LES PHOTOS DU VIH
Ce qu'elles montrent en réalité.
Par Stefan Lanka (virologue, Dortmund)
Traduction Dr Marc Deru
Il est connu depuis longtemps que ce que les chercheurs "SIDA" ont présenté comme étant des photos du VIH représente en fait des particules cellulaires normales chargées des transferts métaboliques ou d'autres fonctions. Comme ces particules ont, contrairement aux virus, des fonctions uniquement intracellulaires, elles sont très instables une fois extraites de leur milieu cellulaire, et elles ne peuvent être isolées ni photographiées à l'état isolé.
Les véritables virus sont tellement stables qu'il est facile, pour prouver qu'on les a isolés, de les photographier directement, en 3 dimensions, au microscope électronique (ME) sans devoir recourir à une fixation chimique préalable.
Par contre, les particules chargées des transferts métaboliques et les autres particules cellulaires sont tellement instables qu'elles ne peuvent être photographiées qu'après fixation chimique, dans des cellules, des tissus ou des milieux de cultures spéciaux. (Font exception à cette règle les mitochondries, organites cellulaires producteurs d'énergie, qui peuvent êtres isolés sous une forme stable). Ces particules ne peuvent donc pas être isolées, elles sont accompagnées d'autres éléments de cellules, tissus ou liquides chimiquement fixés et enchâssés dans la résine (resin-embedded) ; pour visualiser quelque chose au ME il faut alors faire des coupes ultrafines dans ce matériau mixte, car au ME on ne peut rien voir si les coupes sont plus épaisses.
Bien sûr des virus existants peuvent aussi être photographiés en coupes ultrafines mais, c'est là le point important - à l'état isolé.
Tout ce qui nous a été présenté comme étant du VIH ce sont des coupes ultrafines de particules cellulaires. (1, 2)
Fig 1
Photo au ME, en coupe ultrafine, de particules très petites. Ces particules sont prétendues être du VIH, mais en réalité elles sont des particules cellulaires et non virales (ce qu'on appelle habituellement "particules virus-like", "microvésicules", "microsomes"). Les débris qui figurent en bas de la photo montrent que les particules ne sont pas purifiées ni isolées. Ces photos sont toujours publiées sans aucune preuve que les particules sont d'origine virale.
Fig 2.
Photo au ME, mise en valeur par ordinateur, d'une cellule entourée de petites particules. Les particules colorées en bleu/gris qu'on prétend être des particules VIH attaquant ou quittant (cela dépend des publications) un globule blanc sont en fait des artefacts dus au procédé de coloration et/ou de fixation ; au mieux ce peuvent être des particules cellulaires pénétrant ou quittant la cellule (phénomène bien connu sous le nom d'endo ou exocytose). De belles photos de ce genre (faits par Lennart Nilsson) ont été publiées sans aucune preuve que les particules sont d'origine virale.
Fig 3
Les chercheurs VIH croient que le virus "du SIDA" ressemble à ce dessin : une bombe ou une mine sous-marine dans le sang. Ce modèle se base sur la détection de particules cellulaires dans des lignes cellulaires cultivées dans des conditions très spéciales. De telles particules n'ont jamais été isolées, et leur existence en tant que virus ou particule d'origine virale, n'a jamais en aucune façon été démontrée.
Ce n'est qu'un modèle basé sur un ensemble de protéines de diverses tailles (aucune autre caractéristique !) qui sont, par les tests aux anti-corps (connus sous le nom de tests VIH ou tests SIDA), censées représenter des parties du VIH. Ce modèle s'est construit sur une conception erronée de ce qu'est un rétrovirus et de ce à quoi il doit ressembler.
Références :
1. Stefan Lanka : Fehldiagnose AIDS ? Bisher konnte das AlDS-Virus nicht isoliert werden. Wechselwirkung, 48-53, Dezember 1994. Stefan Lanka : HIV - reality or artefact ? Continuum Vol 3, No 1, 4-9, April/May 1995. Stefan Lanka : HIV debate. Continuum Vol 3, No 2, 4-7 + 27-30, June/July 1995
2. Eleni Papadopulos-Eleopulos, Valendar F. Turner, John M. Papadimitriou, David Causer : The isolation of HIV : Has it really been achieved ? The case against. Continuum Vol 4, No 3, Supplement 1-24, September/October 1996
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