LE SIDA EST LE RESULTAT D’UN MODE DE VIE DANS LEQUEL DE NOMBREUX FACTEURS SONT NUISIBLES POUR LA SANTE


W. HOLUB, docteur en biochimie clinique, et sa femme se sont penchés sur la littérature médicale des sept dernières années concernant le sida. Dans un article extrêmement détaillé d'une vingtaine de pages, assorti de 310 références scientifiques, ils font part de leurs conclusions.

Leur vision de la maladie et des facteurs ayant contribué à son apparition rejoint la conception holistique:

Le sida est simplement le résultat d'un mode de vie dans lequel de nombreux facteurs sont nuisibles pour la santé, auxquels s'ajoutent des techniques médicales agressives pour le système immunitaire. On ne trouvera pas la solution au problème du sida en recherchant un nouveau médicament chimique ou un vaccin, mais en réévaluant d'une façon scientifique et culturelle les systèmes de pensée actuellement en vigueur.

Il existe de nombreuses théories à propos du sida, mais il est frappant de constater que la plupart ne s'appuient pas sur des preuves scientifiques valables ou une évaluation détaillée des renseignements existants. La façon dont une grande partie du corps médical et des médias parlent du sida ne représente qu'une hystérie collective, dirigée initialement contre la culture homosexuelle, puis réorientée différemment.

L'histoire de la médecine est pleine d'erreurs et de fausses évaluations. L'étude des premiers cent cas de sida décrits montre que les personnes atteintes consommaient une grande quantité de drogues, souffraient d'une mauvaise nutrition, d'infections chroniques, ou avaient une longue histoire de faiblesse immunitaire ou de médications agressives (antibiotiques, cortisone, chimiothérapie, traitements entraînant une immunodéficience). Dans tous les cas, c'était le mode de vie général qui était en cause beaucoup plus que l'homosexualité elle-même.

Malheureusement, les journaux médicaux et la grande presse annoncèrent qu'il s'agissait d'une maladie mortelle frappant les homosexuels. On commença à présenter cette affection comme une nouvelle maladie, alors que c'était simplement un nouveau nom pour d'anciennes maladies. A partir de ce moment-là, tous les médecins commencèrent à rechercher cette affection chez les homosexuels. En fait, depuis bien plus d'un demi-siècle, des maladies chroniques et des infections multiples ont toujours été associées à un mode de vie destructeur et une médicalisation abusive.

Dans l'histoire de la médecine, les critères de diagnostic d'une maladie changent souvent, faisant passer une maladie ancienne pour une nouvelle. Toute une série de maladies ont été ainsi regroupées sous le "parapluie" du sida, dont les critères de diagnostic ont d'ailleurs changé d'une façon impressionnante au fil des années. Au départ, ces critères étaient les suivants: homme jeune de moins de 40 ans, sarcome de Kaposi ou pneumonie à pneumosmocystis carinii, état d'immunodépression sans raison apparente.

En 1983, le diagnostic du sida fut élargi pour y inclure toutes les affections opportunistes, chez des sujets de n'importe quel âge et n'importe quel sexe. En juin 1985, on pouvait parler du sida pour toute infection, toute pneumonie, tout gonflement des ganglions lymphatiques, tout test positif pour le sida, et on inventa le terme d'"infection pré-sida" ou "syndrome apparenté au sida" (ARC). En septembre 1987, la nouvelle définition du sida incluait tous les éléments mentionnés ci-dessus, plus une trentaine d'autres infections chroniques et une dizaine de lymphomes. Avec une telle définition, l'impression d'avoir affaire à une épidémie est inévitable.

Les médecins essaient de mettre en rapport les différentes infections dont souffrent les individus atteints d'immunodépression avec un test positif pour le virus du sida. Mais cette corrélation ne peut pas toujours être faite. Dans des villes comme San Francisco ou New York où la parano•a du sida a fait des ravages, toute une série de maladies ont été étiquetées "sida". Des études basées sur les résultats d'autopsie ont montré que 40 à 60 % des diagnostics étaient faux. En examinant la littérature, l'on s'aperçoit qu'au fur et à mesure que le nombre de cas de sida augmente, le nombre de maladies courantes diminue, en particulier les amibiases, méningites, bronchites, gonorrhées, hépatites non spécifiques, pneumonies, encéphalites, tuberculoses et syphilis. Ces affections sont maintenant de plus en plus souvent classées sous l'appellation de sida.

