Germany
Dr. S. LANKA Im Dreieck 8
D-44143 Dortmund
Germany
Tel/fax +49 (0) 231/531 01 05; mobile +49 (0) 171/328 10 70; email
Lanka@free.de
Références:
1. Barré-Sinoussi F, Chermann
JC, Rey F et al. Isolation of a 1-lymphotropic retrovirus from
a patient at risk for acquired immune deficiency syndrome (SIDA).
Science 1983;220:868-871.
2. Gallo RC, Salahuddin SZ, Popovic
M et al. Frequent detection and Isolation of cytopathic retroviruses
(HTLV-III) from patients with SIDA and at risk for SIDA. Science
1984;224:500-503
3.Papadopulos-Eleopulos E, Turner
V, Papadimitriou JM. IS a positive western blot proof of VIH infection?
Biotechnology NY 1 993;1 1:696-707. 4. Lanka S. Fehldiagnose SIDA.
Wechselwirkung l994;16:48-53.
5. Lanka 5. VIH-Realität
oder Artefakt? Raum und Zeit 1995;77:1 7-27.
6. Lanka 5. VIH - reality or artefact?
Continuum 1995;3/1 :4-9.
8. Gluschankof P, Mondor 1, Gelderblom
HR, Sattentau QJ. Cell membrane vesides are a major contaminant
of gradient-enriched human immunodeficiency virus type-1 preparations.
Virology 1997;230:1 25-1 33.
9. Bess JW, Gorelick RJ, Bosche
Wi, Henderson LE, Arthur LO. Microvesides are a source of contaminating
cellular proteins found in purified VIH-1 preparations. Virology
1997;230:1 34-144.
10. Ott DE, Coren LV, Kane BP
et al. Cytosskeletal proteins inside human immunodeficiency virus
type 1 virions. J Virol 1996;70:7734-7743.
11. Hässig A, Kremer H, Liang
WX, Stampfil K. Offene Fragen zur Spezifität der Anti-VIH-Antik
rper. Schweiz Zschr GanzheitsMed 1 99 6;8(6): 294- 298.
12. Hässig A, Kremer H, Liang
WX, Stampfil K. Parenteral übertragene Hepatitis-Viren und
SIDA. Schweiz Zschr GanzheitsMed 1 996;8(7/8): 325-330.
13. Hässig A, Kremer H, Liang
WX, Stampfli K. Hyperkatabole Krankheiten. Schweiz Zschr Ganzheitsmed
1 997;9(2):79-85.
14. Hässig A, Kremer H, Lanka
St, Liang WX, Stampfli K. SIDA und Autoimmunität. Schweiz
Zschr GanzheitsMed 1997;9(5):21 9-221.
15. George 1, Shoenfeld Y. Actin
auto-anticorps. In: Auto-anticorps (Eds.: JP Peter, Y Shoenfeld).
Amsterdam:Elsevier, 1 996:10-1 2.
16. Johnson GD, Holborow Ei, Glynn
LE. Anticorps to smooth muscle in patients with liver disease.
Lancet 1965;ll:878-879
17. Gabbiani G, Ryan GB, Lamelin
JP et al. Human smooth muscle auto anticorps. Its identification
as antiactin anticorps and a study of itsbinding to nonmuscular
cells. Am i Pathol 1 973;72:473-488.
18. Fagraeus A, Norberg R. Anti-actin
anticorps. Curr bp Microbiot Immunol 1978;82:1-13.
19. Hamlyn AN, Berg PA. Haemagglutinating
anti-actin anticorps in acute and chronic liver disease. Gut 1980;21:31
1-317.
20. Bermas BL, Petri M, Berzofsky
JA, Waisman A, Shearer GM, Mozes E. Binding of glycoprotein 120
and peptides from VIH-1 envelope by auto anticorps in mice with
experimentally induced systemic lupus ery-thematosus and in patients
with the disease. SIDA Res Hum Retroviruses 1994;1O:1071-1077.
21. Weilandt C, Rotily M. European
network on VIH/SIDA prevention in prisons. Final Report. Bonn,
1 997.
