Gian LaurensAuteur de “ LE SIDA ET SES OPPORTUNITES ”.
Le rapport sur «LE SIDA ET SES OPPORTUNITES» a été édité pour la première fois en mars 1987. Une seconde édition, sous les auspices de la revue MEDECINES NOUVELLES, a suivi en janvier 1988. Il constitue une trace historique. Ce texte quasiment confidentiel, car interdit de large diffusion, présentait pour la première fois en France une alternative radicale à la théorie officielle du sida. Comme toute entreprise novatrice, sacrilège pour les puissances du jour (en particulier pharmaceutiques et médiatiques), elle fut rejetée malgré sa solide argumentation scientifique, et ses observations de bon sens à la portée de tous. Ce n'est qu'ultérieurement, au plus tôt en 1989, que furent connus les travaux iconoclates de DUESBERG et d'autres, qui concluaient : 'le virus HIV n'est pas la cause, mais la conséquence du sida'. Pour ceux qui oeuvrent avec une grande exigence intellectuelle d'esprit libre et critique, sans contrainte financière ou idéologique, le constat est aujourd'hui clair : * le sida et la séropositivité sont parmi d'autres des affections dégénératives produites d'abord par des modes de vie biologiquement absurdes et mortifères * le virus VIH n'est (presque) rien en
soi, le terrain (biologique) est tout. Claude BERNARD avait constaté
voilà plus d'un siècle qu'un agent infectieux quelconque n'occasionnera
une maladie que si l'organisme qui le reçoit est affaibli, sans défenses
(immunitaires en particulier) ; PASTEUR s'était rangé au terme
de sa vie à cette évidence, et MONTAGNIER l'inventeur du VIH
a récemment admis qu'il ne pouvait y avoir maladie sans cofacteurs,
terme à la mode pour parler de conditions dégénératives
* le sida - ou plutôt les traitements barbares qu'on applique aux sidéens suicidaires - fait 2 à 3 morts par jour, en France ; pendant ce même laps de temps, les accidents de la route font 30 morts et 3 à 4 fois plus de blessés atrocement handicapés, le tabac et l'alcool 5 fois plus de victimes : les médias n'en parlent pratiquement pas, tellement cette horreur quotidienne est anormalement normale * le discours prophylactique du préservatif a parfois ses bons côtés, mais il est systématiquement associé à l'équation faire l'amour = sida mortel. Il opère une redoutable mutation dans les consciences, et surtout celles des adolescents : comment peut-on en effet aimer quelqu'un si l'on s'en méfie secrètement et confusément comme d'un assassin ? LE SIDA ET SES OPPORTUNITES envisageait voilà 8 ans ces considérations avec une remarquable capacité d'anticipation, et avancait des hypothèses quant au sens fondamental de l'idéologie du sida. Il y était dit que le premier ennemi est la peur, capable de rendre imbécile et crédule le plus intelligent comme le plus hédoniste. Que les moyens de lutter contre cette peur existent, avec à terme la possibilité de se forger une opinion plus saine, car plus sereine, sans confiance aveugle ni déni de la cruelle réalité. A terme, ce travail - que chaque personne exigeante de lucidité, et qui refuse la résignation morbide des temps modernes - débouche sur un optimisme raisonné qui ravale la condamnation à mort inéluctable des séropositifs au rang d'une superstition moyenâgeuse. L'atrocité des temps modernes (sick !) impose une alternative radicale : se résigner à sa propre euthanasie, ou agir en sortant du logos stérile. A l'éternelle question : 'que faire ?' il est aujourd'hui répondu : chacun, où il est, peut déjà se donner les moyens d'affronter et dépasser sa peur. Puis libérer ainsi son inventivité de détournement. Ensuite, s'arrachant au cloaque de son atomisation, nouer et renouer des liens sociaux de chaleur humaine et de solidarité. Delenda Carthago. Copie : 40 F + 3 timbres 3,00 F (port) à : LOG, 78, rue Haxo, 75020 PARIS. Tél : 01 43 64 36 38 Comme leurs aïeux de 14, les ados de 94 mettent la capote
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