Il est intéressant de savoir qu'un bon statisticien peut arranger et manipuler des informations de façon à faire dire aux chiffres à peu près tout ce qu'il veut. Contrairement à la croyance populaire selon laquelle il existe des "faits scientifiques", la plupart des études statistiques sont influencées d'une manière ou d'une autre par ceux qui les élaborent. Les gens ne se rendent pas compte que les pressions économiques, sociales et personnelles sont très importantes dans la communauté scientifique. Le credo du monde académique est "publier ou périr", et il existe des pressions non seulement pour pousser les scientifiques à publier, mais également pour que leurs résultats soient utiles à l'industrie pharmaceutique. Par exemple, en 1986, des chercheurs de l'Université de Harvard ont publié un article disant qu'une nouvelle substance immunostimulante pouvait être utilisée dans le traitement du sida. Le chercheur qui était à la tête de ce travail quitta ensuite le pays et admit que son rapport était monté de toutes pièces.

Au début de l'épidémie de sida, les statistiques montraient que 97% des malades étaient des consommateurs de drogues, mais elles furent vite mises de côté parce qu'elles ne correspondaient pas à la théorie du virus attaquant les homosexuels, qui avait cours à l'époque. Par la suite les scientifiques affirmèrent qu'il y aurait 40 000 nouveaux cas en 1986, et cela s'avéra totalement faux.

Certains facteurs jouent un rôle plus important que ce que l'on pourrait penser: les facteurs économiques.

D'énormes masses d'argent ont changé de mains grâce au sida. En général, les prédictions catastrophiques des scientifiques s'accompagnent d'une demande de crédit. Le Congrès des USA leur a attribué 14,5 millions de dollars de 1980 à 1982, puis 27 millions de dollars en 1983, pour trouver la cause du sida. 85% de ces sommes vont directement aux institutions de recherche. En 1984, le virus HPIV fut présenté par les scientifiques comme étant la cause du sida, bien qu'il n'y en ait encore aucune preuve à ce moment-là. Le Congrès a donné 950 millions de dollars pour 1988. Comment cet argent sera-t-il utilisé?

Par ailleurs, le traitement des malades atteints du sida est un secteur très lucratif, bien que la communauté médicale ne cesse de répéter qu'il n'existe pas de traitement pour cette maladie. Néanmoins, en 1985, deux compagnies ont vendu pour plus de 100 millions de dollars d'Interleukine 2 et d'Interféron gamma, substances synthétiques n'ayant jamais fait la preuve de leur efficacité dans le sida. Ce qui ne les empêche pas d'être utilisées, de même que l'Azt.

Holub met en doute la validité du test ELISA destiné à reconnaître le virus HIV:

En ce qui concerne les tests développés pour diagnostiquer le sida, l'on s'aperçoit que de nombreuses études ont été faites sans groupe de contrôle, ce qui est scientifiquement inadmissible. Un test comme le test ELISA présente de très nombreux faux positifs. Une étude récente (1987) montre qu'il donne un pourcentage de 97 à 99% de faux positifs dans des groupes qui ne sont pas des groupes à risque. En fait, il n'est rien d'autre qu'un test détectant des maladies chroniques; il peut en effet être positif dans toute une série d'affections comme la leucémie, l'hypogammaglobulinémie, le lupus erythémateux, la myasthénie, la sclérose en plaques, certaines tumeurs, les pathologies neurologiques liées à des troubles nutritionnels, la tuberculose, le paludisme et 35 autres infections communes sans compter la plupart des maladies auto-immunes. Le test montre des faux positifs si l'échantillon de sang a été chauffé, gelé ou stocké pendant une longue durée. Dans l'une des études, 95% des positifs ne contenaient aucun virus. Le Western Blot donne également un très grand nombre de faux positifs. Malgré ces faits, la plupart des gens font confiance à ces tests sans se rendre compte qu'ils sont loin d'être fiables.

Pour Holub la conclusion est simple: les tests de diagnostic du sida ne sont pas valables.

Parlons des traitements et en particulier de l'Azt. En étudiant les cas de sida cités dans la littérature scientifique, Holub a dénombré au moins 62 substances utilisées, allant des antibiotiques aux anti-inflammatoires et à la chimiothérapie. Surprenant pour une maladie pour laquelle on n'aurait soi-disant pas de traitement!

