Colloque à Namur (Belgique)

Le 12 octobre 2002

Exposés d'introduction et de conclusion par Dr Marc Deru

 

Introduction

Au cours de cette journée vous verrez que l'analyse du "phénomène SIDA" est un exercice sans doute un peu ardu mais extrêmement profitable. Vous verrez que c'est l'occasion d'exercer la liberté et la souplesse de sa pensée : la liberté de mettre en question des idées reçues et la souplesse pour s'ouvrir à des idées nouvelles. C'est aussi l'occasion de réveiller son bon sens et d'exercer ses facultés de jugement et de discernement.

Nous ne voulons pas aujourd'hui engager une polémique. Nous voulons simplement informer, vous donner une information différente de celle qui se répand dans tous les médias depuis bientôt 20 ans. Cette information est peu accessible et peu connue car, en dehors d'Internet et de revues alternatives, elle ne parvient en général pas à se faire publier et à atteindre le public et les médecins. En effet, la recherche officielle sur le SIDA, fermée à tout débat scientifique et à toute contestation, a réussi à imposer au monde entier l'idée que le SIDA était une maladie virale mortelle sexuellement transmissible et à censurer toute opinion différente.

Nous ne prendrions pas la peine d'affronter cette croyance collective si profondément enracinée, et nous n'aurions pas organisé ce colloque, si cette question était une simple question académique, une question purement scientifique qui ne concerne que les spécialistes.

C'est loin d'être le cas.

Que le SIDA soit causé par un virus ou qu'il le soit par de multiples facteurs immunosuppresseurs liés au mode et aux conditions de vie n'est pas une question abstraite et théorique. La réponse à cette question est cruciale et vitale pour des millions d'êtres humains. Prenons l'exemple de l'Afrique : si la déficience immunitaire est due à un virus sexuellement transmissible, la stratégie de l'OMS et d'ONUSIDA basée sur les antirétroviraux et la promotion du préservatif est tout à fait logique, et la grande toxicité des médicaments n'est qu'un effet secondaire à accepter comme inévitable. Mais si la déficience immunitaire est due aux désastreuses conditions alimentaires et sanitaires qui règnent dans ces pays, alors cette même stratégie devient indéfendable et carrément nuisible. Et ce, pour au moins 2 raisons : primo on intoxique sans raison avec des médicaments dangereux des femmes, des enfants, et des gens particulièrement vulnérables du fait de leur malnutrition, et secundo on néglige les causes réelles du mal car les fonds et les efforts sont accaparés par la lutte antivirale au détriment de l'aide sanitaire et nutritionnelle.

Donc, s'interroger sur la ou les causes de ce qu'on appelle le SIDA est tout à fait capital.

Avant de vous présenter les différents orateurs j'attire votre attention sur un point très important.

Pour que nous nous comprenions bien il est nécessaire de nous mettre d'accord sur le sens de certains mots. "SIDA", "séropositivité", "VIH", sont 3 mots qu'il ne faut surtout pas utiliser l'un pour l'autre. Remarquons bien que l'amalgame est systématiquement fait entre ces 3 termes et apparaît dans le langage courant et médical : "VIH / SIDA", "transmission du SIDA"," SIDA, infection mortelle", "je suis séropositif, j'ai le SIDA, je suis contaminé par le VIH, je suis porteur de virus", etc... Cet amalgame SIDA=VIH=séropositivité, tout à fait injustifiable comme nous allons le voir, est une cause majeure de confusion et d'incompréhension. On voudrait empêcher les gens (et les médecins) d'avoir des idées claires sur la question qu'on ne s'y prendrait pas autrement.

Donc nous parlerons de "SIDA", de "séropositifs et séropositivité", de "VIH", mais nous n'emploierons jamais un terme pour l'autre. Soyez donc attentifs à bien séparer, vous aussi, ces 3 concepts.