22. Störer H, Weilandt C.
Pr valenz viraler infektionskrankheiten und infektionsrelevantem
Risikoverhalten im deutschen Justizvollzug. infektionsepidem Forsch
1997;6(II):22-27.
23. Meyenberg R, Störer H1
Jacob J et al. Infektionsprophylaxe im niedersächsischen
Justizvollzug. Bibliotheks- und Informationssystem der Universität
Oldenburg. Oldenburg, 1 996.
24. Girard D, Senecal JL. Anti-microfilament
lgG anticorps in normal adults and in patients with autoimmune
diseases; Immunofluorescence and immunoblotting analysis of 201
subjects reveals polyreactivity with microfilament-associated
proteins. Clin Immunol Immunopathol 1995;74:193-201.
25. Strohman RC. Ihe coming Kuhnian
revolution in biology. Nat Biotechnol 1997;1 5:194-200.
26. Temin HM, Mizutani 5. RNA-dependent
DNA polymerase in virions of Rous sarcoma virus. Nature 1970;226:1
211-1 21 3.
27. Temin HM, Baltimore D. RNA-directed
DNA synthesis and RNA tumor viruses. Adv Virus Res 1972;1 7:129-186.
28. Temin HM. transcriptase inverse
in the eukaryotic genome: Retroviruses, pararetroviruses, retrotransposons,
and retrotranscripts. Mol Bot Evol 1985;2:455-468.
29. Baltimore D. Retroviruses
and retrotransposons: Ihe role of transcriptase inverse in shaping
the eukaryotic genome. CelI 1985;40:481-482.
30. Greider CW, Blackburn EH.
Telomeres, telomerase and cancer. Sci Am 1996;274(2):80-85.
31. Boeke JD. DNA repair. A Jittle
help for my ends. Nature 1996;383:579, 581.
32. Teng SC, Kirn B, Gasbriel
A. Retrotransposon reverse-transcriptase- mediated repair of chromosomal
breaks. Nature 1996;383:641-644.
33. Teng SC, Gabriel A. DNA repair
by recycling reverse transcripts. Nature 1997;386:31-32.
34. Strahl C, Btackburn EH. Effects
of reverse transcriptase inhibitors on telomere length and telomerase
activity in two immortalized human cell lines. Mol Cell Biol 1996;16:53-65.
35. Yegorov YE, Chernov DN, Akimov
55, Bolsheva NL, Krayevsky AA, Zelenin AV. Reverse transcriptase
inhibitors suppress telomerase function and induce senescence-like
processes in cultured mouse fibroblasts. FEBS fett 1 996;389:1
1 5-11 8.
36. Hässig A, Liang WX, Stampfli
K. Reappraisal of the depletion of circutating CD4-lymphocytes
in HJV-carriers in transition to SIDA. Continuum 1 996;3:1 8-20.
37. Carbonari M, Cibati M, Cherchi
M et al. Detection and characterization of apoptotic peripheral
blood Iymphocytes in human immunodeficiency virus infection and
cancer chemotherapy by a novel flow immunocyto- metric method.
Blood 1 994;83: 1 268-1 277.
38. Finkel TH, Tudor-Williams
G, Banda NK et al. Apoptosis occurs predominantly in bystander
cells and not in productively infected cells of VIH- and SIV-infected
lymph nodes. Nat Med 1995;1:129-134.
39. Fauci AS, Dale DC. The effect
of in vivo hydrocortisone on subpopulations of human lymphocytes.
J Clin Invest 1 974;53:240-246.
40. Fauci AS, Dale DC. Ihe effect
of hydrocortisone on the kinetics of normal human lymphocytes.
Blood 1 975;46:235-243.
41. Fauci AS, Pratt KR. Activation
of human [3 lymphocytes. 1. Direct plaque-forming cell assay tor
the measurement of polydonal activation and antigenic stimulation
of human [3 lymphocytes. J Exp Med 1976;1 44:674-684.