La liste des effets secondaires des médicaments utilisés pour traiter les patients du sida montre que toutes ces substances sont toxiques et entraînent des effets secondaires graves. L'Azt par exemple est nettement immunodépresseur et neurotoxique. Dans les essais qui ont été effectués, si l'on regarde les choses de près, l'on s'aperçoit que le groupe traité par Azt a reçu d'autres médicaments et de fréquentes transfusions sanguines. Il est possible que ce groupe ait survécu un peu plus longtemps grâce aux transfusions et non grâce à un effet anti-sida de l'Azt, car des études avaient montré auparavant que de fréquentes transfusions pouvaient rallonger la vie de ces patients. Certains chercheurs ont même écrit: "l'Azt est tellement toxique que le traitement doit être rapidement arrêté chez la majorité des patients". Aucune étude n'a été faite pour montrer la mortalité iatrogénique due à cette substance. En fait, la plupart des médications comme l'Azt entraînent, par leur effet immunodépresseur, une augmentation de la morbidité. D'autres études ont montré que des hommes atteints de sarcome de Kaposi et qui refusèrent le traitement survécurent beaucoup plus longtemps que ceux qui recevaient des médicaments, quels qu'ils soient. Une étude effectuée à Miami montre que des patients traités par Azt et qui semblaient stabilisés, se mettaient soudain, après plus de 18 mois, à reperdre du poids et à développer de nouvelles infections. Signe peut-être que le virus s'adapte au médicament...

Voyons maintenant ce qu'en pense HOLUB:

Lorsque l'immunité est affaiblie, toutes sortes de virus et de bactéries peuvent croître sans être éliminés. Ils ne sont pas la cause de la dépression immunitaire mais plutôt sa conséquence. Nous pensons donc que toutes les affections bactériennes et virales qui surviennent chez les malades du sida sont des infections associées.

A l'heure actuelle, il n'y a aucune preuve formelle montrant que le virus HIV soit la cause du sida. En fait, la famille des rétrovirus, dont le HIV fait partie, a été l'objet de nombreuses recherches depuis le début des années 1980. Toutes les études ont montré que ces rétrovirus n'étaient pas la cause des maladies, mais qu'ils apparaissaient chez des personnes déjà malades, en association avec toute une série d'infections. On a pu trouver le HIV dans tous les endroits du monde, même chez des Indiens aborigènes du Vénézuela qui n'avaient absolument aucun contact avec la civilisation. D'autres études scientifiques montrent qu'il est probablement présent depuis des centaines et même des milliers d'années dans l'humanité. Le fait qu'on le trouve chez des malades ne veut pas dire qu'il soit la cause de leur maladie. En parcourant la littérature scientifique, on voit que d'autres facteurs jouent un rôle dans le sida; mais ces évidences semblent être ignorées et la technologie médicale préfère tester le virus, essayer de le tuer par des médicaments ou le supprimer par des vaccins, bien que scientifiquement il ne soit pas prouvé que ces directions de recherche aient un sens.

En fait, de nombreuses études tendent à prouver que ce virus a toujours été avec nous et qu'il ne prolifère chez une personne que lorsqu'elle est affaiblie. Le virus est certainement déjà présent dans nos cellules depuis très longtemps. Les virus et les bactéries ne sont pas transmis, ils sont toujours là et attendent simplement une situation dans laquelle ils puissent se développer.

Revenons maintenant à HOLUB, qui était notre fil conducteur au milieu de ces "sables mouvants", et voyons quelle est sa conclusion:

La seule vraie crise qui existe est l'ignorance et l'attitude de rejet d'une grande partie du corps médical à l'égard de tous les travaux qui offrent une autre vision du sida que les dogmes officiels. Nous n'avons pas affaire à une nouvelle épidémie mortelle, mais à des problèmes anciens liés à un mode de vie déséquilibré, à des thérapeutiques excessives, une mauvaise nutrition de la population, à l'exploitation du stress par les médias, et à l'influence de chercheurs fortement manipulés par les pressions économiques.

Extrait de Sida Espoir des Editions Vivez Soleil © 1989.


RETOUR Á SCIENCE RETOUR Á L'INDEX CONTACTS NOS PUBLICATIONS COMMANDES et DONATIONS