Présentation des orateurs :

Conclusion du colloque

Je crois qu'en cette fin de journée il est devenu assez clair que, le "VIH" n'ayant jamais pu être isolé, il est scientifiquement indéfendable, premièrement d'affirmer qu'il existe, et à fortiori qu'il est la cause du SIDA et l'origine d'une nouvelle et terrible pandémie, et deuxièmement de prétendu que le TEST dit "VIH" ou "du SIDA", fabriqué à partir de ce virus fantôme, ait une quelconque valeur. Ce test n'a pas de valeur diagnostique, mais il n'est pas neutre pour autant. Il a au contraire un impact toujours fortement négatif :

Dans les 2 cas, le test positif est la porte qui ouvre sur un abîme, où la hantise quotidienne est de survivre, où on est stigmatisé socialement, où la maladie la plus bénigne (un simple rhume !) ou bien la plus petite variation négative d'un examen de labo est source d'angoisse, car on se dit : " Voilà mon système immunitaire qui flanche"...

Ceux qui échappent à ce cercle infernal sont une minorité car pour cela il faut être particulièrement fort et sûr de soi, et il est très difficile de se libérer de cette croyance obsessionnelle qu'on est infecté, contaminé par un virus sexuellement transmissible.

Se faire tester constitue donc un risque certain et grave.

Ce qui, j'espère, est devenu clair aussi, c'est que les véritables CAUSES du SIDA (que ce soit en Occident ou en Afrique) sont évidentes et perceptibles au bon sens élémentaire : quand le mode ou les conditions de vie ont accumulé des facteurs qui détruisent la vitalité et donc l'immunité, il ne faut pas s'étonner que le résultat soit une immunodéficience, plus ou moins grave selon les cas, pouvant aller jusqu'au stade du SIDA.

C'est ici que la science fondamentale rejoint le bon sens.

Il y a en ces 20 dernières années une cascade de découvertes importantes dans le domaine de la biologie cellulaire. Et je vais vous énumérer, sans entrer dans le détail, les grandes orientations de ces découvertes qui donnent une explication scientifique des MECANISMES physiopathologiques qui sont en jeu dans le développement du SIDA.

On a mieux compris la relation symbiotique complexe et délicate qui existe entre la cellule et ses mitochondries. Cette relation est capitale pour le bon fonctionnement cellulaire car les mitochondries sont les centrales énergétiques de la cellule.

Ce sont elles qui produisent les énormes quantités d'ATP (cette molécule énergétique qui fournit à chaque cellule, à chaque tissu, à chaque organe l'énergie nécessaire pour fonctionner correctement). Si la production aérobie d'ATP par les mitochondries se bloque, la cellule doit se rabattre sur un mécanisme producteur d'ATP beaucoup moins performant et qui se fait dans le cytosol : la glycolyse anaérobie. C'est le début de grosses difficultés de fonctionnement, et même de survie, pour les cellules, pour toutes les cellules, et entre autres les cellules responsables de l'immunité.

On a aussi compris que cette symbiose entre la cellule et ses mitochondries était très sensible au stress oxydatif (aux variations du potentiel d'oxydo-réduction) et donc très dépendante de la présence en quantité suffisante de molécules antioxydants.

On a découvert aussi qu'une molécule très simple, le monoxyde d'azote (NO) jouait un rôle régulateur très important dans le maintien d'une symbiose harmonieuse, et jouait aussi un rôle clé dans l'immunité : c'est en effet le facteur cytotoxique responsable de l'immunité cellulaire (cette immunité qui justement est effondrée en cas de SIDA avec maladies opportunistes).

Et enfin on a mis en évidence qu'il existait un équilibre compensatoire entre les deux piliers du système immunitaire, entre l'immunité cellulaire et l'immunité humorale par anticorps. Par exemple, en cas de chute de l'immunité cellulaire, l'organisme, pour tenter de compenser la déficience immunitaire de première ligne, va orienter sa défense immunitaire vers une deuxième ligne, la production accrue d'anticorps.