42. Fauci AS, Pratt KR, Whalen
G. Activation of human B lymphocytes. I. Cellular interactions
in the PFC response of human tonsillar and penpheral blood [3
lymphocytes to polydonal activation by pokeweed mitogen. J Immunol
1976;1 17:2100-2104.
43. Haynes BF, Fauci AS. Activation
of human B lymphocytes. III. Concanavalin A-induced generation
of suppressor cells of the plaque-forming cell response of normal
human B lymphocytes. J Immunol 1977; 118:2281-2287.
44. Fauci AS, Pratt KR, Whalen
G. Activation of human B lymphocytes. III Regulatory effects of
corticosteroids on the triggering signal in the plaque-forming
cell response of human peripheral blood B lymphocytes to polydonal
activation. J Immunol 1977;1 19:598-603.
45. Wei X, Ghosh SK, Taylor ME
et al. Viral dynamics in human immunodeficiency virus type 1 infection.
Nature 1 995;373:1 1 7-1 22.
46. Ho DD, Neumann AU, Perelson
AS, Chen W, Leonard iM, Markowitz M. Rapid turnover of plasma
virions and CD4 lymphocytes in VIH-1 infection Nature 1995;373:123-126.
47. Wolthers KC, Wisman GBA, Otto
SA et al. T cell telomere length in VIH-1 infection: No evidence
tor increased CD4~ T cell turnover. Science 1 996;274:1 543-1547.
48. Balter M. How does VIH overcome
the body's T-cell body guards? 11th Colloquium of the Cent-Gardes,
Marnes-la-Coquette, France, 27 to 29 October, 1997. Science 1
997;278:1 399-1400.
49. Caivano SE. Hormonal mediation
of immune dysfunction following thermal and traumatic injury.
In: Advances in host defence mechanisms (Eds: ii Gallin, AS Fauci).
Vol. 6. Nevv York:Raven, 1 986:111 - 142.
50. Wirthmüller U. Die Methode
der PCR im Routinelabor. Haemo (Bern), 1997 (Juni):2-4. Wirthmüller
U. Die Anwendung der quantitativen PCR in der Diagnostik und Behandlung
von virologischen Erkrankungen. Haemo (Bern), 1997 (Dezember)
:2-4.
51 Maniatis T, Fritsch EF7 Sambroo
J. Molecular cloning: A laboratory manual. New York: Cold Spring
Harbor, 1 982.
52. Null G. SIDA - a second opinion.
New York/London, 1997. (Video available at Continuum, 172 Foundling
Court, Brunswick Centre, London WCIN 1 QE, UK.)
53. Hagen-Mann K, Mann W. Quantitative
PCR. In: PCR im medizinischen und biologischen Labor. (Hrsg.:
M. Wink, H. Werle.) Darmstadt:GIT 1 994: 84-96.
54. Schwartz DH, Laeyendecker
OB, Arango-Jaramijjo 5, Castillo RC, Reynolds MJ. Extensive evaluation
ot a seronegative participant in an VIH-1 vaccine trial as a result
of false-positive PCR. Lancet 1 997; 350:256-259.
55. Weber J. Distinguishing between
response to VIH vaccine and response to VIH. Lancet 1997;350:230-231.
56. Dalakas MC, lila 1, Pezeshkpour
GH, Laukaitis Mitochondrial myopathy caused by long-term N Engl
J Med 1990;322:1098-1 105. J.P Cohen B, Griffin JL. zidovudine
therapy.
57. Hayakawa M, Ogawa 1, Sugiyama
S, Tanaka M, Ozawa T. Massive conversion of guanosine to 8-hydroxy-guanosine
in mouse liver mitochondrial DNA by administration of azidothymidine.
Biochem Biophys Res Commun 1991;176:87-93
58. Chariot P, Gherardi R. Partial
cytochrome c oxidase deficiency and cytoplasmic bodies in patients
with zidovudine myopathy. Neuromuscul Disorders 1991;1:357-363.
59. Lewis W, Dalakas MC. Mitochondrial
toxicity of antiviral drugs. Nat Med 1995;1:417-422.