Bref, je voudrais simplement faire ressortir que, grâce à ces découvertes, on peut comprendre comment agissent les divers facteurs immunosuppresseurs (qu'ils soient toxiques, médicamenteux, nutritionnels etc...) : par surmenage de la défense anti toxique ou anti infectieuse, par stress oxydatif, par atteinte grave des mitochondries, par carences en substances protectrices et réparatrices ou pour d'autres raisons encore, les mécanismes immunitaires se déséquilibrent au détriment de l'immunité cellulaire qui s'affaiblit (ce qui ouvre la porte aux maladies opportunistes) et au profit de l'immunité humorale par anticorps (une telle accumulation d'anticorps peut être à l'origine d'une séropositivité).

L'évolution des malades du SIDA vers l'épuisement physique et nerveux, vers l'amaigrissement et la cachexie (slim disease), vers la décompensation organique du foie, des reins, du cœur, des muscles etc..., ou encore vers l'apparition de cancers, etc... trouve une explication dans le dysfonctionnement et la paralysie des centrales énergétiques que sont les mitochondries.

Voilà, je ne veux pas en dire plus. C'est un sujet passionnant mais complexe qui exigerait sûrement toute une journée d'explications, et cela n'intéresserait, je crois, que des médecins ou chercheurs scientifiques.

Le Dr Heinrich Kremer (renvoi à ce nom sur le site), un médecin allemand spécialisé dans la toxicomanie et le SIDA, a publié tout récemment un livre (malheureusement pas encore traduit) où il fait une analyse très fouillée et une remarquable synthèse de ces travaux scientifiques récents et de leurs retombées dans la compréhension du cancer et du SIDA.

 

Pour terminer, comment pouvons-nous maintenant résumer les orientations thérapeutiques et préventives de l'immunodéficience grave ?

Une fois qu'on a compris le pourquoi et le comment du syndrome d'immunodéficience, le TRAITEMENT s'impose de lui-même : il faut impérativement faire disparaître les facteurs responsables de l'immunodéficience.

Il faut donc supprimer toute consommation de produits toxiques, rectifier l'hygiène de vie, équilibrer la nutrition, combler les carences en protéines, vitamines, oligo-éléments, facteurs antioxydants, surmonter la peur et l'obsession du virus, etc...

Une fois disparues les causes premières de la maladie, la Vie et son extraordinaire pouvoir de guérison vont orienter naturellement l'organisme vers la santé, pour autant toutefois que la maladie n'ait pas atteint un stade irréversible. Mais, outre ces mesures de base essentielles, il faut bien sûr aussi prendre des mesures efficaces contre les maladies opportunistes et s'employer à réparer les dégâts organiques, dans la mesure où ils sont réparables. Cela ne s'improvise pas et relève évidemment du médecin et d'un traitement adapté à chaque cas.

Quant à la PREVENTION, je pense qu'on peut la résumer simplement en deux points : avoir un mode de vie sain et des conditions d'existence correctes (voilà évidemment un très vaste sujet qui nécessiterait un colloque à lui tout seul!)  et ne pas se faire tester.

Je voudrais conclure sur ce dernier point.

Pour moi, le vrai virus du SIDA (c'est le moment d'employer le mot virus dans son sens étymologique : "virus" veut dire "poison"), c'est le poison de la peur, de l'angoisse, du stress quotidien inoculé par le résultat d'un test positif.

Ce poison-là fait un tort immense, et peut être réellement mortel. Il est très difficile à combattre, à anti-doter, une fois qu'il est inoculé. C'est, à côté des médicaments immunosuppresseurs, des drogues et de la malnutrition, un facteur majeur d'immunodéficience.

En plus d’une hygiène de vie correcte, une règle essentielle de prévention est donc de s'abstenir de faire des tests.

Tant qu'on fera des tests, on nourrira la machine à faire des séropositifs et à répandre la peur, la machine à faire des statistiques et des prévisions alarmistes imaginaires pour l'Afrique et les autres pays en développement et à y médicaliser la misère (Voir l'article du Dr Jens Jerndal : "Mensonges statistiques").

Refuser les tests, par contre, c'est refuser d'alimenter cette machine qui inocule un poison, c'est empêcher qui se répande davantage le dangereux virus de la peur.

Je vous remercie de votre attention.


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