60. Benbrik E, Chariot P, Bonavaud
5 et al. Cellular and mitochondrial toxicity of zidovudine (AZI),
didanosine (ddl) and zalcitabine (ddC) on cultured human muscle
cells. J Neurol Sci 1997;149:19-25.
61. Habich D. VIH-Infektion und
SIDA. Biologische Grundlagen und chemotherapeutische Ansätze.
Chemie in unserer Zeit 1991 ;25:295-307.
62. Crixivan, Indinavir, MSD.
Positiv l nger leben. (Anzeige) Deutsche Aerztezeitung vom 21.11.97,
5.1 2.
63. Hässig A, Liang WX, Schwabl
H, Stampfli K. Flavonoide und Tannine: Pflanzliche Antioxidanzien
mit Vitamincharakter. Ueber die Bedeutung der nutritiven Zufuhr
eines natürlichen Gemisches von Flavonoiden und Tanninen.
Schweiz Zschr GesamtheitsMed 1997;9(4):1 71-1 75.
64. Hässig A, Rütte
B von, Vettiger K. Zur Frage der Hepatitisübertragung durch
Blut- und Plasmatranstusionen. Schweiz Med Wschr 1953;83: 487-492.
65. Dubs P, Fellmann H, Hässig
A, Heim U, Portmann U, Schreiner W Zumstein P. Zur Frage der Hepatitisübertragung
durch unltraviolett bestrahltes lyophilisiertes Mischplasma. Schweiz
Wschr 1954;84: Med 1187-1192.
66. Hässig A, Heiz R, Stampfli
K. Zur Prophylaxe von Hepatitisübertragungen bei Plasmatransfusionen.
Schweiz Med Wschr 1955;85:614-61 5.
67. Brzosko WJ, iankowski A. PADMA
28 bei chronischer Hepatitis B; Klinische und immunologische Wirkungen.
Schweiz Zschr GanzheitsMed 1992;4(Suppl.1 ):13-14.
68. Buchbinder SP, Katz MH, Hessol
NA, O'Malley PM, Holmberg SD. Long- term VIH-1 infection without
immunologic progression. SIDA 1994;8: 1123-1128.
69. Hoover DR, Rinaldo Ch, He
Y, Phair J, Fahey J, Graham NMH. Long-term survival without c!inical
SIDA after CD4- cell counts fall below 200 x 10 <SUP>6</SUP>/l.
SIDA 1995;9:145-152.
70. Hogervorst E, Jurnaans S,
Wolf F de et al. Predictors for non- and stow progression in human
immunodeficiency virus (VIH) type 1 infection: Low viral RNA copy
numbers in serum and maintenance of high VIH-1 p24-specific but
not V3-specific anticorps leveis. J lnfect Dis 1995; 171:811-821.
71. Cao Y, Quin L, Zhang L, Safrit
J, Ho DD. Virologic and immunologic characterization of long-term
survivors of human immunodeficiency virus type 1 infection. N
Engl J Med 1995;332:201-208.
72. Pantaleo G, Menzo S, Vaccarezza
M et al. Studies in subjects with long-term nonprogressive human
VIH type 1 infection.
73. Harrer T, Harrer E, Kalams
SA et al. Strong cytotoxic T cell and weak neutralizing anticorps
responses in a subset of persons with stable nonprogressing VIH
type 1 infection. SIDA Res Hum Retroviruses 1996;1 2:585-592.
74. Montefion DC, Pantaleo G,
Fink LM et al. Neutralizing and infection-enhancing anticorps
responses to human immunodeficiency virus type 1 in tong-term
nonprogressors. J lnfect Dis 1 996;1 73:60-67.
75. Garbuglia AR, Salvi R, Di
Caro A et al. In vitro activation of VIH RNA expression in peripheral
blood Iymphocytes as a marker to predict the stability of non-progressive
status in long-term survivors. SIDA 1996; 10:17-21.
76. Padian NS, Shiboski SC, Glass
SO, Vittinghoff E. Heterosexual transmission of human immunodeficiency
virus (VIH) in Northern California: Results from a ten-year study.
Am J Epidemiol 1997;1 46:350-357.
|